16 juin 2022 - #192

Chaleur et santé : l'environnement urbain augmente les risques sanitaires

Les effets de la chaleur sur la santé sont connus. Si l’on ajoute les facteurs de vulnérabilités territoriales, comme l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), l’Île-de-France s’avère très vulnérable à la chaleur. Avec la récurrence des vagues de chaleur, l'augmentation de la population, son vieillissement et la densification, les enjeux de prévention et d’anticipation sont cruciaux. Des interventions sont à prévoir sur les caractéristiques urbaines contribuant à l’effet d’ICU, en particulier sur la végétalisation, le retour de l’eau en surface et la désimperméabilisation des sols, qui pourraient permettre de réduire les impacts sanitaires des fortes chaleurs. Cet article est extrait de notre publication L'Environnement en Île-de-France parue récemment.

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Décryptage de l'aide régionale consacrée aux projets d'urbanisme transitoire

Une ferme urbaine déplaçable à Bobigny, la valorisation écologique et sociale d’une friche à L’Île-Saint-Denis, la réhabilitation de l’ancien centre technique municipal en théâtre à Grigny, une plateforme logistique du réemploi mutualisée à Antony, la revitalisation d’un mail à Champigny-sur-Marne… Autant d’exemples d’initiatives d’urbanisme transitoire soutenues par la Région Île-de-France. Cinq ans après sa mise en place, L’Institut Paris Region analyse le dispositif d'aide régionale : les objectifs fixés sont-ils atteints ? Quels impacts pour les porteurs de projets ? Quels bénéfices pour les territoires ?

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L'habitat individuel en Île-de-France : état des lieux et trajectoires d'évolution

Avec 1,5 million de logements, le parc d’habitat individuel francilien loge aujourd’hui un peu plus d’un quart des ménages de la région. Forme d’habitat désirée et souhaitée par une grande partie des Français, il est néanmoins souvent combattu par certains élus, environnementalistes et urbanistes au titre du manque de mixité générationnelle et sociale, de la dépendance à l’automobile ou de l'empreinte environnementale. L’émergence de la loi climat et résilience amplifie ces oppositions avec d’un côté l’objectif de réduire l’urbanisation d’espaces naturels, agricoles et forestiers, et de l’autre, celui de poursuivre la construction de logements en intensifiant l’existant. Face à un débat souvent stérile et parfois caricatural, cette étude permet de mettre à plat les questions et les enjeux qui entourent l’habitat individuel, de leur construction jusqu’à leurs mutations les plus récentes. Cinq « trajectoires » sont également mises en évidence afin d’identifier les leviers, les outils existants ou émergents à mettre en œuvre pour accompagner les évolutions.

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La mobilité des Franciliens redémarre, bien que le télétravail s'affirme

Les kilomètres de bouchons sur le réseau routier principal sont en hausse en mai (+22 % par rapport à avril), un niveau légèrement supérieur à celui d'avant-pandémie en mai 2019. Les déplacements à vélo sont également en augmentation (+19 % par rapport à avril), avec un niveau très supérieur à celui de mai 2019. Du côté des transports en commun, la fréquentation est restée stable en mars et en avril, avec une tendance à la hausse en mai et une projection de fréquentation estimée début juin à environ 85-90 % d'une situation normale.
Dans les airs, le nombre de vols au départ d'Orly et Roissy CDG poursuit sa reprise et retrouve quasiment son niveau de mai 2019, signe d'un retour du tourisme.

Autre fait marquant : bien que les déplacements pour motif professionnel restent stables ces derniers mois, ils demeurent 20 % inférieurs à leur niveau pré-crise. Ce constat illustre une montée en puissance du télétravail qui semble se pérenniser, notamment dans le secteur tertiaire. À La Défense par exemple, la fréquentation est inférieure de 30 % par rapport à mai 2019.

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Les paysages de la vallée de la Seine : quand le fleuve fait socle

La Seine, fleuve magistral d’Île-de-France et de Normandie, contribue pour une grande part à fabriquer l’identité paysagère de ces deux régions et à les relier. Urbains ou ruraux, harmonieux, ordinaires ou disgracieux, ses paysages nous interrogent sur notre relation à la terre et à l’eau, deux des éléments essentiels à la vie. Retrouvez le podcast de notre table ronde organisée dans le cadre de Mardis de L'Institut à la Biennale d'architecture et de paysage 2022.

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L'espace habité avec ou sans aménageur : le pavillonnaire

L'aménagement par opérateur n’est pas le seul mode de production de la ville, loin s’en faut. Les tissus urbains sont aussi produits par des tracés hérités, partiellement planifiés ou réglementés à la parcelle. C’est à cette forme d’urbanisme sans aménageur, plus particulièrement à l’espace habité du pavillonnaire, qu'était consacrée la quatrième séance du cycle Aménagements urbains en Île-de-France. Manières de dire, manières de faire. L’approche adoptée, à la fois historique, anthropologique et géographique, a permis d'interroger plus particulièrement la façon dont les habitants du pavillonnaire construisent leurs choix, entre contraintes et aspirations. Retrouvez le replay de cette conférence, ainsi que les supports de présentation des intervenants.

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