l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 18 Avril
Le mardi de la 2e semaine de Pâques
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Bse Marie de l'Incarnation , Bse Sabine Petrilli |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,7b-15.
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. |
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » |
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » |
Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? |
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. |
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? |
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. |
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, |
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942) |
« Afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle »
Mon Seigneur et mon Dieu, |
tu m'as guidée sur un long chemin obscur, pierreux et dur. |
Mes forces semblaient souvent vouloir m'abandonner, |
je n'espérais presque plus voir un jour la lumière. |
Mon cœur se pétrifiait dans une souffrance profonde |
quand la clarté d'une douce étoile se leva à mes yeux. |
Fidèle, elle me guida et je la suivis |
d'un pas d'abord timide, plus assuré ensuite. |
J'arrivai enfin devant la porte de l'Église. |
Elle s'ouvrit. Je demandai à entrer. |
Ta bénédiction m'accueille par la bouche de ton prêtre. |
À l'intérieur des étoiles se succèdent, |
des étoiles de fleurs rouges qui me montrent le chemin jusqu'à toi... |
Et ta bonté permet qu'elles m'éclairent dans mon chemin vers toi. |
Le mystère qu'il me fallait garder caché au profond de mon cœur, |
je peux désormais l'annoncer à haute voix : |
Je crois, je confesse ma foi ! |
Le prêtre me conduit aux marches de l'autel, |
j'incline le front, |
l'eau sainte coule sur ma tête. |
Seigneur, est-il possible à quelqu'un de renaître |
une fois écoulée la moitié de sa vie ? (Jn 3,4) |
Tu l'as dit, et c'est pour moi devenu réalité. |
Le poids des fautes et des peines de ma longue vie m'a quittée. |
Debout, j'ai reçu le manteau blanc placé sur mes épaules, |
symbole lumineux de la pureté ! |
J'ai porté à la main le cierge dont la flamme annonce |
qu'en moi brûle ta vie sainte. |
Mon cœur est désormais devenu la crèche qui attend ta présence. |
Pour peu de temps ! |
Marie, ta mère, qui est aussi la mienne, m'a donné son nom. |
À minuit elle dépose en mon cœur son enfant nouveau-né. |
Oh ! nul cœur humain ne peut concevoir |
ce que tu prépares à ceux qui t'aiment (1Co 2,9). |
Tu es à moi désormais et jamais plus je ne te quitterai. |
Où que puisse aller la route de ma vie, tu es auprès de moi. |
Rien jamais ne pourra me séparer de ton amour (Rm 8,39). |
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