L’eau revêt une importance cruciale en Île-de-France. De l'approvisionnement en eau potable aux différents usages domestiques, agricoles et industriels, en passant par la préservation du patrimoine naturel, des paysages et des écosystèmes aquatiques, sans omettre la sécurité face aux inondations et aux sécheresses, les enjeux sont multiples et complexes dans la région-capitale où vivent 12,2 millions d’habitants. Face à la menace de perte des ressources en surface, à la surcharge des réseaux et à la dégradation environnementale due à la pollution, L’Institut Paris Region porte depuis plus de cinquante ans une autre approche alternative de gestion de l'eau, privilégiant l'intégration écologique et locale. Dès les années soixante-dix, l’Institut considère le cycle de l'eau de manière holistique, de l'échelle régionale à l’échelle locale, avec trois grands axes au cœur de ses préoccupations : l'assainissement, la renaturation et la gestion intégrée de l'eau en milieu urbain. Face aux défis du changement climatique, l'Institut collabore avec la recherche et les collectivités locales autour de travaux tels que la modélisation et la restauration des écosystèmes, la gestion durable des eaux pluviales, la séparation des urines à la source ou encore la gestion du risque d'inondation. Ces actions visent à promouvoir des aménagements et des pratiques plus résilients et soutenables pour répondre aux enjeux futurs liés à l'assainissement, à la préservation des écosystèmes aquatiques, à la sécurité alimentaire et à l'adaptation aux conditions climatiques extrêmes en milieu urbain. En cette veille de la Journée mondiale de l’eau, ce numéro spécial de notre newsletter apporte un éclairage transversal en résonance avec de nombreuses politiques publiques telles que la préservation de l’environnement, l’alimentation, la prévention des risques ou encore la gestion urbaine. Bonne lecture !
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| Les toilettes, une véritable mine d'or pour les cultures | Avec cette nouvelle story map, L'Institut Paris Region aborde le potentiel encore assez méconnu et sous-exploité de la séparation à la source des excrétats. Ce récit interactif et cartographique, réalisé en partenariat avec OCAPI (École des Ponts ParisTech), explore des initiatives de séparation à la source des eaux usées en Île-de-France, en France et en Europe, en mettant en avant le retour des nutriments humains à la terre pour leur valorisation agricole. Alors que ces techniques émergent progressivement en milieu urbain, cette story map offre des exemples concrets et détaillés soulignant l'importance de la communication pour leur déploiement et mise en œuvre efficace. | |
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| Les Franciliens face au risque d'inondation | En Île-de-France, plus d'un million de résidents sont directement exposés au risque d’inondation par débordement de la Seine et de ses principaux affluents (Marne, Oise, Loing). En cas de crue majeure, les conséquences directes et indirectes sur les réseaux et infrastructures pourraient toucher jusqu'à cinq millions de personnes qui seraient confrontées à des coupures d'électricité, d'eau ou de chauffage, à des refoulements d'égouts, ou encore à des difficultés de déplacement liées aux impacts sur les réseaux ferroviaire et routier. Dans le cas d'une crue d’occurrence centennale, c’est l’ensemble du fonctionnement métropolitain qui serait très fortement désorganisé. Dans ce contexte et afin de mieux appréhender la connaissance du risque par la population, le laboratoire de géographie et d’aménagement de CY Cergy Paris Université et l’Agence nationale de la recherche ont conduit une enquête sur la représentation des risques, les évacuations et le comportement d'adaptation des ménages six mois après les inondations de 2018. Retrouvez les principaux résultats et notre analyse dans cette nouvelle chronique. | |
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| Les tendances alimentaires face aux crises : entre espoirs du « monde d’après » et réalités | Alors que la pandémie de Covid-19 était perçue comme une occasion d’ancrer de nouvelles habitudes alimentaires, la succession et l’enchevêtrement des crises – sanitaire, énergétique, géopolitique, climatique et inflationniste – ont rebattu les cartes. Si les aspirations à une consommation plus soutenable, socialement et écologiquement, se sont renforcées pendant les confinements, la situation est aujourd’hui plus contrastée. Les Franciliens se distinguent de l’ensemble des Français, avec des attentes environnementales plus élevées, mais ils sont autant exposés à l’inflation, et l'Île-de-France connaît une forte hausse de la précarité alimentaire. Dès lors, comment concilier ces attentes alimentaires, témoins d’enjeux plus globaux ? Comment se saisir des crises actuelles pour trouver des réponses aux défis qui s’imposent, de l’assiette au champ et, plus largement, du champ à la planète ? | |
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| Comment mieux gérer l'eau à la surface de la ville ? | L’eau courante est peu visible dans l’agglomération parisienne. Elle a été enterrée et canalisée au fil du développement de la ville, pour protéger les citadins des épidémies comme des inondations. Aujourd’hui, ce modèle est remis en cause. Afin de protéger les cours d’eau, de construire la résilience urbaine et de soutenir la biodiversité, les politiques urbaines ambitionnent de gérer l’eau en surface de la ville. Hydrologie et écologie tendent à bousculer la conception des quartiers urbains sur fond d'enjeux paysagers et d’urbanisme : mais comment ces différentes approches se rencontrent-elles dans la pratique ? Cette Note rapide apporte un éclairage en détaillant des expériences dans six quartiers franciliens. Dans la même série, deux autres notes abordent la question des « formes et fonctions des aménagements de l’eau dans l’agglomération parisienne » et « l'évolution récente des doctrines de gestion de l’eau en milieu urbain ». | |
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| Maîtriser les volumes d'eau prélevés et limiter les pollutions | Relativement abondante en Île-de-France, l'eau n’en connaît pas moins des tensions liées aux prélèvements lors d’épisodes de sécheresse sévère. Avec ses milieux associés (rivières, berges, étangs, mares...), elle assure des services écosystémiques en termes d’approvisionnement (production d’eau potable, irrigation…), de régulation (effet tampon, effet rafraîchissant…), de transport de biens et de personnes (rivières navigables) et d’évacuation des effluents (assainissement), mais également sur le plan culturel et social (agrément, loisirs, paysage…). Si la qualité de l’eau du robinet s’est améliorée en Île-de-France (elle est globalement bonne), la qualité environnementale des eaux brutes n’est pas toujours dans un état satisfaisant. Quant aux eaux souterraines, leur état chimique est médiocre pour 85 % des 13 masses d’eau franciliennes (données 2021), comme sur l’ensemble du bassin Seine-Normandie, malgré une légère amélioration liée à la résorption progressive de substances désormais interdites d’utilisation. Les captages qui présentent les dépassements des normes réglementaires les plus fréquents pour les nitrates et les pesticides se situent principalement en Seine-et-Marne, dans les Yvelines et dans le Val-d’Oise. | |
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| L'eau et le changement climatique : la biodiversité comme pilier de la résilience | La biodiversité joue un rôle central dans la résilience des écosystèmes et des territoires face au changement climatique. Après un rappel des impacts du dérèglement climatique sur la ressource en eau en France, ce webinaire, organisé par l'ARB ÎdF, invite à découvrir différents retours d'expérience avec la présentation de solutions fondées sur la nature pour faire face aux inondations, d'autres pour protéger la ressource en eau en milieu agricole. | |
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