L’Europe programme la fin des véhicules thermiques Par Etienne Henri De NewTech Insider & Zéro Carbone Millionnaire Le Parlement européen a tranché, en 2035, les véhicules à moteur thermique seront interdits. Les constructeurs automobiles devront donc revoir leurs catalogues en conséquence. Place aux batteries électriques et à l’hydrogène. Ainsi est programmée la fin des voitures roulant à l’essence ou au gazole…
Comment les constructeurs automobiles doivent-ils décider de ce qu’ils mettent à leur catalogue en termes de motorisation ? En suivant des nouvelles réglementations Européennes ! Le Parlement européen a tranché, c’est finalement en 2035 que les constructeurs automobiles devront retirer de leur catalogue tous les véhicules émettant du CO2 lors de leurs déplacements. Ainsi est programmée la fin des voitures roulant à l’essence ou au gazole… Et ce, même si elles disposent d’une motorisation hybride. Les seules options disponibles seront les batteries électriques et l’hydrogène. Il faut dire que, dernièrement, toutes les questions qui se sont posées, au sujet de la transition énergétique ont eu la même réponse : plus de réglementations... Cette semaine, je vous propose de faire le point sur trois changements de règles du jeu et les conséquences qu’ils auront pour vous en tant que citoyen, contribuable et investisseur. Aujourd'hui place à l’interdiction des véhicules thermiques. Les véhicules thermiques interdits dès 2035
En anticipant le renouvellement naturel du parc qui aurait pu se décarboner spontanément au fil de l’arrivée des innovations souhaitées par les consommateurs, l’Europe va introduire un fort biais sur le marché. Là où l’achat des véhicules propres aurait pu être encouragé avec des subventions importantes – on pense notamment au projet de voiture électrique à 100 €/mois –, le Parlement introduit une date butoir qui, connue à l’avance, va modifier le comportement des acheteurs. Ce sera 2035. La question est maintenant de savoir si, avant cette date, les modèles thermiques auront déjà été abandonnés par les acheteurs de véhicules neufs. Cela signifierait que, à l’instar des appareils électroniques obsolètes, ils garderont une valeur d’usage chez leurs propriétaires avant d’être progressivement mis au rebus. Dans le cas contraire, ils deviendront une denrée rare qui s’arrachera sur le marché de l’occasion, et nous pourrions être dans la situation paradoxale où les véhicules thermiques d’occasion se vendent pour plus cher que leur prix de vente initial. En tout état de cause, le marché automobile va être tiré vers le haut de gamme avec des véhicules toujours plus techniques et évolués. L’équation de la rentabilité risque d’être complexe pour les constructeurs du fait de la baisse prévisible des volumes à mesure que les citoyens les moins solvables seront exclus du marché. Pour autant, les équipementiers spécialisés dans les systèmes de puissance et d’autonomie devraient retrouver des couleurs. Que faire de cette information ? La voiture deviendra un produit de plus en plus rare. La chaîne de valeur du secteur automobile risque d’être profondément bouleversée. Une question demeure : dans quinze ans, un véhicule thermique tiendra-t-il plus de la télévision cathodique qui encombre le grenier ou de la Rolex que les acheteurs s’arrachent ? L’avenir le dira… En attendant, si vous voulez profiter de la tendance, je vous invite à me rejoindre dans Zéro Carbone Millionnaire, mon service d’investissement dédié aux valeurs de la transition énergétique. Pour en savoir plus…
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