Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, À Davos, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, s'est exprimée sans détour sur l'économie déclinante de l'UE.
« Nous avons beaucoup d’atouts, mais nous nous tirons souvent une balle dans le pied, parce que nous n’achevons pas le travail que nous avons entrepris », a-t-elle déploré.
L'ancienne ministre de l'Économie, sous le gouvernement de François Fillon, considère que l’aversion des Européens pour la prise de risques explique la situation économique actuelle du continent, qui s’illustre par la hausse des prix de l’énergie et par la faiblesse de la demande intérieure.
La présidente de la BCE, auparavant directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), exhorte les décideurs européens à supprimer les obstacles au commerce et à l’investissement en approfondissant l’Union des marchés de capitaux, actuellement au point mort, pour stimuler la compétitivité.
Selon la Commission européenne, une union financière digne de ce nom pourrait débloquer 470 milliards d’euros d’investissements privés supplémentaires par an.
Christine Lagarde espère surtout que la réélection de Donald Trump à la tête des États-Unis permettra de faire sortir l'Europe de sa « propre paresse » et de sa « bureaucratie ». Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |