Cycles irréguliers, acné, pilosité excessive, surpoids, chute de cheveux : des symptômes souvent qualifiés de "banals" et pourtant, ils pourraient cacher une maladie bien plus complexe et difficile à diagnostiquer. Peu connu du grand public, le SOPK, est la pathologie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Une femme sur 10 serait touchée. Elle est aussi la première cause d'infertilité féminine selon l'Inserm.
Soigner le SOPK naturellement
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) entraîne des troubles de l’ovulation, et donc de la fertilité. Il affecte le métabolisme, avec un risque accru de diabète, de surpoids et de maladies cardio-vasculaires. Il engendre souvent l’anxiété, la dépression… et une détérioration globale de la qualité de vie.
🤔 Ses causes : mauvais gènes ou mauvais mode de vie ?
Ce syndrome, très complexe, est encore mal compris. Il semble causé, comme pour la plupart des maladies chroniques, par l’interaction entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux.
Les coupables ? 🤡
L'ennemi public numéro 1 : l'insuline
Comme l’insuline stimule la production d’hormones mâles, la résistance à l’insuline, caractérisé par un taux sanguin d’insuline élevé, est donc un facteur du développement et d’amplification du SOPK. C’est pourquoi environ 50% à 70% des femmes atteintes par le SOPK présentent une résistance à l’insuline. De plus, on sait que les molécules diminuant la résistance à l’insuline améliorent les symptômes. La clé de la guérison consiste à réduire le taux d'insuline dans le sang.
C'est pourquoi, en tant que spécialiste de l’alimentation à index glycémique (IG) bas, Angélique a élaboré un régime alimentaire permettant de réduire le taux sanguin d’insuline.
Les autres coupables :
- Les perturbateurs endocriniens
- L'inflammation
- Le déficit en vitamine D
- L'hypertension artérielle.
Les traitements du SOPK
Malgré la longue liste de symptômes, la stratégie pour vaincre le SOPK est très simple. Elle consiste en l’amélioration de trois aspects du mode de vie, à savoir :
1️⃣ la pratique régulière d’une activité physique ;
2️⃣ une meilleure gestion des stress quotidiens ;
3️⃣ l’adoption d’un régime alimentaire parfaitement adapté et la prise de compléments alimentaires spécifiques éprouvés.
Cet équilibre des nutriments va avoir une importance capitale car il peut contribuer ou saboter sa quête d’énergie !
Voici donc la recette gagnante, vous la tenez entre vos mains : le Régime SOPK s’adresse à toutes les femmes (minces ou en surpoids) souffrant de ce syndrome.
3 piliers du régime SOPK
Pilier n°1 - Consommer des aliments bruts, peu ou pas transformés
Évitez les aliments transformés par l'industrie agro-alimentaire. Non seulement leur consommation conduit à ingérer plus de calories, mais elle induit aussi l’élévation anormale de la glycémie après un repas puisque l’ultra-transformation augmente l’IG des aliments.
Les vrais aliments sont ceux qui ont subi le moins de transformations. Ils sont peu ou pas modifiés par l’industrie agroalimentaire, et donc très proches de ceux que vous pourriez préparer à la maison.
Pilier n°2 - Sortir de la dépendance des sucres ajoutés
Il y a d'une part le sucre visible, celui que vous mettez dans vos boissons chaudes (café, thé, tisane) et vos pâtisseries maison, qui est facilement identifiable et donc contrôlable. Mais il y a aussi le sucre caché qui s’avère beaucoup plus difficile à repérer puisque les industriels ne se privent pas d’en ajouter dans nombre de leurs produits ! Il est donc temps de faire le ménage dans vos placards et dans votre réfrigérateur.
Pilier n°3 - Choisir des féculents à IG bas
Ils ne sont pas tous vos amis ! Vous pourrez manger du pain, des pâtes, du riz, de la semoule, du quinoa, des galettes de sarrasin, en quantité raisonnable – à condition que ces aliments possèdent un IG bas. Les féculents peu ou pas transformés, riches en nutriments et faisant peu fluctuer la glycémie sont à privilégier. (lentilles corail, haricots rouges, pois chiches, avoine, seigle, kamut...)