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Amazon: les places sont chères au soleil

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Amazon est envahi de contenus sponsorisés. C'est le (gentil) constat posé la semaine dernière par CNBC : « Désormais, il peut y avoir jusqu'à 6 produits sponsorisés qui apparaissent avant les résultats organiques (contre 2 ou 3 auparavant) », relate l'article. Cet ajout d'annonces de produits sponsorisés en haut des résultats de recherche se réalise au préjudice de l'organique. « Il y a de moins en moins de résultats de recherche organiques sur la page, ce qui signifie de plus en plus que la seule façon d'y accéder  [pour un marchand] est d'acheter [des liens sponsorisés] », explique Jason Goldberg, directeur de la stratégie commerciale de la société de publicité Publicis.

Une stratégie agressive...

Cette augmentation de la publicité sur Amazon nuit à l'expérience utilisateur : « Lorsque vous recherchez une marque spécifique, vous devez maintenant passer devant une tonne de publicités hors marque, ce qui rend plus difficile de trouver ce que vous voulez », constate Allan Fromen, spécialiste tech.

Qui fait monter les prix !

Face à la concurrence des entreprises, les places au sommet se font chères : le coût moyen par clic sur une annonce de recherche Amazon est passé de 86 cents l'année dernière à 1,27 dollar aujourd'hui. Amazon affirme que les annonces sont "facultatives" pour les marques, « mais - tout comme Google - vous ne voulez pas être enterré à la page 4 des résultats de recherche », analyse The Hustle.

Selon l'agence de marketing numérique Merkel, les annonces de produits sponsorisés représentaient environ 73% des dépenses publicitaires des détaillants sur Amazon au deuxième trimestre 2021.

À elle seule, l'activité publicitaire d'Amazon représente près de 2,5 fois les revenus combinés de Snap, Twitter, Roku et Pinterest. Depuis 2018, le géant du commerce électronique a dépassé Microsoft pour devenir la troisième plus grande plateforme publicitaire des États-Unis, derrière Google et Facebook.
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JUNGLE STORIES
NL2 - Le marché publicitaire connaît une nette reprise

Le marché publicitaire connaît une nette reprise

C'est le résultat du Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) sur le 1er semestre 2021, mené par l'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP), France Pub et Kantar. L'étude montre que le marché global de la communication devrait atteindre 30,4 milliards d'euros en 2021 et effacera ainsi plus de la moitié des pertes de 2020, qui s'élevaient à 7,3 milliards d'euros. Tour d'horizon avec Florence Dore, directrice Marketing & Communication de Kantar division Media France.

Crédit photo - David Lebrun / imageaste.fr
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illustration de fougéres
UN PAVÉ DANS LA JUNGLE
C'est une démarche plutôt inhabituelle pour Facebook. Dans un billet de blog, publié par Graham Mudd, vice-président du marketing produit, la plateforme reconnaît les difficultés auxquelles font désormais face les experts marketing pour mesurer l'efficacité des publicités diffusées sur Facebook. « Ces difficultés sont apparues après qu'Apple a mis en place la transparence du suivi des applications dans le cadre d''iOS 14.5, qui demande aux utilisateurs d'iPhone d'accepter que leurs activités soient suivies par les applications qu'ils ont installées », contextualise Digiday.

Pourquoi c'est un pavé ? Ces changements devraient avoir un impact plus important que prévu sur ses revenus : « Nous nous attendons à ce que l'impact des changements des plateformes, notamment les récentes mises à jour d'iOS, soit plus important au troisième trimestre qu'au deuxième trimestre », reconnaît Graham Mudd. Facebook estime qu'il a sous-évalué le nombre de conversions sur les appareils iOS d'environ 15 %. C'est ballot.
UN FORMAT À LA LOUPE
Samedi 24/09/2021 - NL4 FORMAT
Un an après avoir quitté son emploi chez The Verge, le journaliste tech Casey Newton fait le bilan de sa première année à la tête de Platformer, sa newsletter créée sur Substack. Cet exercice de transparence, publié sur son blog, livre quelques idées sur la gestion d'une newsletter payante indépendante. On y apprend que les captures d'écran de ses newsletters payantes sur Twitter sont ses meilleurs atouts pour inciter les internautes à s'abonner : « Les tweets sont la seule façon pour un Substack de se développer. Je suis sérieux à 85 % quand je dis ça », écrit-il. 

Il insiste également sur l'importance de Sidechannel, une salle de rédaction virtuelle créée sur Discord avec sept journalistes tech indépendants (dont on vous parlait ici) : « Un Discord est un super pouvoir que les journalistes peuvent s'octroyer », avance-t-il. Outre l'avantage commercial – l'outil sert à la conversion des abonnés payants –, il lui permet de recevoir des retours réguliers de la part de ses lecteurs : « Des critiques de bonne foi sur des papiers, des liens que je devrais lire. » 

Aujourd'hui, la newsletter compte 49 604 personnes inscrites sur la liste gratuite, contre 24 000 un an auparavant. Cette croissance rapide s'explique par un travail journalistique de fond : « Les pics les plus importants d'inscriptions gratuites et payantes sont survenus après la publication de mes meilleurs reportages. » 

Autre leçon assimilée durant cette année formatrice : les lecteurs de Platformer « détestent les interviews ». Au cours de l'année écoulée, Casey Newton a réalisé des entretiens avec le gratin de la tech, de Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, à Evan Spiegel, PDG de Snap, en passant par Adam Mosseri, responsable d'Instagram. « Ce que j'ai appris, c'est que presque personne ne devient un abonné payant parce qu'il a aimé une interview. (Il est possible que mes interviews soient mauvaises !) », souligne Casey Newton.
LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE
Samedi 24/09/2021 - NL5 ON AURAIT AIME FAIRE
Après seize ans au pouvoir et quatre mandats successifs, Angela Merkel tire sa révérence. Les élections fédérales en Allemagne, qui auront lieu le 26 septembre, se feront sans elle. À cette occasion, le Reuters Graphics propose un joli format intitulé « The making of Angela Merkel », mixant images illustrées et courts paragraphes sur fond noir. Les journalistes Paul Carrel et Samuel Granados retracent le parcours de la chancelière, de son enfance dans une petite ville appelée Templin à la direction de l'Allemagne pendant la pandémie. A la façon des contes pour enfants, mais un peu flippant.

LE CONTENU QU'ON A AIMÉ FAIRE
Samedi 24/09/2021 - NL7 ON A AIME FAIRE

Franck Sebag, Partner EY accueillait Jonathan Anguelov, co-fondateur et General Manager d'Aircall dans le 7e opus de son podcast « Grow Fast Now What ». L'ambition de la société ? Construire la téléphonie de demain. La pépite tech a récemment rejoint le cercle très fermé des licornes françaises, après avoir levé 100 M€ en juin dernier. Ensemble, ils ont parlé des enjeux de l'hypercroissance. Un podcast produit par Story Jungle. 

UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE
A l'occasion de la sortie du film Boîte noire, Konbini a eu la bonne idée d'interroger Pierre Niney pendant... cinquante minutes ! L'acteur partage, avec beaucoup de naturel, son rapport au théâtre, à la comédie et au drame, à l'art de l'improvisation, aux critiques (pas toujours tendres notamment de la part des Inrocks). Il livre également quelques anecdotes savoureuses : après une panne de réveil, l'acteur a failli perdre 25 000 euros... On vous laisse découvrir ici pourquoi. 

Et sinon c'est une des séries les plus populaires sur Netflix cette semaine. La série sud-coréenne « Squid Game » met en scène des citoyens au bord de la faillite, acceptant de jouer à des jeux d'enfants...mortels, pour faire fortune. Glaçant.


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