La mobilité des personnes et des biens représente 32 % des émissions de gaz à effet de serre anthropiques en Île-de-France. Leur impact sur la santé conduit de nombreuses collectivités à une interdiction progressive des véhicules les plus polluants. Dans ce contexte, l’électrification du parc de véhicules particuliers et utilitaires légers apparaît comme un levier prometteur. Cette étude aborde le cadre réglementaire, les dispositifs de subventions existants, la question des infrastructures de recharge publique, les enjeux liés à la recharge domicile/travail, ainsi que les réflexions menées par les différents acteurs publics en Île-de-France.

Près de 17 % de Franciliens quittaient leur domicile et l’Île-de-France, ce mardi 17 mars 2020, alors que la France entrait en confinement : mise au vert, quête de nature, de logements plus spacieux ? Regroupement familial pour certains ? Peur des contacts physiques dans les centres urbains ? La crise sanitaire ne doit pas pour autant faire oublier les crises climatiques et environnementales. À terme, la sortie de crise va-t-elle réinterroger la question de la mobilité carbonée ? Engendrer des choix de relocalisation des ménages vers des territoires loin des grands centres urbains ? Ou plaider en faveur d’une ville dense disposant d’espaces de respiration plus importants, d’une meilleure qualité architecturale et d’habitabilité ?