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N° 175

Il faut bien le dire

Faire autre chose. Pourquoi pas ?

Il parait que la reconversion a le vent en poupe. La Covid-19 aurait donné des idées de changement à de nombreux salariés. Certes attendons les chiffres ; de l’intention à la concrétisation, il y a parfois un fossé. Surtout que, quand la tempête gronde, ce n’est pas vraiment le moment de quitter le navire.

Mais il n’en est pas moins vrai que les conséquences, surtout les psychiques, de la crise sanitaire peuvent conduire à s’interroger sur son avenir professionnel, sur l’intérêt porté à son travail et sur la pertinence de la célèbre formule « on ne vit qu’une fois ». On comprend alors que cette période si particulière soit l’occasion de tout remettre en cause, de ressusciter les rêves enfouis, de mettre sa vie en conformité avec ses valeurs et ses goûts, bref de changer d’horizon. Rien de plus compréhensible.

On savait bien que le temps où l’on fait toute sa carrière dans la même entreprise est révolu. Que le changement régénère. Que donner du sens à son travail était devenu important. 

En revanche, on ne se doutait pas qu’un minuscule virus, par la taille, pourrait agir comme booster de reconversion. Décidément, il n’a pas fini de nous étonner.

Philippe PELVET

RECHERCHE D'EMPLOI

Comment devenir un pro du reseautage ?

C’est ce que propose Lucile Quillet dans un article paru tout récemment sur le site Welcome to the Jungle. Le réseautage, activité qui consiste à créer, élargir et entretenir un réseau de personnes, est devenu avec les réseaux sociaux une arme redoutable pour trouver un emploi.

Il serait donc dommage de s’en dispenser. Pourtant encore trop de candidats hésitent à se lancer, pensant que réseauter c’est « vendre son âme au diable » ou parce que leur timidité et leur modestie les empêchent de « lâcher prise et de se jeter dans le bain ». En quelques lignes, l’auteure développe les arguments en faveur du réseautage et surtout donne les premiers conseils avant de s’y engager, mais sans oublier de rappeler dans sa conclusion que « Le réseautage, c’est comme le jardinage : il faut être patient, arroser ses plantes sans s’attendre à les voir donner des fruits immédiatement ».

VIE AU TRAVAIL

Burn out : comment repérer les signes avant-coureurs chez vos collaborateurs

Ce mal du siècle, qui touche davantage les managers, s’est particulièrement propagé cette année avec la crise sanitaire, source d’anxiété, d’incertitude et de nouvelles contraintes liées au travail à distance.

Perte du sommeil, fatigue physique importante, troubles de l’attention et de la concentration, émotivité exacerbée, repli sur soi sont les signes annonciateurs les plus connus du burn out, ou syndrome d’épuisement professionnel. Mais ce ne sont pas les seuls et on trouvera une présentation plus exhaustive de ces symptômes dans un article d’HelloWorkplace publié fin 2020.  L’auteure y livre également quelques solutions pour éviter à ses salariés de sombrer dans ce trouble dépressif.

RECRUTEMENT

Le recrutement boomerang

Il consiste à recruter un ancien salarié qui est parti de l’entreprise pour diverses raisons et qui décide d’y revenir. Il semblerait que cette situation n’a rien d’exceptionnel et a plutôt tendance à se développer.

D’après une étude, cela concerne aujourd’hui 15 % des recrutements et 40% des salariés avouent ne pas être opposés à un retour chez un ancien employeur. Les avantages du recrutement boomerang sont multiples : adhésion en connaissance de cause à la culture de l’entreprise, intégration facilitée, apport de nouvelles compétences acquises par les expériences récentes, motivation accrue, réduction des coûts de recrutement, impact positif sur les collègues et la marque employeur… Mais si son développement correspond aujourd’hui à une tendance lourde, c’est parce que les mentalités ont changé ; l’attachement à l’entreprise est moindre, le marché du travail est plus flexible et la guerre des talents fait rage.  Il reste néanmoins encore beaucoup d’employeurs réfractaires à la simple idée de réembaucher un salarié qui a « osé » quitter l’entreprise ; ils devront réviser leur position.

Pour en savoir plus

ORGANISATION DU TRAVAIL / MANAGEMENT

Les 7 grands chantiers RH pour 2021

Dans beaucoup d’entreprises, la crise sanitaire a profondément perturbé l’organisation interne, le management, le rapport au travail. Avec des salariés dispersés, en télétravail ou sur site, mais aussi souvent fragilisés psychologiquement, il faut recréer l’esprit collectif, rassurer et motiver. Pour cela, les managers doivent faire preuve d’empathie, d’adaptabilité, et même d’inventivité.  On trouvera dans cet article paru sur « My Happy Job » sept axes de réflexion pour aborder la nouvelle année. Il y est notamment question de résilience collective, d’une approche revisitée de la formation et de la mobilité interne, de nouvelles compétences humaines (soft skills) à développer, mais aussi de compensations et avantages à imaginer avec le télétravail, et enfin de « vulnérabilité » du manager.

LE METIER DU MOIS

Chargé(e) de vérification des intrants

Ce métier s’exerce au sein d’un organisme certificateur en agriculture biologique. Il consiste à répondre aux demandes volontaires des fabricants d’intrants agricoles (fertilisants, produits phytosanitaires, additifs alimentaires du bétail…) qui souhaitent apporter la preuve à leurs clients que leurs produits sont compatibles avec l’agriculture biologique. Pour cela, le (la) chargé(e) de vérification des intrants vérifie la conformité des intrants selon le référentiel d’agriculture biologique UE (Europe), NOP (USA) et/ou JAS (Japon) via une revue documentaire (vérification de la composition, des garanties et des processus d’obtention des ingrédients). Mais il peut aussi être amené à venir en appui à des prestations d’audit, de conseil et de formation auprès d’entreprises. Pour exercer ce métier, une formation Bac +2/3 en agriculture ou en agronomie est nécessaire, même si une expérience de quelques années dans le domaine agricole peut suffire. Les principales qualités requises sont la rigueur pour le respect des processus, la curiosité pour la découverte de nouveaux produits, sans oublier les qualités relationnelles indispensables avec les clients. La connaissance de langues étrangères (anglais, espagnol) est également appréciée pour ce poste car le chargé est amené à échanger avec des clients du monde entier et avec les filiales internationales du groupe. Des possibilités d’évolution au sein même de l’organisme certificateur existent, notamment en accédant à des fonctions de certification, d’audit ou de conseil. 

Ecocert recrute un(e) technicien(ne) agricole - vérification intrants

Témoignages…

Béatrix Béziat, manager de certification Intrants & Ingrédients chez Ecocert

Béatrix a toujours été attirée par l’environnement et le développement durable. Durant ses études d’ingénieur agronome à l’ENSA de Toulouse, elle choisit la spécialisation agroécologie, dont elle avoue avoir apprécié « la double dimension environnementale et sociale ».

A l’issue de ses études, elle part au Pérou en service civique pendant un an pour accompagner un groupe d’agricultrices dans le développement de l’agroécologie. De retour en France, l’INSERM de Bordeaux lui confie pendant deux ans une étude sur l’exposition des agriculteurs aux pesticides sur la culture de la pomme. Après cette expérience dans la recherche, elle se tourne vers l’agriculture biologique qui représente pour elle la « finalité de l’agroécologie ». ECOCERT, le leader français de la certification de produits biologiques, la recrute en 2018 en tant que chargée de vérification intrants. « Ce métier m’a permis de faire le lien entre mes études et mes expériences de terrain et de recherche » explique-t-elle. Au bout d’un an, sa connaissance du métier l’amène à travailler sur la qualité du service et à en améliorer les processus. Elle devient même responsable de l’équipe des  chargés de vérification intrants, y compris ceux qui travaillent dans le secteur cosmétique d’ECOCERT. « Bien sûr la partie technique m’intéresse, mais j’aime aussi  beaucoup l’animation d’équipe. Et puis la dimension internationale de mon activité auprès des filiales du groupe à l’étranger me permet de valoriser mon bagage linguistique » confie Béatrix qui apprécie d’être dans une entreprise dont elle partage les valeurs environnementales et sociales.

FORMATION

Covid 19 : une aide exceptionnelle pour les établissements agricoles

Pendant le premier confinement, tous les établissements d’enseignement agricoles ont subi des pertes de chiffres d’affaires, auxquelles il faut souvent ajouter des surcoûts importants liés aux dispositions spéciales qui ont dû être prises en raison des mesures sanitaires. Afin de faire face aux difficultés de trésorerie engendrées, le Ministère de l’Agriculture a fait savoir mi décembre qu’une aide exceptionnelle de plus de 10 millions d’euros allait être octroyée aux établissements publics et privés les plus touchés. Sont concernés 55 EPLEFPA (Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles), 22 établissements privés rattachés à l’enseignement agricole privé (CNEAP), 5 établissements affiliés à l’UNREP et 47 à l’UNFREO (Union Nationale des Maisons Familiales Rurales d’Education et d’Orientation). 

Pour en savoir plus

INFORMATIONS SOCIALES

Covid 19 : Renforcement provisoire du dispositif FNE-Formation

Dans le cadre de la crise sanitaire et du plan France Relance, le dispositif FNE-Formation, qui a pour objet la mise en œuvre de mesures de formation professionnelle, est modifié afin de répondre aux besoins des entreprises en activité partielle ou en activité partielle de longue durée.

Toutes les entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, peuvent en bénéficier. Tous les salariés, à l’exception des alternants, sont éligibles. La formation doit permettre au salarié de développer des compétences et de renforcer son employabilité. L’ensemble des coûts de la formation sont pris en compte dans l’assiette des coûts éligibles, à l’exception des salaires des salariés qui sont déjà soutenus par l’activité partielle. L’Etat prend en charge 70 % des frais pédagogiques des formations pour les salariés en activité partielle, 80 % pour les salariés en activité partielle de longue durée.

Pour en savoir plus sur le dispositif FNE-Formation

Une Convention Collective Nationale agricole

Les partenaires sociaux agricoles se sont mis d’accord sur une convention collective nationale pour les entreprises et les salariés de la production agricole et les CUMA (Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole). 

Celle-ci comprend,

  • une classification basée sur les compétences et des critères classants,
  • une grille nationale de salaires minima,

ainsi que des avancées sociales en matière de travail de nuit, de temps de déplacement, d’indemnité de départ à la retraite, de déconnexion.

Elle entrera en vigueur le 1er avril prochain et s’appliquera à toutes les entreprises des secteurs concernés. Sous la réserve de la conclusion d’accords d’entreprises sur certains sujets, il n’est possible de déroger aux dispositions de cette CCN que dans un sens plus favorable.

Pour en savoir plus

VIENT DE PARAITRE

Cahier Expert "Orientation, mode d'emploi"

En cette intense période d’orientation que constitue le début de l’année pour de nombreux jeunes, l’APECITA publie un supplément à Tribune Verte dédié à l’orientation scolaire et professionnelle vers l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement. La brochure contient tout ce qu’il faut savoir pour choisir un métier et une formation :

  • les bonnes questions à se poser pour trouver sa voie, 
  • comment se faire accompagner et conseiller,
  • les formations diplômantes et qualifiantes agricoles, classées par niveau d’entrée (troisième, baccalauréat, bac +2/3…) et en fonction de leur durée, avec les métiers auxquels elles préparent,
  • les différents types de formation : continue, par alternance, à distance, digitale…

On y trouve également des informations sur les possibilités de se faire financer sa formation ainsi que des témoignages d’acteurs de l’orientation en agriculture.

L’APECITA en profite également pour rappeler qu’elle propose dans chaque région un certain nombre de services destinés à aider les jeunes à aborder dans les meilleures conditions cette phase d’orientation : interventions sur le marché de l’emploi dans les établissements d’enseignement agricole, entretiens diagnostic, entretiens conseil orientation, bilans de compétences et professionnels… Il suffit de s’adresser à sa délégation régionale pour connaitre le service le plus approprié à ses besoins.

La brochure est consultable sur le site internet www.apecita.com

SUR INTERNET

Cap vers l'alternance

Cette plateforme a été lancée en août dernier par OCAPIAT, l’Opérateur de Compétences (OPCO) pour la Coopération Agricole, l’Agriculture, la Pêche, l’Industrie Agroalimentaire et les Territoires.

Rappelons que le cœur de métier d’un OPCO est le financement et la gestion des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Fortement mobilisé par cette mission, OCAPIAT a conçu cette plateforme pour un public très large : particuliers, entreprises, CFA et partenaires. 

Elle permet notamment d’avoir accès aux informations sur les contrats d’alternance, les aides financières, de découvrir les métiers du secteur, d’accéder à des bourses à l’emploi (job boards) en alternance. 

Plateforme Cap vers l'Alternance

Il faut bien en rire aussi…

Un riche industriel s'adresse à un ami ministre en ces termes :

  • Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, il ne cherche même pas de travail, il passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
  • Aucun problème, répond le ministre. Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 6 900 euros par mois.
  • Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent.
  • Ah ? Bon. Je le ferai chargé de mission en chef, à 5 500 euros par mois.
  • Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire.
  • Euh... chargé de mission alors ? 2 900 euros par mois ?
  • Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie, et il débuterait à moins de 1 200 euros par mois.
  • Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi ! répond l'ami Ministre.
  • Mais pourquoi ?
  • Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours…

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APECITA 1 rue Cardinal mercier 75009 PARIS