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Vendredi 5 Juillet
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St Antoine-Marie Zaccaria , BBx Georges Nichols En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)
ermite et missionnaire au Sahara
Sur l’Évangile (Œuvre spirituelle, anthologie ; Éd. du Seuil, 1958 ; p. 189-190)


Aimer les membres malades du Christ

« Apprenez ce que veut dire : Je veux la miséricorde et non le sacrifice… Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. » (Mt 9, 13) Être miséricordieux, incliner son cœur vers toutes les misères, celles du corps, et plus encore celles de l’âme, car les maladies de l’âme sont infiniment plus graves que tous les maux du corps, menaçant la vie et le bonheur d’un membre du Christ non pour quelques années, mais pour l’éternité… Ne pas s’attacher à soigner les brebis grasses, propres et dociles, abandonnant les galeuses à leur malheureux sort, mais aimer tous les hommes pour Dieu leur Père et leur Sauveur et donner ses soins surtout aux malades, aux pécheurs, puisqu’ils en ont bien plus besoin.
Jésus nous donne son corps entier à aimer ; tous ses membres méritent de notre part un égal amour, comme étant tous siens : les uns sont sains, les autres malades : si tous doivent être aimés également, les membres malades réclament tous nos soins, mille fois plus que les autres : avant de oindre les autres de parfums, soignons ceux qui sont blessés, meurtris, malades, c’est-à-dire tous ceux qui ont des besoins dans leur corps ou dans leur âme, surtout ces derniers, et surtout, surtout les pécheurs… Nous pouvons faire du bien à tous les hommes sans exception, par nos prières, nos pénitences, notre propre sanctification.
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