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Sanofi se renforce dans l’intelligence artificielle Le groupe pharmaceutique français Sanofi se renforce dans l’intelligence artificielle appliquée à la découverte de médicaments potentiels avec la signature mardi d’un partenariat de recherche avec la start-up AQEMIA. Aqemia « concevra, en étroite collaboration avec les équipes de Sanofi, de nouvelles molécules en utilisant ses algorithmes et sa plateforme d’IA générative et de physique théorique », selon un communiqué de la start-up.
L’objectif est de « générer des composés chimiques d’intérêt à grande échelle sur un certain nombre de cibles thérapeutiques d’intérêt pour Sanofi », souligne le communiqué.
Dans le cadre de cette collaboration, « Aqemia recevra un paiement initial et pourrait percevoir, au total, jusqu’à 140 millions de dollars », soit 129 millions d’euros environ. Le partenariat prévoit que Sanofi identifie la cible thérapeutique et qu’AQEMIA conçoive les molécules capables d’atteindre l’effet thérapeutique souhaité. « Sanofi mènera seul les activités en laboratoire, de développement et de commercialisation », souligne le communiqué.
En 2022, Sanofi a conclu des partenariats avec les sociétés pharmaceutiques Insilico Medicine et Atomwise afin d’accélérer le développement de médicaments à l’aide de leurs plateformes basées sur l’IA. Le géant pharmaceutique s’est aussi associé l’an dernier à la biotech britannique Exscientia, pour découvrir de nouveaux traitements contre le cancer et les maladies liées au système immunitaire.
France 2030 : Bruno Bonnell se fait remonter les bretelles par l’Élysée Bruno Bonnell, ex-député et secrétaire général pour l’investissement (SGPI), est dans le viseur de la présidence de la République pour la faiblesse de la consommation des crédits affectés à FRANCE 2030, dont il a la charge. Ce plan gouvernemental, doté de 54 milliards d’EUR sur 5 ans, vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir, dont la moitié des financements sont destinés à des acteurs émergents, et la moitié aux actions de décarbonation.
Or, si le SGPI annonce 21 milliards d’EUR engagés pour 4370 projets accompagnés, la réalité du décaissement sera bien moindre ce qui agace l’Élysée.
Pour accélérer le mouvement, Emmanuel Macron va réunir plusieurs centaines de chercheurs ce jeudi à l’Élysée, pour poser les bases de la stratégie de recherche de la France dans les années à venir. Le chef de l’État en profitera pour lancer le
Conseil présidentiel de la Science, nouvelle instance d’une dizaine de chercheurs, qui auront la mission de conseiller le président sur les sujets scientifiques. Le 11 décembre, il fera le déplacement à Toulouse avec un point d’étape pour les 2 ans de France 2030.
Le cloud et l’open source à l’agenda européen La Commission européenne a approuvé un projet d’intérêt européen commun innovant (IPCEI) dans le domaine du cloud et de l’edge computing, IPCEI CLOUD qui ambitionne de développer une infrastructure intégrée cloud-to-edge, permettant aux fournisseurs de services de combiner le traitement de données centralisé et décentralisé.
Initié par 7 États membres (France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne et Espagne), ce projet rassemble 19 entreprises proposant des projets innovants. Avec un financement public de 1,2 milliard d’euros, attendu pour stimuler 1,4 milliard d’euros d’investissements privés supplémentaires, ceci va permettre de développer des logiciels open source pour un traitement des données efficace et décentralisé, favorisant l’interopérabilité et l’accessibilité pour divers fournisseurs.
L’initiative promet de réduire la nécessité de transmettre de grands volumes de données à des serveurs centralisés, permettant ainsi un traitement des données en temps réel. 90 partenaires indirects, englobant PME et startups de 17 États membres sont impliqués via des projets de recherche et développement. L’IPCEI Cloud se concentrera sur 4 axes de travail transverses, allant de l’infrastructure cloud-edge à des applications avancées dans divers secteurs comme la santé, l’énergie et le secteur maritime.
Cyber PME : nouveau dispositif à portion congrue pour la cybersécurité des entreprises en France Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du numérique a annoncé le lancement de CYBER PME lors de la European Cyber Week à Rennes. Ce programme, faisant partie du plan France 2030, vise à renforcer les compétences en cybersécurité des Petites et Moyennes Entreprises et des ETI, dans un contexte de risques cyber accrus dû à l’utilisation d’Internet, du mode SaaS et de la multiplication des objets connectés.
Doté d’un budget de 12,5 millions d’euros, Cyber PME comprend un diagnostic, la mise en œuvre d’un plan d’action et l’achat de solutions, le tout opéré par Bpifrance, en collaboration avec l’ANSSI et le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI).
Chaque entreprise retenue peut bénéficier d’un diagnostic cybersécurité pris en charge par Bpi à hauteur de 50% dans la limite de 8800 EUR HT (8 jours d’intervention). Les secteurs de l’aéronautique civile et de l’énergie, étroitement liés à la sécurité nationale, sont prioritaires dans ce dispositif, bien que d’autres secteurs soient également éligibles. Compte tenu des enjeux et des risques cyber pour les entreprises, on peut s’étonner du faible montant de l’enveloppe budgétaire consacrée à cette initiative.
Google à la conquête de la verticale cybersécurité en Europe et en France Discrètement mais assurément, GOOGLE tient à s’affirmer auprès des entreprises – dont prioritairement les TPE PME et les startups – comme un acteur incontournable de la cybersécurité sur notre continent.
La firme de Mountain View vient d’inaugurer à Malaga (Espagne) son 3e centre de cybersécurité en Europe, le Google Security Engineering Center (GSEC) de 2500 mètres carrés, après Munich (en 2019) et Dublin (en 2020) accueillant jusqu’à 100 ingénieurs de l’entreprise.
En parallèle, l’entreprise investit 10 millions de dollars pour développer les « cyber compétences » en Europe auprès notamment des étudiants, des professionnels mais aussi des citoyens avec des programmes d’accompagnement ouverts à tous.
Le territoire français est l’une des priorités pour Google avec des formations gratuites en ligne cyber et des modules en présentiel ; l’entreprise GAFAM ciblant particulièrement les TPE PME et startups via ses ateliers numériques dont les promoteurs et relais directs sont étonnamment les CCI et le réseau des chambres des métiers ; ces réseaux consulaires bénéficiant d’une dotation de l’État et avec l’appui de collectivités locales. Il se murmure aussi que Google projette de créer un centre de cybersécurité dans l’hexagone.
TOOLBOX la startup à suivre
Navan est une solution tout-en-un qui simplifie la gestion des voyages d’affaires, des notes de frais et des cartes corporate. Les voyageurs et les travel managers gagnent en productivité grâce à un processus de réservation et de gestion des notes de frais simplifié, et les équipes Finance profitent d’une visibilité en temps réel et d’un contrôle accru sur les dépenses de l’entreprise.
[SEED] 4 millions d’euros pour SCIENTA LAB et son IA pour s’attaquer aux maladies auto immunes et inflammatoires
[SERIE B] 100 millions d’euros pour MYLIGHT150 et sa solution de batteries virtuelles
[SERIE B] 83 millions d’euros pour BRAINCUBE et sa solution d’analyse de données pour l’industrie
[SERIE A] 10 millions d’euros pour la solution de gestion de données ESG, WEEFIN
[SEED] 6 millions d’euros pour l’edtech AUGMENT et sa plateforme d’enseignements prodigués par des personnalités
[SEED] 1 million d’euros pour la solution de gestion de patrimoine WEALTHCOME
LES LEVEES DE FONDS À L'ETRANGER
DUST IDENTITY, une startup américaine a levé 40 millions de dollars lors d’un financement de série B mené par Castle Island Ventures. Cette société utilise des marques de poussière de diamant pour relier des objets physiques à des enregistrements numériques, offrant une solution unique pour la traçabilité et la sécurité des produits.
GECKO ROBOTICS, une startup spécialisée dans les robots d’inspection d’infrastructures pour divers secteurs tels que l’énergie, la défense et la fabrication, a levé 100 millions de dollars, atteignant une valorisation post-financement de 633 millions de dollars.
MINE, une startup basée à Tel Aviv spécialisée dans la confidentialité et la gouvernance des données, a levé 30 millions de dollars lors d’un financement de série B. Cette levée de fonds a été menée par Battery Ventures et PayPal. Parmi les clients de Mine figurent des entreprises renommées telles que Reddit et HelloFresh. Cette levée de fonds vise à soutenir l’expansion et le développement de leurs services innovants dans le domaine de la protection des données.
Lancement du fonds Agritech de 125 millions d’EUR par Mirabaud AM et Zebra Impact
Mirabaud Asset Management et Zebra Impact Ventures se lancent dans l’aventure environnementale avec le fonds REGENERATIVE GROWTH I qui vise à collecter 125 millions d’EUR pour investir dans 20 à 25 entreprises européennes du secteur de l’agritech, axées sur des pratiques agricoles durables et innovantes.
L’objectif principal est de transformer les systèmes alimentaires actuels, connus pour leur impact négatif sur le changement climatique, l’épuisement des sols, et les pénuries d’eau. Le fonds se concentre sur 3 domaines clés : l’agriculture de précision, l’alimentation alternative, et les technologies de recyclage et de gestion des déchets, pour promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement.
Mirabaud AM et Zebra Impact Ventures cherchent à financer des entreprises qui non seulement innovent technologiquement, mais qui génèrent également un impact environnemental positif mesurable (vraie questionnement du moment), comme la régénération des hectares agricoles, la biodiversité, les économies d’eau, la séquestration de CO2, et la réduction des déchets.
LES CHIFFRES DU JOUR
Ceux de la cybersécurité au travail Le danger vient souvent de l’intérieur ; les salariés sont sont souvent le maillon faible face aux CYBERATTAQUES. Malgré une prise de conscience croissante des Français à propos de la cybersécurité, avec 94% reconnaissant une augmentation de potentiels piratages à mesure que la société se digitalise, les comportements à risque persistent. Notamment, 91% des cyberattaques débutent par l’ouverture d’un email. C’est ce que révèle une nouvelle étude OpinionWay pour l’École 42.
La confusion entre les usages personnels et professionnels du numérique ajoute au risque. 38% des Français utilisent leur ordinateur personnel à des fins professionnelles, et 34% accèdent à des informations professionnelles via leur téléphone portable. Cette porosité entre vie privée et professionnelle est accentuée chez les jeunes, avec 61% des 18-24 ans utilisant leur ordinateur personnel pour le travail.
Le manque d’équipement de sécurité, comme les antivirus, sur les appareils personnels (seulement ¾ des ordinateurs personnels et 45% des smartphones en sont équipés), expose davantage aux risques de cyberattaques. Seulement 46% des Français déclarent avoir été sensibilisés aux risques et bonnes pratiques en matière de cybersécurité dans le cadre de leur activité professionnelle.
AMAZON a informé la Competition and Markets Authority (CMA) du Royaume-Uni que MICROSOFT utilise des pratiques commerciales qui restreignent le choix des clients dans le domaine du cloud computing.
ASANA enregistre une croissance de 18% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre par rapport à l’année précédente, atteignant 166,5 millions de dollars. Cependant, la société a averti que les vents contraires macroéconomiques continuent d’affecter ses taux de rétention, ce qui a entraîné une baisse de plus de 10% de son action (ASAN).
ZESTMONEY une startup de « Buy Now, Pay Later » (BNPL) basée à Bengaluru et soutenue par Goldman Sachs, prévoit de fermer ses portes. Malgré une levée de fonds de plus de 130 millions de dollars et une valorisation atteignant 450 millions de dollars, l’entreprise n’a pas réussi à trouver un acheteur, conduisant à sa décision de cessation d’activité.
L’action du détaillant de matériel de minage de cryptomonnaies PHOENIX a eu une hausse de plus de 50% suite à une introduction en bourse (IPO) à Abu Dhabi, qui a permis de lever environ 371 millions de dollars. En octobre, le plus grand conglomérat de la ville a acquis une participation de 10% dans l’entreprise, contribuant à renforcer la confiance des investisseurs dans Phoenix.
TWITCH a annoncé son intention de cesser ses opérations en Corée du Sud le 27 février 2024, citant les coûts prohibitifs de fonctionnement dans le pays. Malgré les efforts déployés pour réduire ces coûts, la plateforme de streaming trouve le marché sud-coréen trop onéreux pour continuer.
SOFTBANK a acquis une participation majoritaire de 51% dans Cubic Telecom, une entreprise basée à Dublin, pour un montant de 473 millions d’euros. Cette transaction valorise Cubic Telecom à 927 millions d’euros. Cubic est spécialisée dans le réseau mobile basé sur logiciel et est utilisée dans plus de 17 millions de véhicules à travers le monde.
EN PRATIQUE
GOOGLE a amélioré les filtres anti-spam de Gmail en intégrant RETVec, un vectorisateur de texte capable de comprendre les « manipulations de texte adverses », telles que l’utilisation d’émojis, de fautes de frappe et de caractères spéciaux.
MOUVEMENTS avec le soutien d’ALTAIDE, le cabinet de recrutement du digital
RAPHAËL BERTHELIN est nommé directeur de l’agence Occitanie du groupe Anaveo, spécialisé dans la conception, l’intégration, l’installation et la maintenance de solutions de sécurité électronique clés en main. Il possède une expérience significative chez Total et Safran Landing Systems.
NICOLAS DUFFOUR devient directeur du développement stratégique de Cloud Temple, spécialiste français du cloud, qualifié SecNumCloud par l’ANSSI. Il était précédemment le poste de chef de service adjoint au numérique au ministère de la Justice. Auparavant, il a activement piloté la mise en place du premier cloud interministériel au ministère de l’Intérieur dénommé PI.
MARC JAMET est appelé, à partir du 26 décembre, à la responsabilité d’expert de haut niveau, coordinateur de la mission de l’action européenne et internationale, placé auprès du chef du service de la compétitivité, de l’innovation et du développement des entreprises (SCIDE) à la direction générale des entreprises (DGE), administration du ministère de l’économie et des finances. Spécialiste des affaires européennes, il exerçait jusqu’alors au service de l’économie (SEN) de la même administration de Bercy comme directeur de projets 5G et réseaux du futur.
CORNELIA KUTTERER, ex-lobbyiste de Microsoft sur le volet européen et EMEA durant 15 ans, prendra la direction du bureau bruxellois de Considerati, cabinet spécialisé en conseil juridique et affaires publiques dans le numérique, au 1er janvier 2024.
FABIEN PETIAU devient directeur régional France de Checkmarx, spécialiste de la sécurité applicative cloud native. Il était depuis 2 ans Country Manager France de Outsystems, leader mondial du développement d’applications hautes performances et spécialiste du low-code.
TIM PFAELZER est nommé directeur général et senior vice-président pour la région EMEA de Veeam, éditeur de logiciels de protection et restauration des données. Il occupait précédemment le poste de vice-président Enterprise de la région EMEA. Pfaelzer compte 20 ans d’expérience dans le secteur informatique, avec des responsabilités chez Dell, Adobe, Autodesk et Salesforce.
SARA SEBTI rejoint le groupe Leader Insurance comme responsable de la transformation. Ces dernières années, elle a exercé des responsabilité en gestion de flux et en système d’information chez Bernard Julhiet Group, Sopra Steria et Solucom/Wavestone.
LUCIANA TIMSIT rejoint IADVIZE en tant que HEAD of integrated marketing. Elle officiait précédement chez YEXT.
JEAN DENIS GARO est promu VICE PRESIDENT PRODUCT MARKETING au sein du groupe ODIGO, il officiait précédement chez GOLEM.AI et MITEL.
