Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, À l'occasion du Forum économique mondial (20-24 janvier) à Davos, en Suisse, qui réunit chaque année des personnalités influentes de la sphère économique et financière, des responsables politiques et des intellectuels du monde entier, la présidente de la Commission européenne a prononcé hier un discours adressé en filigrane aux États-Unis de Donald Trump.
Le même jour, le président américain a réitéré son intention d’ériger des barrières commerciales avec l’Europe.
Tout en opposant les politiques de protectionnisme à l’enthousiasme pour la mondialisation qui prévalait au début du siècle, Ursula von der Leyen a rappelé que des millions d’emplois américains dépendent du commerce européen.
« Les entreprises européennes emploient aux États-Unis 3,5 millions d’Américains, et un autre million d’emplois américains dépendent directement du commerce avec l’Europe », a-t-elle chiffré.
Son discours n'a pas seulement servi à envoyer des signaux à Donald Trump et ses projets protectionnistes, mais aussi à pointer les distorsions commerciales chinoises.
En 2024, en réponse aux subventions accordées par Pékin sur les véhicules électriques chinois pour réduire artificiellement le coût de leurs exportations, la Commission a augmenté les droits de douane sur ces produits.
« Aujourd’hui, certains parlent d’un deuxième choc chinois — à cause de la capacité de surproduction soutenue par l’État [...] Il est temps d’établir une relation plus équilibrée avec la Chine, dans un esprit d’équité et de réciprocité », a défendu la présidente de l'exécutif européen. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |