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N° 170

Il faut bien le dire

Rentrée sous haute surveillance...

Chaque été c’est la même chose, on nous annonce une rentrée particulièrement difficile. Mais cette année, dirait un célèbre humoriste, on a l’impression que les difficultés de l’année prochaine sont déjà là. 

Effectivement les préoccupations ne manquent pas. La liste est longue : reprise de la pandémie, risque de reconfinement, disparition d’entreprises et des emplois qui vont avec, chômage record, dette publique record, tous les ingrédients d’une rentrée historiquement difficile sont réunis. 

Alors face à ces vrais sujets éminemment sérieux, les mesures sanitaires à respecter dans les entreprises, les écoles, les espaces clos, les rassemblements de toute sorte, et même peut-être les espaces publics… autant dire partout, paraissent bien supportables. Certes elles ne vont pas faciliter la vie quotidienne des personnes, notamment des salariés et des apprenants de tous âges, mais elles sont bien peu de chose au regard des dangers dont elles sont censées nous préserver.

Philippe PELVET

RECHERCHE D'EMPLOI

Et si râter un entretien était finalement une bonne chose ?

Cet article de Welcome to the Jungle s’adresse à tous ceux dont le CV est régulièrement sélectionné pour des entretiens mais dont le parcours s’arrête là. Plutôt que de prendre ces entretiens infructueux comme autant d’échecs personnels, le rédacteur, Alexandre Nessler, propose de les voir de façon positive et d’en tirer des enseignements utiles pour la suite de sa recherche d’emploi. Cela commence par apprendre à accepter ses erreurs, puis à  considérer les entretiens comme des sources d’enrichissement personnel afin d’acquérir une meilleure aisance et une plus grande sérénité et surtout de gagner confiance en soi. L’auteur va même jusqu’à conseiller de passer des entretiens pour des postes moyennement motivants et d’en retirer l’expérience nécessaire pour ne pas passer à côté du poste de ses rêves. Et de conclure que « le plus important, en particulier au début de recherche, c’est de se lancer, tout simplement ».

VIE AU TRAVAIL

Comment bien communiquer à l'écrit pour éviter les conflits et les quiproquos ?

Avec le travail à distance, bien communiquer à l’écrit est devenu essentiel. La diminution, voire l’absence, des contacts physiques ont fait exploser les emails et messages internes. L’utilisation de l’écrit a donc retrouvé une importance qu’il avait perdue avec la multiplication des réunions physiques, formelles ou informelles. Certes les visioconférences se sont multipliées, mais l’écrit s’est aussi affirmé comme « un moyen de communication majeur dans les échanges professionnels ». Et puis ne reste-t-il pas le meilleur outil pour structurer son propos et garder des traces ? Dans cet article de Welcome to the Jungle qui a mobilisé une chercheuse en sciences du langage, une ethnologue et une sémiologue, on trouvera les meilleurs conseils pour parfaire sa communication à l’écrit.

RECRUTEMENT

Le site web comme élément clé du recrutement

Pour les entreprises qui peinent à recruter, attirer les candidats et leur donner envie de travailler pour elles sont deux enjeux majeurs. « La faute (souvent) à une image vieillissante et à un marché concurrentiel » selon cet article du Journal du Net qui propose quelques techniques simples pour faire de son site web un « outil redoutable » de recrutement. Savoir mobiliser les plateformes de recrutement, optimiser le référencement de son site, soigner sa marque employeur en mettant en avant les bons arguments professionnels mais aussi personnels, sont les axes clés à travailler pour attirer l’attention et séduire de futurs talents. En quelques lignes l’article indique comment y parvenir.

ORGANISATION DU TRAVAIL / MANAGEMENT

La dématérialisation, l'une des priorités de la DRH en sortie de crise

Dans cet article du n°2939 de Tribune Verte, on découvre que beaucoup d’activités RH sont aujourd’hui dématérialisables. Cela a commencé par le bulletin de paye et le contrat de travail, mais bien d’autres process peuvent  être aussi dématérialisés : les arrêts de travail, les demandes de formation, les évaluations annuelles, les demandes de congés et les notes de frais. Les avantages sont multiples : réduction des dépenses de fonctionnement et de l’empreinte carbone, facilité d’utilisation, accessibilité des documents, amélioration de l’image employeur auprès des jeunes…  La crise sanitaire a accéléré la prise de conscience  en faveur de cette dématérialisation, même si celle-ci rencontre encore des freins organisationnels et même psychologiques auprès des employeurs, alors qu’elle est plutôt plébiscitée par les salariés.

LE METIER DU MOIS

Chargé de mission développement local

Le chargé de mission développement local est avant tout un animateur qui met en place sur un territoire des projets destinés à y faire prospérer l'économie. Travaillant en étroite collaboration avec les acteurs majeurs de la région (agriculteurs, entreprises, collectivités territoriales), il anime de nombreuses réunions et intervient à toutes les étapes des projets (de l'élaboration du cahier des charges à la recherche de financement). Il connait parfaitement son territoire et ses acteurs, propose des actions nouvelles et a le souci de fédérer autour de lui pour les faire aboutir. Souvent de formation ingénieur agronome ou agricole, il peut aussi justifier d'un diplôme de 2ème ou 3ème cycle en développement local.

La fiche métier d'agrorientation

Témoignages…

Murielle Della Vedova, chargée de mission au Parc des écrins

Après un DEA (Master 2) en écologie complété par une formation professionnelle en développement rural, Muriel commence sa carrière à l’Adasea (Association Départementale d’Aménagement des Structures d’Exploitations Agricoles) des Hautes Alpes, où elle s’occupe des questions agri-environnementales.

Puis elle rejoint le Parc National des Ecrins, d’abord en CDD, avant d’intégrer la fonction publique comme Ingénieur Agriculture Environnement et d’y occuper le poste de chargée de mission agriculture-pastoralisme. « Un poste qui n’a cessé d’évoluer, notamment avec l’arrivée en 2010 du loup dans le massif » précise-t-elle. Aujourd’hui ses missions se répartissent entre la gestion des aides aux éleveurs pour prémunir les troupeaux des dégâts causés par l’animal, les questions relatives à la gestion et la préservation des milieux (Mesures Agri Environnementales, diagnostics pastoraux...), ainsi que l’acquisition de références sur la problématique « alpage et changement climatique ». Pour conduire ces activités, Muriel avoue : « je passe pas mal de temps au bureau, au téléphone avec les éleveurs et les partenaires, mais je participe aussi à des réunions sur le terrain avec eux ». « J’aime la diversité de mon travail et  le contact avec les agriculteurs » indique-t-elle avant d’ajouter : « agir pour l’environnement et pour une certaine agriculture est pour moi une source de satisfaction ». Quant aux  qualités requises pour réussir dans son métier, Muriel n’hésite pas à placer en premier« le goût de travail en équipe, la diplomatie, mais aussi l’humilité et la simplicité indispensables pour se faire accepter des éleveurs ».

FORMATION

Agroalimentaire : des masters très développement durable

Produire dans le respect des nouvelles normes environnementales est une des priorités du Contrat Stratégique de la filière agroalimentaire signé en 2018 entre les Ministères de l’Agriculture, de l’Economie et des finances, et les représentants du secteur. Cette orientation ne peut qu’attirer « des étudiants motivés par l’idée de produire les aliments de demain, sains et durables, qui composeront nos assiettes » explique cet article de Futura Planète consacré aux Bac +5 dédiés à l’agroalimentaire dans les grandes écoles ou à l’Université. Y sont notamment présentés les 5 meilleurs masters spécialisés dans le management des industries agroalimentaires, avec leurs débouchés on ne peut plus variés (commercial, R&D, qualité, environnement…).

INFORMATIONS SOCIALES

Evolution de l'indemnisation de l'activité partielle

Depuis le déconfinement la plupart des secteurs de l’économie ont pu reprendre une activité. Cette reprise ne pouvant être souvent que progressive, les pouvoirs publics ont maintenu le dispositif d’activité partielle, l’objectif étant de maintenir dans l’emploi tous les salariés. Ce dispositif permet aux entreprises de verser au salarié une indemnité prise en charge par l’Etat et l’Unedic. Depuis le 1er juin les conditions de cette prise en charge sont les suivantes : 

1/  L’indemnité versée au salarié est inchangée : pendant l’activité partielle, il perçoit 70 % de sa rémunération brute (environ 84 % du salaire net), et au minimum le SMIC net.

2/ La prise en charge de cette indemnité par l’Etat et l’Unédic sera de 85 % de l’indemnité versée au salarié, dans la limite (inchangée) de 4,5 SMIC. Les entreprises seront ainsi remboursées de 60 % du salaire brut, au lieu de 70 % précédemment. Toutefois cette diminution épargne les secteurs très fortement impactés par la crise (tourisme, restauration, culture). 

Pour en savoir plus

VIENT DE PARAITRE

Etudier à l'étranger

Avec la crise sanitaire une entreprise sur quatre a dû renoncer à ses recrutements et une sur deux les a réduits. Parallèlement deux étudiants sur trois déclarent que leur principale inquiétude est la difficulté à trouver du travail. Tels sont les premiers enseignements de l’enquête réalisée par Jobteaser lors du confinement, auprès d’entreprises et de jeunes talents. Cette situation conduit inévitablement ces derniers à revoir leur vision de l’avenir en repensant leur orientation et en changeant leurs intentions à court terme. L’enquête révèle notamment que la moitié des jeunes interrogés envisage de se lancer dans du bénévolat pour surmonter la crise. 

SUR INTERNET

Deux MOOC pour orienter les lycéens

Dans son numéro 2939, Tribune Verte, le bimensuel de l’Apecita, dévoile l’existence de formations en ligne susceptibles d’intéresser les jeunes attirés par les métiers du vivant, de l’environnement et de l’aménagement du territoire et qui souhaitent mieux les connaitre. Il s’agit de deux MOOC (Massive Open Online Course) réalisés par les équipes d’Agreenium, l’Institut Agronomique, Vétérinaire et Forestier de France, regroupant 14 établissements d’enseignement supérieur agricole et 4 instituts de recherche. Même si elles sont conçues prioritairement pour les lycéens, ces deux formations entièrement gratuites s’adressent au grand public, sans prérequis (adultes en réorientation, parents d’élèves, équipes éducatives…). Elles s’organisent en quatre  séquences, ou semaines, représentant chacune 1h30 d’activité. La prochaine session aura lieu en novembre.

L'article de Tribune Verte
MOOC Les métiers du vivant
MOOC Les métiers de l'environnement et de l'aménagement du territoire

SALONS

Tech&Bio
Les 9 et 10 septembre à Villers Paters

Salon du végétal 100 % digital
Les 14 et 15 septembre

La terre est notre métier
Les 22 et 23 septembre à Retiers

Med'agri
Du 13 au 14 octobre à Avignon

Agrimax
Du 20 au 22 octobre à Metz

Il faut bien en rire aussi…

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