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Au sommaire : newsletter spéciale confinement avec les experts de notre département Habitat et société
 
 
 
IAU île-de-France
 
26 mars 2020 - #116
 
Confinement : seuls ou en famille, comment les Franciliens s'adaptent-ils ?
 
Après dix jours de confinement pour ralentir la propagation de l'épidémie de Coronavirus sur le territoire, les autorités devraient annoncer dans les prochains jours une prolongation de cette mesure pour suivre les recommandations du Conseil scientifique. Alors que près de quatre habitants sur cinq vivent en famille, avec ou sans enfant(s), comment les 12 millions de Franciliens vivent-ils cette situation inédite ? Car cela laisse tout de même près de 2,5 millions de personnes « isolées » d'après la définition de l’Insee. Cette quarantaine est d'autant plus critique que l'âge des personnes est élevé. Comme la newsletter de ce jour l'explique plus loin, des dispositifs alternatifs existent, avec notamment l'habitat social intergénérationnel. Martin Omhovère, directeur du département Habitat et Société, donne son point de vue d'expert sur la manière dont les Franciliens s'adaptent au confinement selon leur situation familiale ou leur mode d'habiter.
 
Lire l'interview de Martin Omhovère
 
Limiter l'isolement de nos aînés avec l'habitat social intergénérationnel
 
Pour les personnes vieillissantes, rester à domicile est le symbole d’une autonomie prolongée et d’une liberté individuelle au quotidien. Mais c’est aussi être confronté aux difficultés de la solitude et aux risques liés à l’isolement. Parallèlement, l’hébergement institutionnel, s’il assure la protection et la sécurité des personnes accueillies, fait souvent effet de repoussoir. Partant de ce constat, des promoteurs immobiliers et des bailleurs sociaux proposent depuis quelques années aux communes, des projets d’habitat intergénérationnel. L’idée est de miser sur l’entraide, la solidarité et la transmission pour amener des publics d’âges variés à se rencontrer sur des intérêts communs, contribuant ainsi à la prévention de la perte d’autonomie. La situation sanitaire actuelle permettra-t-elle d'accélérer le déploiement de ces projets innovants ?
 
Lire l'étude
La maison individuelle en Île-de-France : je t'aime... moi non plus
 
À l'heure du confinement, bon nombre de concitoyens n'ont jamais autant apprécié d'habiter dans une maison. Offrant généralement de plus grands volumes que les appartements, les pavillons offrent surtout à leurs occupants le graal absolu : un jardin, véritable sas de décompression en cette période de privation des déplacements (pour la bonne cause). Mais cette situation ne doit pas faire oublier que le pavillonnaire fait l’objet de fréquentes critiques chez les urbanistes. Tandis que l’objectif « zéro artificialisation nette » est en discussion, son devenir est un enjeu et son avenir est en jeu. Pour mieux l’anticiper, commençons par saisir la diversité de ce mode d’habiter en Île-de France.
 
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L’éducation passe en mode digital sous pression
 
Et si le confinement accélérait la mutation digitale de l’Éducation nationale ? Obligés de communiquer avec leurs élèves par les canaux digitaux, les enseignants se débrouillent comme ils peuvent. Beaucoup n’ont ni la formation ni les outils nécessaires pour préparer leurs cours à distance et donner des devoirs quotidiennement. Les difficultés se situent aussi à la maison, où les parents, en télétravail, ne sont pas forcément équipés et préparés pour une telle mission. Les pouvoirs publics ont vite réagi avec « Ma classe à la maison » sur le site du Cned. France Télévision dispense des cours chaque jour sur ses chaînes. La Région Île-de-France a, quant à elle, mis en place un dispositif de continuité pédagogique pour ses 470 lycées. Quelle que soit la durée du confinement, il y a fort à parier que les relations entre enseignants et élèves sortiront transformées de cette épreuve.
 
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Chez soi, une odyssée de l'espace domestique
 
Lucile Mettetal, urbaniste-géographe à L'Institut, nous propose, au travers d'une fiche de lecture, de découvrir un livre de Mona Chollet, journaliste au Monde diplomatique et essayiste : Chez soi. Une odyssée de l'espace domestique. Pourquoi cet ouvrage est-il de circonstance ? En cette période de confinement, seul ou à plusieurs, notre habitat, notre chez nous, nous invite à reconnecter avec « les plaisirs élémentaires qui nous maintiennent en contact avec notre énergie vitale : traîner, dormir, rêvasser, lire, réfléchir, créer, jouer, jouir de sa solitude ou de la compagnie de ses proches, préparer des plats que l’on aime… », que Mona Chollet décrit comme un état fécond, vital qui
« permet la respiration de l’être et son ancrage dans le monde ».
 
Lire la fiche de lecture
Un oiseau à ma fenêtre
 
Rougequeue noir, Accenteur mouchet, Mésange charbonnière, Pigeon colombin... Pendant le confinement, nos spécialistes en ornithologie de l'Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (département de L'Institut) vous invitent à reconnaître les nombreux oiseaux que nous pouvons observer, et désormais entendre, depuis nos fenêtres. Ainsi, même les plus urbains d'entre nous, ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir profiter d'un jardin, ou même d'un balcon, peuvent se reconnecter à la nature. Le constat, même au cœur des grandes villes, est surprenant, voire inattendu. La faune ornithologique est bien présente ! Il y a de nombreuses espèces à observer que nous ne prenons habituellement plus le temps de voir, de quoi transformer une contrainte en atout !
 
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AGENDA
 
 
1er avril 2020 - De 14 h à 16 h en webconférence
Les ateliers du ZAN n° 3 : Désartificialiser et renaturer les villes : un potentiel immense
► En savoir plus
 
 
En raison de l'épidémie de Covid-19 et suite aux annonces des autorités, nos locaux sont fermés jusqu'à nouvel ordre. À l'exception des ateliers du ZAN que nous maintenont au format webconférence, nos réunions, événements et formations sont reportés à des dates qui seront précisées dès que la situation le permettra.
Nos collaborateurs restent mobilisés et joignables à leur adresse mail habituelle.
Nous vous invitons à suivre notre actualité sur notre site internet, nos réseaux sociaux et notre newsletter dont nous adaptons les contenus pour croiser nos expertises avec la situation que nous traversons tous.
 
 
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