En cette matinée pluvieuse d’avril à Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale, un vent fort, venu du large, agite les palmiers le long de la corniche et fait se lever les vagues qui s'écrasent contre le rivage. Mais peu à peu, les bourrasques s’estompent et l'océan se calme pour laisser place à une immense étendue aux teintes grisâtres, bercée par une légère écume, formée ici ou là au gré des ondulations des vagues. |