En Guinée, le secteur agricole contribue à hauteur de 29 % au PIB et emploie environ 58 % de la population active. Le gouvernement qui cherche à accroître la création de valeur ajoutée dans le secteur, mise également sur les investissements du secteur privé pour renforcer les infrastructures de transformation.
La société cherche à consolider sa position sur le marché télécoms africain en pleine expansion. Dans cette optique, elle a procédé à un changement d'identité commerciale en novembre 2024, touchant ses opérations à Madagascar, aux Comores, au Sénégal, au Togo et en Tanzanie.
Les autorités souhaitent notamment numériser les services publics afin de les rendre plus accessibles à la population. Cela nécessite au préalable une connexion généralisée.
La transformation numérique suit son cours en Côte d’Ivoire. Dans le secteur de la santé, les autorités ont lancé un projet dont le comité de pilotage a récemment fait un point.
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé le 20 mars 2025 à Abidjan, la création du Fonds fiduciaire pour l’élimination de la faim chez les enfants d’âge scolaire en Afrique (Fonds ESAH, pour Ending School-Age Hunger in Africa, en anglais»). L’objectif du Fonds est de renforcer les programmes d’alimentation scolaire dans les pays africains ciblés, en développant les initiatives existantes et en en créant de nouvelles afin que davantage d’enfants en Afrique aient accès à des repas nutritifs pendant qu’ils sont à l’école.
En cours de construction sur le chantier du constructeur Wison à Nantong, en Chine, l’unité flottante de liquéfaction de gaz (FLNG) Nguya affichait 80 % de taux d’exécution en novembre 2024.
Le Nigeria souhaite accélérer sa transition énergétique et s’imposer sur le marché du renouvelable, avec des projets à grande échelle. Cette ambition repose encore néanmoins largement sur des capacités industrielles extérieures.
Bénéfice en hausse, rentabilité soutenue : Ecobank signe une solide performance en 2024. Mais entre les tensions au Nigeria, les risques souverains et les effets de change, certains marchés restent sous surveillance. Le groupe n’a pas annoncé de dividende, et les investisseurs commencent à s’impatienter.
Alors que l’Afrique du Sud cherche à réduire sa dépendance au charbon, les bailleurs de fonds internationaux soutiennent cette ambition en nouant des partenariats avec des acteurs privés pour y accélérer le développement des énergies renouvelables.
Au cours des dix dernières années, plusieurs opérateurs télécoms d’Afrique ont écopé d’amendes pour mauvaise qualité de service. Mais dans un marché en proie à plusieurs défis conjoncturels, les sanctions sont considérées par les opérateurs télécoms comme un frein à l’investissement.
Le complexe minier Loulo-Gounkoto opéré par le canadien Barrick Gold est la plus grande mine d’or du Mali, représentant environ 35% de la production totale du pays en 2024. Sa contribution à la production aurifère malienne en 2025 reste incertaine, alors que les opérations y sont suspendues depuis janvier.
Au Sénégal, le Bassin arachidier occupe 57 % des terres cultivables du pays. Dans le cadre de sa politique de souveraineté alimentaire, le gouvernement vient de négocier un nouveau financement pour renforcer la production de cultures vivrières dans cette région.
En décembre 2021, les deux opérateurs avaient déjà signé un accord de partage d’infrastructures sur les routes nationales 1 et 2. Un accord d’itinérance nationale a été signé en février 2023.
Les énergies renouvelables font partie intégrante de la stratégie de réduction des émissions de CO2 au niveau global. Sur ce marché encore dominé par l’Asie, le continent africain continue de progresser à petits pas.
La Guinée est le deuxième producteur mondial de bauxite, avec plus de 140 millions de tonnes exportées en 2024. Le pays veut mieux tirer profit de ce statut en se positionnant sur le marché de l’alumine, un produit issu de la transformation de la bauxite et intermédiaire à l’aluminium.
Bien que boudés par d’importants bailleurs de fonds internationaux, les travaux de construction de l’East African Crude Oil Pipeline (EACOP) ont été lancés depuis plusieurs mois. Il y a un an, une usine essentielle pour le revêtement thermique de l’oléoduc a été mise en service.
Le Burkina Faso, comme la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, dépend fortement des importations pour ses besoins en produits laitiers. Le gouvernement qui vise l’industrialisation du secteur, mise sur la création d’une nouvelle entreprise publique.
Le vendredi 21 mars, lors du congrès précédant la dissolution de l'Association des Journalistes du Burkina Faso, les participants présents avaient condamné l’enlèvement de sept journalistes en 2024, dont certains seraient d’ailleurs toujours portés disparus.
Alors que l’Afrique importe la quasi-totalité de ses équipements photovoltaïques, l’annonce d’un doublement de la capacité de production de cellules solaires en Éthiopie positionne le pays comme un acteur industriel émergent dans le domaine.
En juin 2022, la Côte d’Ivoire a adopté une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières, afin de permettre une meilleure intégration sur la chaîne de valeur de ce secteur. Le texte insiste entre autres sur la création d’emplois et le développement de capacités locales.
Rio Tinto est présent en Guinée dans le développement du gisement de fer Simandou, ainsi qu’à Madagascar et en Afrique du Sud dans l’exploitation des sables minéraux. Le groupe anglo-australien a payé 117 millions $ aux pays africains en 2023.
Le Royaume a bouclé avec succès un emprunt obligataire, marquant ainsi son grand retour sur le marché financier international. Sa dernière émission en euros remonte à 2020, tandis qu’en 2023, le pays avait levé des fonds en dollars.
Face aux défis énergétiques en Afrique du Sud, les industriels cherchent à sécuriser leur approvisionnement en électricité tout en réduisant leur empreinte carbone, en optant notamment pour les énergies renouvelables.
Les pays Est-africains cherchent à créer un écosystème de paiement plus fluide et intégré, favorisant le commerce, l'investissement et la croissance économique dans la région. Ils ont mis en place un plan directeur pour atteindre cet objectif.
La deuxième banque d’Afrique du Sud en termes d'actifs totaux veut renforcer son partenariat avec la SFI, via la conclusion d’un accord de garantie au profit des PME axées sur le climat et des PME dirigées par des femmes.
Magnis développe en Tanzanie le projet de graphite Nachu, dont la valeur actuelle nette est estimée à 1,2 milliard $. Alors que la construction de la mine devrait coûter 324 millions $, la société cherche depuis quelques années des partenaires pour financer les travaux.
Abidjan accélère ses incursions sur les marchés. Le pays a levé coup sur coup 1,75 milliard de dollars en eurobonds, 220 milliards FCFA avec sa première émission internationale libellée en franc CFA, et 66 milliards FCFA sur le marché domestique.