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8 décembre 2022 - #209

Quel potentiel de renaturation en Île-de-France ?

La méthode Regreen développée par l’ARB Île-de-France dans le cadre d'un projet européen permet d’identifier les zones de renaturation prioritaires en milieu urbain au regard de trois enjeux majeurs : la reconquête de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration de la santé et du cadre de vie. Avec plus de 30 500 ha d'espaces minéralisés potentiellement renaturables en Île-de-France (2,54 % du territoire régional), on mesure là l'intérêt de cet inventaire à destination des collectivités. À l'heure de la révision du Schéma directeur régional (Sdrif), cette méthode peut également permettre de définir des zones de renaturation prioritaires dans le projet cartographique et tendre vers une métropole nature.

Nouvelle cartographie du commerce en Île-de-France

Ce panorama du commerce réalisé à l’échelle de la région présente une série de cartes commentées, qui rendent compte de la diversité des catégories d’équipements qui composent l’armature commerciale francilienne : centres commerciaux, grands commerces, hypermarchés, commerces de centre-ville, de proximité, zones périphériques. Principal constat depuis l'édition 2017 : le parc de commerces a peu évolué. Le durcissement des contraintes réglementaires, la progression continue des achats en ligne, la pénurie foncière, le télétravail et une saturation de l'offre de commerces expliquent le ralentissement de la dynamique commerciale mesurée, d’une part, à travers les autorisations d’exploitation commerciale et, d’autre part, via les projets commerciaux recensés par L'Institut.

L'attractivité des campus se joue (aussi) dans l'espace public

Grands objets urbains, espaces atypiques, les campus hébergent des fonctions multiples, qui dépassent largement le cadre universitaire et en font des sites stratégiques pour les territoires qui les accueillent. Là où il y a 20 ans, le principal objectif était de transformer les campus en pôles scientifiques ou en clusters technologiques, la tendance aujourd’hui est à l’ouverture sur la ville et à la création de véritables quartiers urbains, susceptibles de répondre aux enjeux de leurs territoires. En Île-de-France, ces enjeux se dessinent autour de campus en périphérie ou en centre-ville, de quartiers en devenir ou en renouvellement. En s'appuyant sur de nombreux exemples internationaux, cette Note rapide propose des pistes d'inspiration pour dynamiser les espaces publics dans les campus.

Coût du service public des déchets : 93 € par Francilien en 2019

Le coût de gestion des déchets par les collectivités a augmenté de 3 % entre 2015 et 2019, passant de 90 à 93 € hors taxe par habitant (hors Paris). Cette évolution s'explique notamment par une augmentation de la fiscalité sur le traitement des déchets et une hausse des coûts liée à la rénovation et mise aux normes de certains équipements. Ce constat est extrait du nouveau rapport de l'Observatoire régional des déchets (ORDIF), qui anime un dispositif de suivi des coûts de gestion des déchets ménagers et assimilés. Objectif : communiquer aux gestionnaires du service public des éléments de référence sur la structuration des coûts de gestion en Île-de-France en vue d'identifier d’éventuelles pistes de maîtrise des dépenses.

Radiographie d'une aire de « street workout »

De nombreux équipements en accès libre sont programmés dans les villes afin d'encourager la pratique du sport (skatepark, street workout, terrain multisport…) sans qu’on n'en connaisse réellement les usages. Si certains remplissent bien leur fonction, d’autres demeurent peu utilisés, ou seulement par une catégorie de la population. Comment optimiser ces installations pour un véritable développement de l'activité sportive et une programmation raisonnée de ces investissements ? L'Institut régional de développement du sport (IRDS) propose des éléments de réponse en s'appuyant sur une analyse de cas à Saint-Thibault-des-Vignes en Seine-et-Marne.

La ferme d'Allainville, reflet du paysage de la Beauce

Aux confins des Yvelines et de l'Essonne, Philippe Montillet, historien, nous emmène à la découverte d'une grande ferme à cour carrée, typique de la Beauce, l’un des trois grands plateaux vivriers qui ont toujours alimenté Paris (avec la Plaine de France au nord et la Brie au sud-est). Au milieu des champs de blé qui s'étendent à perte de vue, la ferme d’Allainville est un élément du paysage beauceron tout autant que de l’histoire francilienne. Sa situation en grande couronne rurale, loin du cœur dense de l’agglomération, a permis de préserver ses paysages environnants.

AGENDA DE L'INSTITUT

09/12/22
Cycle de webinaires Arbres et forêts 
Micro-forêts, plantations denses : comment les rendre favorables à la biodiversité ?

13/12/22
Formation 
Dynamiques démographiques et immobilières à l'heure du ZAN

15/12/22
Petit déjeuner décideurs-chercheurs 
Élus/élues en charge de la transition écologique : mission impossible ?

APPEL À MANIFESTATION D'INTÉRÊT

Transition écologique et valorisation économique de la Vallée de la Seine

Un appel à manifestation d'intérêt (AMI) est lancé dans le cadre du Contrat de Plan Interrégional État-Régions (CPIER) pour la Vallée de la Seine. Destiné aux acteurs de ce territoire, il associe la Région Normandie et la Région Île-de-France, l’État à travers la Délégation interministérielle au développement de la Vallée de la Seine, les services déconcentrés de l’État et l’ADEME.

Cet AMI vise à favoriser l'essor de projets interrégionaux, innovants et exemplaires dans cinq domaines : l'économie circulaire, les mobilités durables, les énergies renouvelables et de récupération, les filières industrielles à faible empreinte écologique, les enjeux d’adaptation au changement climatique et de résilience territoriale.

Offres d'emploi | Nos formations | Médiathèque Françoise Choay

15, rue Falguière - 75740 Paris cedex 15
Tél. : 01 77 49 77 49


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