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N° 165

Il faut bien le dire

Coronavirus oblige

Balayés les élections municipales, la réforme des retraites, la baisse du chômage, le réchauffement climatique, les gilets jaunes… même les frasques de nos responsables politiques ont dû s’effacer à la une des journaux, qu’ils soient papiers ou télévisés. Coronavirus oblige. 

L’heure est aux statistiques, tantôt alarmistes tantôt rassurantes. Aux mesures préventives. Aux conséquences économiques, professionnelles, culturelles, touristiques, sportives et bien d’autres. Tout y passe.

L’inquiétude est générale et la panique n’est pas loin. 

En plus, impossible pour l’instant d’accuser des responsables, histoire de se soulager un peu. Mais patience, la contestation toujours latente va bien trouver quelque chose. 

Décidément ce coronavirus est coriace. Pur produit de la mondialisation, il s’est imposé en quelques semaines comme sujet d’actualité n°1 de ce début d’année. Mais surtout il vient nous rappeler, au cas où nous l’aurions oublié, que nous n’avons pas encore maitrisé complètement la nature puisqu’un organisme de quelques nanomètres suffit pour nous déstabiliser.

Philippe PELVET

RECHERCHE D'EMPLOI

Se faire accompagner pour se reconvertir

Soit parce qu’elle est cohérente avec une formation ou qu’elle correspond à une volonté de progresser dans un métier, une recherche d’emploi s’inscrit presque toujours dans la continuité. Cependant de plus en plus d’actifs ressentent, en cours de carrière, le besoin de changer radicalement de secteur. Pour réussir sa reconversion, c'est-à-dire trouver le métier qui va permettre de s’épanouir, un temps de réflexion et de préparation du projet s’impose. Celui-ci sera toujours facilité par l’appui d’un spécialiste de l’accompagnement. 

Ce fut le cas pour Sabine, 42 ans, qui après un bac +5 Environnement, a passé vingt ans comme animatrice en agriculture biologique. Un métier qui l’a longtemps passionnée, mais qui avec le temps avait perdu beaucoup de son charme. L’APECITA lui a alors proposé de l’accompagner dans sa quête d’un nouvel horizon. En travaillant sur ses centres d’intérêt personnels et en lui proposant des pistes de métiers, Sabine a pu approfondir toutes les possibilités. Après un premier choix pour les métiers d’art, c’est finalement celui de céramiste qui a été retenu. Depuis, l’ancienne salariée a muri un projet d’installation et a suivi une formation idoine. En juillet prochain ouvriront l’atelier et le magasin qui lui permettront de concrétiser son choix. 

Quelle leçon en tirer ? Peut-être qu’un passage par la case « centres d’intérêts – motivations » n’est pas du temps perdu avant une nouvelle recherche d’emploi. 

VIE AU TRAVAIL

Que met-on derrière la notion "de sens au travail" ?

Selon une étude du cabinet Deloitte, 87 % des salariés sont en quête de sens dans leur travail et 54 % confient que cette dimension a été déterminante dans le choix de leur métier. Cela confirme, s’il en était besoin, l’importance et l’actualité de cette notion dont 8 personnes sur 10 avouent avoir parlé au cours des 10 derniers mois. Mais que recouvre-t-elle ? Concordance des valeurs personnelles avec celles de l’entreprise ? Utilité des activités accomplies ? Compréhension des missions confiées ? Sentiment de participer à une œuvre plus grande que soi ? L’étude apporte un éclairage intéressant sur les différentes façons dont cette notion est perçue par ceux qui en sont les ardents défenseurs. Et de conclure qu’ « une partie du processus de construction du sens au travail se loge dans les conditions et l’organisation du travail » et que « (les organisations) devront surtout rester vigilantes à laisser à chacun la liberté et les espaces qui lui permettent de construire et déterminer le sens qu’il donne à son travail ». 

RECRUTEMENT

Faut-il introduire des jeux dans ses recrutements ?

Depuis plusieurs années, les jeux ont investi les opérations de recrutement. Ils visent à proposer aux candidats des séquences divertissantes permettant de les soumettre à des problématiques pouvant se présenter dans l’entreprise. Outre qu’ils séduisent particulièrement les générations Y et Z familiarisées depuis toujours avec les jeux, ils sont efficaces pour attirer les profils atypiques en détectant bien les compétences transversales (softs skills), aujourd’hui si recherchées des entreprises. Ils sont tout aussi intéressants pour sélectionner sur leurs qualités comportementales les jeunes diplômés plus difficiles à évaluer sur l’expérience. Enfin, avantage appréciable, les jeux donnent une image moderne de l’entreprise. Mais attention, les informations tirées de la participation à un jeu doivent toujours être recoupées avec celles figurant sur le CV et se dégageant des entretiens. 

Pour en savoir plus (article de FocusRH)

ORGANISATION DU TRAVAIL / MANAGEMENT

Comment apprendre à bien déléguer ?

Alors que déléguer doit permettre de gagner du temps, au départ il faut accepter d’en « perdre », du moins d’en investir, en formant et accompagnant la personne à qui on veut déléguer. Mais « le retour sur investissement en vaut la peine » affirment les auteurs du livre « La 25ème heure » écrit à partir de rencontres avec 300 startuppers à succès. A condition bien sûr de respecter quelques grands principes, comme,

  • donner du sens à la mission confiée,
  • donner au début un minimum d’indications pour assurer sa réussite, sans oublier toutefois qu’à terme c’est le résultat qui compte et non les moyens d’y parvenir,
  • donner une date butoir claire, 
  • exprimer, d’une façon ou d’une autre, sa reconnaissance si le travail a été bien exécuté…

Et puis bien sûr, savoir déléguer, c’est éviter certains écueils : le « sur-contrôle » du manager qui a du mal à faire confiance ou veut montrer son pouvoir, l’ « interventionnisme »  du perfectionniste, mais aussi la « délégation aveugle » qui ne prend pas assez en compte les risques ou ignore le potentiel du délégataire, enfin l’ « urgence » qui garantit l’échec.

LE METIER DU MOIS

Responsable espaces verts en collectivité

C’est un métier qui demande de bonnes connaissances techniques et juridiques, un grand sens de la communication et un excellent relationnel. En effet le responsable espaces verts d’une commune, d’une structure intercommunale ou d’un département, est au cœur de la définition et de la mise en œuvre des orientations de sa collectivité en matière d’espaces verts et de paysage. A ce titre il travaille avec les élus, les autres services, les fournisseurs et les prestataires. Il  pilote aussi l’équipe qui réalise les projets. Travaillant à la fois au bureau et sur le terrain, il jouit d’une grande autonomie. C’est un bon technicien, ce qui explique qu’il justifie généralement d’une formation d’ingénieur ou de technicien supérieur dans les domaines du paysage ou de l’horticulture.

La fiche métier d'Agrorientation.

Témoignages…

Christian Amiel, responsable des espaces verts à la Mairie d'Albi

Son BTSA Aménagements Paysagers en poche, Christian Amiel commence sa carrière à la Mairie d’Albi comme technicien au service des espaces verts. Il enchaine ensuite deux autres expériences en mairie, d’abord à Annecy, puis à Castres où il accède au poste de chef de service des espaces verts. Entretemps il obtient par la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) le diplôme d’Ingénieur de la fonction publique territoriale, ce qui lui permet de revenir en 2007 à la Mairie d’Albi comme Responsable des espaces verts. Pour lui tout l’intérêt du métier réside dans sa variété. « Il y a bien sûr le volet technique qui est très diversifié,  mais aussi la partie administrative et l’encadrement d’équipe qui viennent compléter les missions » précise-t-il, avant d’ajouter que ce qu’il préfère « c’est initier des projets et les voir aboutir ». Sans compter que pour lui, « travailler avec le végétal est très valorisant car visible par tous, notamment planter des arbres qui s’inscrit dans le long terme ». Enfin les exigences des habitants en matière d’environnement sont aussi source de motivations ; elles sont à prendre en compte, ce qui suppose « d’être ouvert aux nouvelles techniques pour mieux travailleret apporter un service de qualité ». 

Philippe Dalmasso, ancien responsable des espaces verts à la Ville d'Antibes

Selon Philippe Dalmasso, s’occuper d’espaces verts sur un territoire, c’est avant tout « apporter du bonheur et du rêve aux habitants». Pour arriver à cette définition simple mais valorisante, il lui a fallu occuper différents postes au service espaces verts de la ville d’Antibes, dont celui de responsable pendant sept ans. Pour lui, la première condition pour réussir dans cette fonction d’aménagement paysager en zone urbaine est de « savoir quelle identité l’on veut donner au territoire ».

Pour cela, « l’avis de la population et les souhaits des élus sont essentiels. Interviennent ensuite les considérations techniques, économiques, paysagères et bien entendu environnementales » précise-t-il. Avant d’ajouter au sujet de ces dernières :  « il ne s’agit pas de refaire la nature, mais seulement de prendre ce qu’il y a de mieux en elle pour faire des espaces qui procurent du plaisir au plus grand nombre ». Aujourd’hui, après avoir piloté les espaces verts d’Antibes, Philippe Dalmasso est pleinement investi dans une fonction de chargé de projets à la direction environnement de la ville. Cette fonction variée lui permet de valoriser son expérience de terrain auprès des professionnels des espaces verts, dans le cadre d’une « nature sublimée », comme il aime à le dire.

FORMATION

Une nouvelle voie d'accès complémentaires pour les écoles nationales vétérinaires

Jusqu’à présent pour devenir vétérinaire, il fallait compter 7 ans d'études dont 1 ou 2 ans de prépas, puis 5 ans dans l'une des quatre écoles vétérinaires. Au fil des ans des voies parallèles se sont développées, permettant à des bac +2 ou plus d’intégrer ces écoles. Afin d’offrir aux élèves de terminale ayant de bons résultats scolaires mais pour lesquels la classe préparatoire pourrait être perçue comme un obstacle, la possibilité de postuler directement dans une des quatre écoles nationales vétérinaires, 160 places seront accessibles dès la rentrée 2021 sur dossier scolaire et après entretien. La formation débouchera sur le même DE (diplôme d’État) de docteur vétérinaire, obligatoire pour exercer. Ces étudiants post-bac suivront une année de cycle préparatoire intégré d’un an dispensé dans les écoles vétérinaires, ce qui permettra de rapprocher la durée de formation des vétérinaires de la moyenne européenne.

INFORMATIONS SOCIALES

Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP)

Souvent simplement appelé document unique, le DUERP s’impose à tout employeur ayant au moins un salarié. La responsabilité de sa rédaction incombe au chef d’entreprise et une mise à jour doit être faite au moins une fois par an et lors de tout changement de situation. Il expose les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés, menée en conformité avec les dispositions du code du travail. Il comporte un inventaire desrisques professionnels identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise. L’intérêt primordial du document unique est donc de permettre de définir un programme d’actions de prévention découlant directement des analyses et évaluations qui auront été effectuées. L’objectif principal étant de réduire le nombre et la gravité des accidents du travail et des maladies professionnelles et ainsi de permettre d'éviter des surcoûts pour la sécurité sociale et pour l'entreprise.

Pour en savoir plus

VIENT DE PARAITRE

Petit guide de l'Action de Formation En Situation de Travail (AFEST)

Principalement destiné aux professionnels de la formation, aux dirigeants d’entreprises et aux formateurs, ce guide de l'AFEST propose une méthodologie de mise en œuvre d’une action de formation en situation de travail. Il a été réalisé à partir d’expérimentations supervisées par le Ministère du Travail et l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT), de pratiques existantes et d’auditions d’entreprises, de formateurs et d’institutionnels. Une AFEST étant une action de formation à part entière, avec référent/formateur, définie de sa préparation à son évaluation, éligible au financement de la formation professionnelle, il fallait ce guide pour faciliter la mise en place de cette modalité pédagogique comme projet d’organisation dans l’entreprise. 

SUR INTERNET

ParcoursPlus : la plateforme pour les adultes en reprise d'études

Mis en ligne en janvier dernier, ce site est en fait un module spécifique de Parcoursup dédié aux adultes qui veulent reprendre des études. En effet, en 2019, 110 000 adultes sont passés par Parcoursup pour trouver une formation. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et ses partenaires (Ministères de l’Agriculture, du Travail, de la Santé, Régions, Universités…) ont donc construit cet outil pour les personnes diplômées du baccalauréat depuis plus de 4 ans et qui ne sont ni des lycéens, ni des étudiants en réorientation. Elles peuvent y trouver toute l’offre de formation professionnelle continue au niveau national et dans les régions, ainsi que des informations pratiques et des contacts utiles.

ParcoursPlus

SALONS

medFEL
Les 22 et 23 avril à Perpignan
Nous organisons un jobdating le 23 avril.
Pour en savoir plus : jobdating du medFEL

Terres en fête
Du 12 au 14 juin à Tilloy-les-Mofflaines


LA journée de l'emploi
L'APECITA Centre-Val de Loire organise LA journée de l'emploi (saison 2) le 9 avril :
- un agri / agro jobdating de 10 h 30 à 12 h 30
- sa Rencontre régionale de 14 h à 17 h
Pour s'inscrire : orleans@apecita.com

Il faut bien en rire aussi…

Le vendeur

- Avez-vous de l'expérience dans la vente ? demande le recruteur.
- Bien sûr, répond l'homme. J'ai déjà  vendu ma voiture, ma maison, le piano et presque tous les bijoux de ma femme.

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APECITA 1 rue Cardinal mercier 75009 PARIS