Loading...
Les Tchèques commémorent, ce dimanche, le 35e anniversaire de la révolution de Velours et, comme chaque année, de nombreuses cérémonies se tiendront un peu partout dans le pays.
À Prague notamment, de nombreux événements sont prévus dans le centre-ville, et plus particulièrement sur l’Avenue nationale (Národní třída), où s’est tenue, le 17 novembre 1989, la première des manifestations qui ont abouti à la chute du régime communiste dans l’ex-Tchécoslovaquie quelques semaines plus tard. Toutes les informations sur le programme pour cette année sont disponibles (en tchèque et en anglais) sur le site www.korzonarodni.cz.
En Tchéquie, plus généralement, le 17 novembre, qui est jour de fête nationale, est célébrée comme la Journée de lutte pour la liberté et la démocratie. Pour tout savoir, suivez le site de Radio Prague International ce dimanche, ainsi que ses réseaux sociaux.
Malgré la promesse d’une augmentation de 2 500 couronnes (environ 100 euros) des salaires des policiers et des pompiers faite cette semaine par le ministre de l’Intérieur, Vít Rakušan, l’Union des forces de sécurité (UBS) entend toujours manifester devant le siège du ministère, à Prague, jeudi prochain 21 novembre.
Les syndicats entendent ainsi maintenir l’attention sur le niveau de rémunération insuffisant sur le long terme des policiers, pompiers et autres employés des forces de l’ordre et de sécurité du pays. Initialement, le ministre avait promis une hausse des salaires de 10 % pour 2025. Les syndicats se plaignent également d’effectifs insuffisants dans certaines unités de police et de la lourdeur de la bureaucratie.
Vít Rakušan, qui a rappelé que les salaires avaient déjà été augmenté de 10 % cette année, a expliqué que cette augmentation de 2 500 couronnes était « le maximum possible » dans le cadre du budget prévu pour l’année prochaine.
En déplacement de deux jours au Royaume-Uni, jeudi et vendredi, le ministre tchèque des Affaires étrangères a eu droit à une fin de séjour quelque peu agitée. Une conférence que Jan Lipavský donnait à l’University College London a été interrompue par un groupe d’étudiants pro-palestiniens, vendredi après-midi.
Lorsque le chef de la diplomatie tchèque a commencé à parler de l’invasion russe de l’Ukraine, plusieurs étudiants se sont levés, ont crié en direction du ministre qu’il était un criminel de guerre et ont scandé des slogans tels que « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre » ou qu’Israël était un État terroriste. Selon les manifestants, la Tchéquie, qui soutient sans conditions l’État hébreu, participe à un génocide.
Après avoir vainement attendu un retour au calme pendant une vingtaine de minutes, Jan Lipavský a finalement quitté la salle par une issue de secours, sur les recommdations de l’équipe de sécurité. Un peu plus tard, le ministre a réagi sur X en indiquant qu’il était prêt à terminer sa conférence et à répondre aux questions du public, mais qu’il en allait aussi de la sécurité de l’ensemble de la délégation.
Objet de toutes les attentions, médiatiques et politiques, au cours des deux dernières semaines, les prix du beurre et des œufs continuent à augmenter à l’approche des fêtes de fin d’année en Tchéquie. Ils ont même atteint leur niveau le plus élevé de ces dernières années.
Selon les données publiées par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ), le prix moyen d’une boîte de dix œufs est désormais de 64,81 couronnes (environ 2,60 euros), soit une inflation de 31,35 % par rapport au mois d’octobre et de 27,75 % en l’espace d’un an.
Pour ce qui est du beurre, ingrédient essentiel à la préparation des différents petits biscuits et gâteaux de Noël, tradition que respecte une très grande majorité des ménages tchèques, le prix moyen d’une plaquette de 250 grammes est actuellement de 70,94 couronnes (2,83 euros). Il s’agit d’une inflation interannuelle de l’ordre de 35,25 %, soit donc par rapport à novembre 2023.
L’équipe de Tchéquie de football affronte l’Albanie à Tirana, ce samedi soir, à l’occasion de la 5e journée de la Ligue des nations. Lors du match aller à Prague, il y a un mois, la Reprezentace s’était imposée (2-0).
Après quatre journées, la Tchéquie occupe la première place du groupe 1 dans la Ligue B, avec un point d’avance sur la Géorgie et l’Albanie, et peut donc espérer remonter en Ligue A, niveau de compétition où figurent les meilleures sélections européennes. Ce samedi, l’autre match du goupe opposera la Géorgie à l’Ukraine à Tbilissi.
Mardi prochain, pour son dernier match dans ce groupe B1, la Tchéquie accueillera la Géorgie à Olomouc, en Moravie.
L’équipe de Tchéquie espoirs (-21 ans) de football a fait un grand pas vers la qualification pour la phase finale du championnat d’Europe en battant la Belgique (2-0) en match aller des barrages, vendredi soir à Louvain.
Entraînés par l’ancien Strasbourgeois Jan Suchopárek, les Lionceaux ont inscrit un but lors de chaque mi-temps et ont ainsi créé la surprise, alors que les Diablotins étaient annoncés favoris.
Le match retour sera disputé mardi prochain à Hradec Králové (Bohême de l’Est). L’Euro espoirs 2025, qui réunira seize équipes, se tiendra en Slovaquie, du 11 au 28 juin prochain.
Après un samedi durant lequel le ciel a été essentiellement dégagé, c’est un temps très nuageux et parfois même pluvieux qui régnera sur une très grande moitié ouest du territoire ce dimanche, jour de fête nationale et Journée de lutte pour la liberté et la démocratie.
Quelques chutes de neige sont également attendues en altitude dans les massifs montagneux du nord et du nord-est du pays, tandis que l’est de la Moravie profitera encore de belles éclaircies.
Les températures varieront entre 3 °C dans l’ouest de la Bohême, 6 °C à Prague et 7 °C à Brno ou Ostrava.
Ils sont une cinquantaine d’étudiants et d’anciens étudiants des facultés pragoises qui ont tous grandi dans une Tchéquie libre et démocratique. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont ces jeunes épaulés par 350 bénévoles issus de cette même génération n’ayant pas connu le communisme, qui organisent à Prague les principales célébrations de la liberté retrouvée il y a 35 ans par leurs parents et grands-parents. En pleins préparatifs du « Korzo Národní » (que l’on pourrait traduire comme « Promenade sur l’Avenue Nationale »), Bára, Viktorie, Ester et Klára nous parlent de ce festival très prisé des Tchèques et des touristes. Chaque année, le 17 novembre, il anime la Národní třída, cette avenue du centre de Prague où la répression brutale d’une manifestation étudiante a déclenché la révolution de Velours en 1989.
Dans l’entre-deux-guerres, c’est grâce à Richard Weiner que la société tchèque est régulièrement informée sur ce qui se passe à Paris et en France. Richard Weiner qui vit en France dans les annés 1920 et 1930 en tant que correspondant du journal Lidové noviny, est un homme aux deux visages. Ce journaliste brillant est aussi, ce qui est moins connu du grand public, un des poètes tchèques les plus profonds de son temps. Richard Weiner est né le 6 novembre 1884 donc il y a 140 ans.
Ce courriel vous est envoyé automatiquement selon la configuration que vous avez choisi pour votre abonnement aux informations de Radio Prague. Pour changez le réglage cliquez ici.
© 2024, Radio Prague International - émissions internationales de la Radio publique tchèque, tous droits réservés.
https://francais.radio.cz, e-mail: francais@radio.cz, Facebook, Twitter, Youtube, Instagram
Loading...
Loading...