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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Vendredi 3 Décembre
Le vendredi de la 1ère semaine de l'Avent
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St François-Xavier , Bx Jean Nepomucène |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,27-31.
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » |
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » |
Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » |
Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » |
Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022) |
« Alors leurs yeux s'ouvrirent »
Maître, ô Christ, Maître qui sauves les âmes, |
Dieu, Maître de toutes les Puissances visibles et invisibles, |
parce que Créateur de tout ce qui est dans le ciel, |
et de ce qui existe au-dessus du ciel, |
de ce qui est sous la terre, |
mais aussi de ce qui est sur la terre. (...) |
Tu tiens tout dans ta main, |
car c'est ta main, ô Maître, cette grande puissance |
qui accomplit la volonté de ton Père, |
qui forge, réalise, crée |
et dirige nos vies de manière inexprimable. |
C'est elle donc qui m'a créé moi aussi |
et du néant m'a fait venir à l'être. |
Et moi, j'étais né dans ce monde |
et je t'ignorais totalement, toi le bon Maître, |
toi mon créateur, toi qui m'as façonné, |
et j'étais dans le monde comme un aveugle |
et comme sans Dieu, car j'ignorais mon Dieu. |
Alors en personne tu as eu pitié, tu m'as regardé, |
tu m'as converti, ayant fait briller ta lumière dans mon obscurité, |
et tu m'as attiré vers toi, ô Créateur. |
Et après m'avoir arraché du fond de la fosse (...) |
des désirs et des plaisirs de cette vie, |
tu m'as montré le chemin, tu m'as donné un guide |
pour me conduire vers tes commandements. |
Je le suivais, je le suivais, sans souci (...). |
Mais aussi, quand je te voyais, toi, le Bon Maître |
là avec mon guide et avec mon Père, |
j'éprouvais un amour, un désir indicibles. |
J'étais au-delà de la foi, au-delà de l'espérance |
et je disais : « Voici que je vois les biens à venir (cf He 10,1), |
il est là, le Royaume des cieux. |
Je vois sous mes yeux ‘ces biens que l'œil n'a pas vus |
et dont l'oreille n'a pas entendu parler’ » (Is 64,3; 1Co 2,9). |
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