| Paris, mercredi 24 avril 2019 • Simone Wapler : A l'origine du mal, la facilité Cette chronique débute un cycle un peu particulier : elle fait partie des cinq dernières que j'écris car je prendrai ma retraite le 30 avril. • Bill Bonner : Ce n'est pas Dieu, c'est l'être humain Certaines choses se provoquent, d'autres arrivent, tout simplement. C'est le cas du vrai capitalisme qui n'est que la manifestation d'un ordre spontané • Nicolas Perrin : En 2018, impossible de compenser la répression financière Les contrats en euros d'assurance-vie adossés de la dette souveraine n'ont pas été profitables, tout comme les contrats adossés à des fonds actions. Un engrenage fatal ? | 2019, l'année du krach Des conseils pour vous y préparer... une stratégie pour éviter de vous faire plumer par les autorités... et des prévisions pour mieux anticiper : tout est ici. Attention : certaines de ces idées peuvent choquer les âmes sensibles. |
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LES NOTES DE SIMONE WAPLER
| A l'origine du mal, la facilité
| Depuis 1999, j'ai le plaisir d'écrire à La Chronique, d'abord occasionnellement en free-lance puis plus régulièrement et finalement à plein temps pour les Publications Agora. C'était la glorieuse époque du nimportequoi.com, stimulant l'ironie de Bill Bonner qui prévoyait la chute prochaine des valeurs internet. J'écrivais alors sur l'or dont le cours exprimé en dollar chutait depuis 20 ans. Plus précisément depuis 1980, année durant laquelle Paul Volcker dompta l'inflation en mettant les taux courts à 20%... L'inflation chutait, les bons du Trésor montaient, les valeurs internet s'envolaient. S'intéresser à l'or était "contrarien". Contrarien ne veut pas dire qu'on aime le rebrousse-poil et qu'on s'acharne à penser à revers de tout le monde. Simplement, les investisseurs contrariens s'intéressent aux actifs injustement délaissés. Le mot-clé est injustement... Par exemple, le Dow Jones de 1884 comportait 11 valeurs dont 9 étaient des actions de sociétés de chemins de fer qui ont été justement délaissées par la suite. Pour investir fructueusement à l'époque, il fallait s'intéresser à d'autres valeurs. En 1999, l'or cotait 250 $ l'once. Participer à une Chronique tenant des propos critiques sur les valeurs internet si recherchées et des propos positifs sur l'or en tant que monnaie était aussi ridicule que contrarien. Le genre de choses que vous n'avouez jamais dans les dîners en ville. Vous préférez bafouiller que vous écrivez sur les matières premières, le changement climatique, les biocarburants... J'ai souvent l'impression que 2019 ressemble à 1999. Une saison 2, dirait-on de nos jours. Bill Bonner se moque d'Amazon, la grande rivière sans retour (sur investissement), de Tesla... des mêmes choses qu'en 1999. Les GAFA ne sont-elles pas des valeurs internet ? Mais 20 ans ont laissé quelques traces. L'or cote 1 300 $ l'once, il a cependant bien chuté depuis son sommet de l'été 2011. L'inflation est officiellement morte et enterrée depuis belle lurette, selon les gens. Pourtant, tout augmente substantiellement (l'immobilier, les assurances, les soins de santé, l'essence, l'électricité,...). Tout sauf les salaires dans les pays développés, qui sont en retard. Les taux d'intérêt sont négatifs et tout le monde trouve ça normal. Ce qui avant 2007 déclenchait une ruée vers l'or n'affole plus personne. Il paraît que ce serait dû à un excès d'épargne, selon les uns tandis que d'autres dénoncent un excès de dettes. Ce serait à la rigueur possible si la dette était l'exacte contrepartie d'une épargne déjà existante mais ce n'est pas le cas depuis presqu'un demi-siècle. Nous vivons dans un autre monde, un monde magique. |
| Le problème avec l'industrie financière actuelle est que les questions les plus simples ont des réponses très compliquées, tellement alambiquées qu'elles sont en fait incompréhensibles. Pour tenter de comprendre pourquoi des gens sains d'esprit payent pour avoir le privilège de prêter et donc d'être privés de leur argent, il faut en revenir à la monnaie et ce qu'elle est devenue. L'or est une monnaie marchandise. Une marchandise obéit aux lois économiques brutales. Il faut qu'il y ait une demande, que cette marchandise corresponde à un besoin, remplisse un service. Il faut aussi qu'il y ait une offre et pour cela, il faut en produire, dépenser de l'énergie et des ressources. Il faut se donner du mal. Mais les grandes devises d'aujourd'hui ont rompu tout lien avec l'or depuis 1971. Avec la fin des accords de Bretton Woods, les monnaies sont simplement des bons d'achat, des promesses de payer émises par des "autorités" : banques centrales, gouvernements. Créer de ces monnaies ne donne aucun mal, n'exige aucune ressource, aucune dépense. Les portes d'un monde magique s'ouvrent à vous pour peu que les gens acceptent cet argent. Et ils l'acceptent, car beaucoup de gouvernements ont pris l'habitude de donner quelque chose contre rien, pour "relancer l'économie", "lutter contre la pauvreté", "soutenir la demande", etc. Il faudrait être idiot pour refuser de l'argent gratuit. Si vous obtenez de l'argent contre rien, pourquoi payer un intérêt pour en obtenir en contractant un prêt ? Il n'y a pas excès d'épargne, l'épargne est devenue inutile. C'est cela le message qu'envoient des taux d'intérêt négatifs sans que l'or réagisse à la hausse. Nous vivons donc dans un monde d'argent gratuit où certains obtiennent quelque chose contre rien. La monnaie se crée sans se donner aucun mal, elle se décrète. Pourquoi critiquer ce monde merveilleux, où est le danger ? | Avez-vous encaissé vos 200 € aujourd'hui ? Une question que vous pourriez vous poser tous les jours, grâce à ce système de trading qui détecte des opportunités quotidiennes – pour des gains à répétition de l'ordre de 200 €, 150 €, 180 €, 230 €... et plus encore. Cliquez ici pour tout savoir. |
| LES NOTES DE BILL BONNER
| Ce n'est pas Dieu, c'est l'être humain
| La prêtre de l'église St James, à Mallow (c'était une femme, St James étant une paroisse de l'Eglise d'Irlande et non catholique-romaine), a prononcé un sermon intéressant pour le dimanche de Pâques. Elle disait en substance que "Dieu fait ce qu'Il veut". Elle conta l'histoire pascale bien connue des disciples recherchant le corps du Christ après qu'il a été descendu de la croix. "C'était la chose la plus importante qui se soit produite dans l'histoire du monde -- et pourtant, c'est un récit plein de confusion, de signes contradictoires et de faux départs. C'est une histoire très humaine ; on ne sait jamais ce qui se passe vraiment". Oui, nous pouvons faire en sorte que certaines choses se produisent. D'autres au contraire nous arrivent. La gravité s'exerce quoi que nous fassions. Si nous voulons réparer le toit, en revanche, nous ferions mieux de sortir nos outils. Dans un récent sondage mené par Gallup, plus de la moitié des millennials (c'est-à-dire les vingtenaires et trentenaires) ont déclaré avoir une opinion positive du socialisme. Les autres semblent contents du capitalisme, à condition qu'il soit "réformé". Même le Sunday Times dublinois a repris le thème dans un éditorial : "capitaliste, il est temps de te soigner toi-même". Le capitalisme est-il provoqué ? Mais le capitalisme est-il une chose que l'on provoque, ou bien est-ce une chose qui nous arrive ? Et s'il tombe malade, peut-on le soigner ? Nous avons vu la semaine dernière que la plus grosse vague de relance des États-Unis -- 3 600 Mds$ d'assouplissement quantitatif, des taux d'intérêt réels négatifs pendant 10 ans et des déficits de 11 000 Mds$ -- a engendré la plus faible reprise jamais enregistrée. Les activistes voulaient une croissance plus rapide -- mais ils ne pouvaient pas la provoquer. Le PIB se traînait à tout juste la moitié de son rythme des années 1950, 60 et 70. Les salaires stagnaient ou à peu près. Idem pour les bénéfices des entreprises avant impôts. Les Japonais n'ont pas réussi non plus. La relance n'a pas eu plus d'effet sur l'archipel nippon que sur les Etats-Unis. A ce jour, sur l'ensemble du XXIème siècle, la Banque du Japon (BoJ) a multiplié son bilan (relance monétaire, c'est-à-dire influant sur la masse monétaire du pays) par environ sept. Sur la même période, les autorités japonaises ont augmenté la dette gouvernementale (relance budgétaire), la faisant passer de 100% du PIB à 250% -- la plus grande augmentation jamais vue dans une économie majeure. La BoJ a également stimulé directement le marché boursier en achetant pour 250 Mds$ d'ETF ; elle est aussi bien partie pour nationaliser la majeure partie des industries du pays en rachetant des actions avec l'argent qu'elle a elle-même imprimé. Notez que personne ne sait où cela va mener. Notez aussi que cette relance godzillesque n'a produit quasiment aucune croissance. Le PIB nominal du Japon a grimpé de moins de 6% au total sur ces 18 années. Le dernier programme de relance aux États-Unis est l'accord avec la Chine -- la fin supposée de la guerre commerciale sino-américaine --, dont on dit qu'il est imminent. Est-ce que cela "stimulera" enfin l'économie comme annoncé ? Ou bien la croissance économique, tout comme le capitalisme qui la génère, ne donne pas prise aux gadgets, aux accords et à la relance ? [NDLR : Jim Rickards a la réponse... et elle pourrait vous rapporter de jolis profits. Cliquez ici pour savoir comment.] Toujours SDF Nous allons laisser ces questions de côté pour l'instant, avant de vous donner, cependant, quelques nouvelles de la campagne irlandaise... Nous sommes revenu en Irlande pour emménager dans notre maison nouvellement rénovée. Mais lors de notre visite, vendredi, nous avons trouvé des ouvriers en train de poser les portes et les fenêtres. La cheminée n'avait pas été construite. Le carrelage n'avait pas été commandé. Les peintures étaient tout juste entamées. | Bill en inspecteur des travaux... non-finis Cliquez sur l'image pour l'agrandir | Nous étions censé emménager avant la fin du mois. Cela n'arrivera pas. Nous resterons vagabond, itinérant et sans domicile fixe au moins jusqu'à fin mai. "Que s'est-il passé ?" avons-nous demandé. "Vacances, pluie, boue, accidents, pannes, erreurs -- les trucs habituels", a répondu le responsable des travaux. "Ah..." "La notion irlandaise du temps", a dit un ami. "De toute l'histoire de l'Irlande, aucun bâtiment n'a jamais été terminé à l'heure. Ce n'est pas de la faute de Dieu. C'est l'être humain". "Ah..." Nous sommes revenu le samedi et nous sommes mis nous-même au travail. Un cottage abandonné se trouve sur la propriété. Les poutres ont pourri et près de la moitié du toit s'était déjà effondrée dans la maison. Nous avons démoli le reste et évacué les débris. Nous prévoyons d'installer un nouveau toit de tôle le plus rapidement possible. Ainsi, nous aurons au moins un endroit où ranger nos outils. | Le cottage abandonné Cliquez sur l'image pour l'agrandir Bill se prépare à travailler sur le vieux cottage Cliquez sur l'image pour l'agrandir | Lorsque le toit a été abattu, le mur de pierre au-dessus des fenêtres est parti avec. Les linteaux étaient pourris eux aussi. Dimanche, après la messe de Pâques, nous avons remplacé les linteaux par du bois traité, mélangé de la chaux et du sable, et commencé à reconstruire la structure. Le week-end prochain, nous allons pouvoir poser le rebord et commencer l'encadrement. Enfin... s'il ne pleut pas.
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LES NOTES DE NICOLAS PERRIN
| Assurance-vie : en 2018, impossible de compenser la répression financière
| En 2018, les assureurs ont en moyenne servi un rendement de 1,8% sur les fonds euros, soit un taux de rendement négatif de -0,31% une fois pris en compte les prélèvements sociaux et l'inflation. Contrairement à ce qui s'est passé en 2017, la performance des unités de compte (UC), les contrats adossés à des fonds en actions – qui ont essuyé un (premier ?) gros gadin en 2018 –, n'a pas permis de faire briller la mariée. Qu'à cela ne tienne, si un compartiment a fait moins pire que l'autre, la FFA a donc forcément une bonne nouvelle à nous annoncer ! Il est vrai que si l'on se borne à comparer ce qu'ont fait les fonds euros avec les UC, qui ont en moyenne perdu 8,9% l'année passée (contre un gain de 5,3% en 2017), on peut effectivement titrer un slide : "bonne résistance des fonds euros". Vous vous souvenez de ce que disait Talleyrand quand il se regardait et quand il se comparait... |
| L'année passée, je posais la question suivante : "les unités de compte sauveront-elles à nouveau le rendement de l'assurance-vie en 2018 ?" La réponse est donc clairement "non". Ou plutôt, "le rendement non, mais les apparences, un peu, oui". "Les chiffres paraissent décevants", reconnaît Bernard Spitz. "Mais il faut regarder cela sur le long terme", relativise-t-il. Il a raison. Enfin à deux nuances près. Tout d'abord, cela dépend du "long terme" considéré et du timing de l'investissement. Il ne fallait pas acheter le CAC 40 en 1999, ni en 2006-2007, sans quoi vous avez fait moins bien que le Livret A. Ensuite, il reste à vérifier que 2018 n'aura été qu'une correction sur des marchés actions qui ont vocation à rester haussier à moyen-long terme. Vous savez qu'à La Chronique, nous estimons que rien n'est moins sûr. Des performances pourries mais une collecte au plus haut depuis 2013 Au total, à fin 2018, l'encours sous gestion en assurance-vie représente 1 700 Mds€ (répartis sur 54 millions de contrats, pour 38 millions de bénéficiaires), soit une augmentation de 1,1% par rapport à 2017. L'encours détenu en fonds euros a augmenté de 1,8% (contre 1% l'année précédente), alors que l'encours détenu en UC a diminué de 1,7% (il avait augmenté de 10% en 2017). | | Si les assureurs n'ont pas brillé par leur gestion, ils peuvent en revanche se féliciter de leur collecte nette (les cotisations moins les prestations). Après deux années de baisse, leur chiffre d'affaires s'affiche en nette hausse et a même quasiment retrouvé son niveau de 2015. |
| Comme l'indique la FFA dans un petit laïus qui sent bon le dirigisme, les assurés ont effectivement procédé en 2018 à "une contribution au financement de l'économie au plus haut depuis 2007". |
| Ce n'est vraiment pas de chance pour les assurés que 2018 ait aussi été la pire année depuis 2011 en termes de performance sur le CAC 40... Bref, avec un taux de rendement réel 2018 négatif sur les fonds euros et sur les UC, si vous vous sentez un peu "réprimé", c'est normal. Le problème, c'est que ce n'est pas près de s'arrêter. Irréversible, la répression financière ? La situation peut-elle s'éterniser ? Dans une note, Natixis a poliment répondu... qu'il "semble" que oui. |
| Commençons avec quelques rappels terminologiques. Comme l'écrit la banque : "On appelle répression financière une situation où les épargnants soit sont contraints d'investir dans certaines classes d'actifs, et ne sont pas autorisés à investir dans d'autres classes d'actifs ; soit reçoivent une rémunération anormalement basse sur leur épargne. Nous voulons montrer que cette situation de répression financière s'est développée et est devenue irréversible : les Etats et les banques centrales ne pourront plus libéraliser les marchés financiers, abolir la répression financière, ce qui crée de nombreuses inefficacités." Voici l'analyse déroulée par l'équipe de Patrick Artus : Dans l'OCDE, la répression financière prend la forme de taux d'intérêt anormalement bas (pour que l'endettement tous azimuts soit supportable). C'est ce qui faisait dire le 9 janvier à Cyrille Chartier-Kastler (le fondateur de Good Value for Money) que "les épargnants doivent avoir à l'esprit que nous rentrons durablement dans une ère où les rendements nets d'inflation seront négatifs." A cela viennent s'ajouter, en Europe, des règlementations : "[Elles] imposent aux banques et aux entreprises d'assurance de détenir une quantité importante de dette du secteur public, les banques comme réserve de liquidité, les sociétés d'assurance en raison de la pénalisation forte en termes de consommation de fonds propres de la détention d'actifs risqués (dette des entreprises, actions), [ce qui] déforme les choix spontanés d'investissement et d'allocation de portefeuille de ces intermédiaires, [ce] qui facilite évidemment le financement de la dette publique très élevée des pays européens." La situation est encore pire en Chine avec une "double répression financière" : au taux d'intérêt anormalement bas (pour les mêmes raisons que dans l'OCDE) s'ajoute en effet le contrôle des capitaux, de telle manière que les épargnants ne peuvent pas investir à l'étranger (sauf naturellement ceux qui ont leurs entrées dans les hautes sphères du Parti) et sont forcés de subir "une rémunération anormalement faible sur leur épargne investie en Chine", comme l'explique Natixis. Et l'équipe de recherche de Patrick Artus de conclure : "La répression financière, sous ces formes, semble irréversible. Elle évite des crises de solvabilité budgétaire, des sorties massives de capitaux, des difficultés de financement des dettes publiques." Rappel : à la différence de la Chine, le contrôle des capitaux n'a pas encore été restauré en France. Il n'est donc pas trop tard pour acheter et stocker de l'or et ouvrir un compte bancaire en dehors de la Zone euro. Si vous vous demandez pourquoi ce processus de répression financière est irréversible, la réponse est bête et méchante : normaliser les taux déclencherait une crise des dettes, publiques en particulier. C'est ce qui amène Natixis à considérer ceci : |
| Il s'agit d'un scénario où les Etats optent pour cette "solution" : "[Le] maintien de taux d'intérêt nettement inférieurs au taux de croissance pendant une longue période de temps, afin de réduire le taux d'endettement public. Il s'agit bien d'un 'défaut lent', puisqu'il s'agit d'une spoliation continue des épargnants." "Remarquons que la solution n'est pas l'inflation [car] une inflation plus forte aide à obtenir des taux d'intérêt inférieurs à la croissance nominale seulement si les taux d'intérêt nominaux ne suivent pas l'inflation. On voit aujourd'hui au contraire que c'est l'inflation faible qui permet aux banques centrales de maintenir des taux d'intérêt nominaux très bas". Bref, dans un cas comme dans l'autre, préparez-vous à voir votre épargne se faire euthanasier à perpète si vous restez sur votre fonds euros. |
| [NDLR : [NDLR : Face à l'euthanasie de votre épargne, constituez-vous une rente immobilière : vous pouvez toucher Comment toucher des milliers d'euros de revenus tous les ans... jusqu'à 10 000 € annuels de revenus en "piratant" en toute légalité l'administration américaine ? L'exploitation à votre profit d'un obscur formulaire S-11 vous est expliquée icisans acheter le moindre appartement ! Tout est expliqué ici. ] Le problème ne s'arrête d'ailleurs pas à nos petites personnes mais s'étend aux systèmes de protection sociale publiques et privés, comme le soulignait une nouvelle fois la BRI au mois de juillet : "Des taux d'intérêt bas prolongés auraient un impact significatif sur les fonds de pension et sur la solvabilité des assureurs, mais réagir en prenant plus de risques les rend plus vulnérables aux risques d'un retour à la normale [sur les marchés actions] à court terme." |
| Comment limiter les dégâts si vous êtes contraint de rester investi en fonds euros ? C'est ce que nous verrons prochainement.
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