2 mai 2024 - #258

Fortes tensions sur les budgets 2024 des collectivités franciliennes : focus sur les Départements et la Région

L'élaboration et le vote des budgets locaux 2024 se sont achevés mi-avril dans un contexte d’incertitude très marquée pour certaines collectivités territoriales. Si la période de forte inflation, et d’augmentation des dépenses associées, observée ces dernières années semble révolue, l’attention se porte désormais sur les perspectives d’évolution des recettes. À cela s’ajoute la volonté du gouvernement de faire contribuer les collectivités locales à la réduction du déficit public, une injonction qui s’inscrit dans une période de ralentissement de l’activité économique.

L’Institut Paris Region propose deux nouvelles chroniques pour analyser les conséquences de ce contexte sur les collectivités franciliennes. Ce premier numéro se concentre sur les Départements et la Région, tandis que le prochain, qui paraîtra en exclusivité en marge de l'édition 2024 du Salon de l'Association des maires d'Île-de-France, abordera ces enjeux à l’échelle des communes et intercommunalités.

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Tableau de bord du fret et de la logistique en Île-de-France

Dans le cadre de l'Observatoire régional du fret et de la logistique (OFELIF), L'Institut Paris Region propose depuis son site internet des données thématiques relatives au transport de marchandises, aux enjeux socio-économiques, au foncier et à l'immobilier logistique ou encore aux impacts environnementaux en Île-de-France. Ces informations précieuses, présentées sous forme de graphiques dynamiques, sont destinées à être régulièrement actualisées grâce à l'acquisition de nouvelles données et à la participation des acteurs du réseau OFELIF.

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Agriculture et biodiversité : un recueil de bonnes pratiques

L'espace agricole en Île-de-France représente 47 % de sa surface totale. Bien que la plupart des exploitations se concentrent sur les grandes cultures, principalement le blé, on observe une redynamisation du maraîchage et, dans une moindre mesure, de la viticulture, tandis que l’élevage continue de diminuer, hors filière volaille qui se porte bien. Pour sensibiliser les agriculteurs, les décideurs, mais aussi le grand public, l'ARB Île-de-France, département biodiversité de l'Institut, publie un recueil pédagogique de bonnes pratiques richement illustré. Ce guide met en avant une agriculture diversifiée, favorisant la résilience et prenant soin des sols, de la faune, de la flore et des milieux naturels.

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Les abeilles domestiques versus les pollinisateurs sauvages

Si l’abeille domestique est bien une composante de la biodiversité, il serait néanmoins erroné d’en faire un emblème pour alerter sur l’érosion du vivant, notamment des pollinisateurs. Papillons, mouches, scarabées et abeilles solitaires sont autant d’insectes méconnus qui contribuent, dans l’ombre, à la pollinisation. En comparaison aux 950 espèces d’abeilles sauvages également présentes en France métropolitaine, l’abeille domestique ne représente donc qu’une infime fraction de cette biodiversité indispensable à la reproduction des plantes et à notre alimentation. Plus encore, là où elle est artificiellement installée, cette dernière peut entrer en compétition avec les espèces sauvages. Retrouvez le replay du webinaire organisé par l'ARB Île-de-France le 29 avril dans le cadre du cycle « Les fausses bonnes idées ».

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Géothermie profonde : on fore toujours en Île-de-France

La géothermie profonde, l’une des ressources énergétiques les plus précieuses en Île-de-France, continue d'être exploitée dans l’Est parisien. Dans son sous-sol, la région dispose en effet de l’aquifère le plus exploité d’Europe, le dogger, situé entre 1 500 et 2 000 mètres de profondeur.
La température de l’eau y varie de 60 à 80 °C et représente un potentiel considérable pour les besoins en chaleur à la surface. Depuis le premier forage réalisé à Melun en 1969, les projets de géothermie se sont multipliés et continuent d'émerger sur le territoire francilien. Cette ressource présente de nombreux avantages et est désormais exploitée dans une cinquantaine de réseaux de chaleur en Île-de-France.

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Bilan de fonctionnement des unités de méthanisation en Île-de-France

Avec 61 unités en fonctionnement en 2022, la méthanisation est en plein essor en Île-de-France. Elle contribue à la lutte contre le changement climatique par la production d’énergies renouvelables et la réduction de l’usage d’énergies fossiles. Son développement est soutenu, tant au niveau national en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050 qu’au niveau régional, dans le cadre de la Stratégie Énergie-Climat, du Plan Méthanisation, ou encore du Schéma régional Biomasse.

Ce nouveau rapport propose une synthèse technique de fonctionnement des unités de méthanisation franciliennes. Il intègre entre autres un bilan avec les principaux indicateurs qui caractérisent le développement et les enjeux de la filière méthanisation : type et nombre d’installations, type et quantité d’intrants, production et efficacité énergétique, mode de gestion des digestats, dynamique de la filière, etc.

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