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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 19 Juillet
Seizième dimanche du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Ambroise Autpert , St Symmaque |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,24-43.
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. |
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. |
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. |
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” |
Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” |
Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. |
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” » |
Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. |
C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » |
Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » |
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, |
accomplissant ainsi la parole du prophète : ‘J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.’ |
Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » |
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; |
le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. |
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. |
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. |
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; |
ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. |
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430) |
« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père »
« Quand ce qui est périssable en nous deviendra impérissable, quand ce qui est mortel revêtira l'immortalité » (1Co 15,54), alors ce sera la douceur parfaite, la jubilation parfaite, une louange sans fin, un amour sans danger. (...) Et ici-bas ? N'y goûterons-nous aucune joie ? (...) Assurément, on trouve ici-bas de la joie ; nous goûtons ici-bas dans l'espérance de la vie future une joie dont nous serons pleinement rassasiés dans le ciel. |
Mais il faut que le blé ait beaucoup à supporter au milieu de l'ivraie. Les grains sont mêlés à la paille et le lys grandit au milieu des épines. (...) En effet, qu'a-t-on dit à l'Église ? « Comme le lys au milieu des épines, ainsi ma bien-aimée au milieu des jeunes filles » (Ct 2,2). « Au milieu de mes filles », est-il dit, et non parmi les étrangères. Ô Seigneur, quelles consolations donnes-tu ? Quel réconfort ? Ou plutôt quel effroi ? Tu appelles épines tes propres filles ? Épines elles sont, répond-il, par leur conduite, mais filles par mes sacrements. (...) |
Mais où devra donc se réfugier le chrétien pour ne pas gémir au milieu de faux frères ? Où ira-t-il ? Que fera-t-il ? Fuira-t-il au désert ? Les occasions de chute l'y suivront. Se séparera-t-il, lui qui progresse bien, jusqu'à ne plus supporter aucun de ses semblables ? Mais, dites-moi, lui, avant sa conversion, si personne n'avait voulu le supporter ? (...) Si donc, sous prétexte qu'il progresse, il ne veut supporter personne, par ce fait même il est évident qu'il n'a pas encore progressé. Écoutez bien ces paroles : « Supportez-vous les uns les autres avec amour. Ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix » (Ep 4,2-3). N'y a-t-il rien en toi qu'un autre n'ait à supporter ? |
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