| | | | Ils font plus que tirer la sonnette d’alarme, ils montent au créneau. Médecins, infirmiers, spécialistes... Sur les plateaux de télévision ou à la radio, ils mettent en cause les décisions gouvernementales dans la gestion de la crise sanitaire du coronavirus. Et de façon bien plus visible depuis que l’exécutif a haussé le niveau en termes de mesures contraignantes. Après le maintien controversé du premier tour des élections municipales, les critiques portent désormais sur les mesures de confinement annoncées par le président et jugées (très) insuffisantes. |
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| | | | | “Un ami est décédé il y a 48 heures. Avons-nous le droit de nous rendre à son enterrement?”. Invité du journal télévisé de France 2 de 20H mardi 17 mars, Édouard Philippe a répondu à plusieurs questions de Français sur les mesures de confinent pour freiner le coronavirus, dont celle-ci. Depuis Matignon, le premier ministre a reconnu que sa réponse allait être “terrible à entendre” avant d’expliquer qu’il se devait “d’être à la hauteur des fonctions qu’(il) occupe et donc répondre ‘non’.” |
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| | | | | Édouard Philippe assume. Alors qu’Agnès Buzyn a lâché une “bombe”, dénonçant une “mascarade” dans la tenue des élections municipales malgré le coronavirus, le Premier ministre a défendu sa position sur le plateau de France2. Il a déclaré que le maintien du premier tour était “parfaitement assumé, sur des motifs scientifiques”. Confirmant avoir été alerté par l'ancienne ministre de la Santé, il a fait valoir qu'”à l’époque beaucoup de médecins n’étaient pas d’accord avec elle”. |
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| | | | | “C’est encore une bonne soirée” pour Joe Biden. L’ancien vice-président américain a cimenté mardi 17 mars son statut de grand favori pour l’investiture démocrate face à son rival Bernie Sanders en remportant les trois primaires du jour en Floride, dans l’Illinois et dans l’Arizona, au terme d’une journée électorale plombée par l’anxiété due au coronavirus. De son côté Donald Trump est devenu, sans surprise, le candidat désigné du parti républicain après avoir obtenu le nombre de délégués nécessaires. |
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| | | | | Le laboratoire français Sanofi s’est dit prêt à offrir aux autorités françaises des millions de doses de l’anti-paludique Plaquenil, pouvant traiter potentiellement 300.000 malades, après des essais jugés “prometteurs” auprès de patients atteints du Covid-19. Selon une étude menée par le directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille sur 24 patients atteints du coronavirus, six jours après le début de la prise de Plaquenil, le virus avait disparu chez trois quarts des personnes traitées. |
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| | | | | Confinés mais bien organisés. De nombreux Français s’étaient donné rendez-vous à leurs fenêtres mardi 17 mars à 20 heures afin de remercier le personnel soignant qui lutte contre le coronavirus. Ils se sont d’abord réunis sous le “hashtag” “on applaudit” sur Twitter avant de se retrouver à leurs fenêtres et balcons, aux quatre coins de la France. En Corse, à Paris, Marseille, Lyon ou encore Toulouse, des résidences entières ont vibré pendant quelques minutes sous les applaudissements. |
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