Madame, monsieur, chère amie, cher ami,
Je profite des quelques jours de repos et de récupération qui me sont imposés pour revenir sur l’assassinat d’Ashli Babbitt, bléssée à l'épaule par un policier du Capitole alors qu’elle n’était ni menaçante ni armée, et décédée plus tard à l’hôpital.
À l’époque, j’ai fait état de ce drame dans plusieurs articles en précisant que la mort d’Ashli Babbitt avait endeuillé les dizaines ou centaines de milliers de manifestants du 6 janvier 2021 qui s’opposaient, justement, à la prestation de serment de l’usurpateur Joe Robinette Biden, également surnommé à Washington « The White House Rapist » (« Le violeur de la Maison-Blanche ») et à la gigantesque fraude électorale de 2020, visible de tous grâce à des milliers de vidéos mises en ligne sur internet lors des élections présidentielles de 2020.
Depuis, je pensais, à regret, que l’affaire avait été jetée au fond des oubliettes de l’histoire de ces victimes anonymes qui font les événements importants sans que la postérité ne retienne leur nom (aux États-Unis, le 6 janvier 2021 en est un événement important, à plus d’un titre).
C’était sans compter sur « Judicial Watch », l’organisation du tenace Tom Fitton qui exerce une surveillance juridique et judiciaire des activités illégales du gouvernement fédéral des États-Unis. Le 5 janvier 2024, l’organisation a annoncé poursuivre le gouvernement fédéral au nom de la famille d’Ashli Babbitt pour « mort injustifiée, coups et blessures ayant entraîné la mort » et diverses questions de négligence (Succession d'Ashli Babbitt et Aaron Babbitt, et al. c. États-Unis d'Amérique (N°. 3:24-cv-00033)).
Un signal aux antimondialistes et anti-woke, comme celui envoyé aux Français avec les Gilets Jaunes éborgnés et mutilés par Emmanuel Macron : ne vous opposez pas à moi, où vous pourrez perdre un œil, une main, ou les deux ?
Ashli Babbitt a été abattue d’un coup de révolver par un policier du Capitole alors qu’elle ne présentait aucun danger pour qui que ce soit et qu’elle n’était ni armée ni menaçante. Nous nous étions demandé à l’époque si cet assassinat n’était pas un signal envoyé aux antimondialistes par la nouvelle administration Biden (le Capitole était alors dirigé par la très corrompue et membre influant de Parti démocrate, l’abominable Nancy Pelosi).
Ashli Babbitt, qui a servi dans l’US Air Force, mariée à un homme, Aaron, avait 35 ans ; elle résidait en Californie, à San Diego où elle exploitait avec Aaron une entreprise d’installation de piscines. Elle s’était rendue seule de San Diego à Washington, pour participer au rassemblement « Women for America First » (alias Save America) du 6 janvier 2021.
La liberté des citoyens américains de manifester
Sur le site de Judicial Watch, il est précisé : « Ashli aimait son pays et voulait montrer son soutien à la politique « America First » du Président Trump et voir et entendre le Président parler en direct pendant qu’il restait en fonction. »
« Ashli ne s'est pas rendue à Washington en tant que membre d'un groupe ou dans un but illégal ou néfaste. Elle était là pour exercer ce qu’elle croyait être les libertés et libertés américaines que Dieu lui avait données. »
« Ashli a obéi »
« Après le rassemblement, Ashli, comme un grand nombre d’autres Américains patriotes participant au rassemblement, a marché paisiblement jusqu’au Capitole, sur une distance d’environ 1,5 miles. Deux agents infiltrés de la police métropolitaine suivaient de près Ashli alors qu'elle montait les escaliers menant à la terrasse ouest. Ashli est entrée au Capitole du côté du Sénat longtemps après que d’autres l’eurent fait. Une fois à l'intérieur, Ashli a rencontré une policière de la police du Capitole, qui lui a demandé de marcher vers le sud, en direction du côté de la Chambre. Ashli a obéi… »
« Le lieutenant Byrd a tiré à vue sur Ashli »
« La fusillade s’est produite à l’entrée est du hall du Président (…) Le lieutenant Byrd (…) a tiré à vue sur Ashli alors qu’elle se levait dans l'ouverture de la fenêtre latérale droite de la porte. Le lieutenant Byrd a avoué plus tard qu'il avait tiré sur Ashli avant de voir ses mains, d'évaluer ses intentions ou même de l'identifier comme une femme. Ashli n'était pas armée. Ses mains étaient en l'air, vides et bien en vue du lieutenant Byrd et des autres officiers dans le hall. »
« Ashli est tombée dans une embuscade lorsqu’elle a été abattue par le lieutenant Byrd. »
« Le lieutenant Byrd n’a jamais été inculpé ni autrement puni ou sanctionné pour le meurtre d’Ashli (…) il a tiré sur Ashli alors qu’elle se levait dans l’ouverture de la fenêtre latérale droite de la porte.… Aucun membre du Congrès n'était dans le hall, qui était gardé par plusieurs policiers armés (…) Le lieutenant Byrd, qui n'était pas en uniforme, ne s'est pas identifié comme étant un policier et n'a pas non plus fait connaître sa présence à Ashli. Le lieutenant Byrd, qui commandait une unité de la police du Capitole ce jour-là, n’a donné aucun avertissement ni ordre à Ashli avant de la tuer. »
Le mystère de son décès…
Judicial Watch nous apprend qu’Ashli « est restée consciente pendant quelques minutes ou plus après avoir été abattue par le lieutenant Byrd » et que la cause du décès inscrite dans le rapport d’autopsie est « blessure par balle à l’épaule antérieure gauche » et que rien de ce qui est décrit dans ce rapport ne peut laisser supposer que la blessure par balle devait « entraîner une mort immédiate ou une perte de conscience instantanée (…) les poumons d’Ashli contenaient du sang, confirmant qu’elle respirait après avoir été abattue ».
Ashli a été déclarée morte au Washington Hospital Center à 15 h 15. Le médecin légiste a déterminé que les circonstances du décès étaient un homicide.
« Le lieutenant Byrd était enclin à se comporter de manière dangereuse »
À lire l’article de Judicial Watch, on se demande comment ce policier pouvait-il être armé et commander une unité de la police du Capitole ce jour-là, car comme il est mentionné dans l’article : « la police du Capitole, le conseil de police du Capitole et, en fin de compte, le Congrès, en tant qu’employeur du lieutenant Byrd, « savaient ou auraient dû savoir que le lieutenant Byrd était enclin à se comporter de manière dangereuse. Autrement dit : de manière incompétente ».
En effet, on apprend qu’en février 2019, le lieutenant Byrd a laissé son Glock 22 chargé – la même arme à feu qu'il a utilisée pour tirer et tuer Ashli Babbitt – dans une salle de bain du Capitol Visitor Center (CVC), (complexe où 15 000 à 20 000 personnes transitent quotidiennement par le CVC).
Pas qualifié en maniement d’armes à feu…
Tout aussi inquiétant, on apprend également que « les pouvoirs de police du lieutenant Byrd avaient été révoqués à plusieurs reprises avant le 6 janvier 2021, pour ne pas avoir satisfait aux exigences semestrielles de qualification en matière d’armes à feu et qu’il avait la réputation, parmi ses pairs, de ne pas être un bon tireur. »
« Une enquête officielle a révélé que le recours à la force par le lieutenant Byrd n’était pas justifié. »
« Les pouvoirs de police du lieutenant Byrd ont également été révoqués pour une fusillade antérieure en dehors de ses fonctions dans un véhicule volé en mouvement dans lequel les occupants étaient des adolescents ou des mineurs. » Le véhicule volé était la voiture du lieutenant Byrd. Le lieutenant Byrd a tiré plusieurs coups de feu sur le véhicule en fuite dans une zone suburbaine. Des balles perdues provenant de l’arme à feu du lieutenant Byrd ont touché les côtés des maisons voisines. Une enquête officielle a révélé que le recours à la force par le lieutenant Byrd n’était pas justifié. »
L’incroyable mensonge, resté sans suite, du lieutenant Byrd
Dans son édition du 7 janvier 2024, The Epoch Times révèle que : « Moins d'une minute après avoir tiré la balle mortelle qui a frappé Ashli Babbitt le 6 janvier 2021 [la balle n’a pas tué sur le coup Ashli Babbitt décédée à l’hôpital], le lieutenant Michael Byrd de la police du Capitole des États-Unis a diffusé un message à la radio affirmant que des coups de feu avaient été tirés sur lui dans le hall du Président et qu’il était « prêt à riposter », ce qui est totalement faux. Malgré cet incroyable mensonge, aucune poursuite ne sera engagée contre lui par l’administration Biden ou par son employeur, le Congrès des États-Unis, alors aux mains des élus du Parti démocrate.
« Un scandale au-delà de toute croyance »
Tom Fitton, qui préside Judicial Watch a déclaré : « Le seul homicide survenu le 6 janvier a été la mort illégale par balle d’Ashli Babbitt. Son homicide par le lieutenant Byrd est un scandale au-delà de toute croyance. Ce procès historique vise à obtenir une mesure de justice (…) Ashli a été abattue de sang-froid ».
Toutefois, si l’on en croit le rapport d’autopsie qui précise qu’elle a été victime d’une « blessure par balle à l’épaule antérieure gauche » sans qu’un organe vital n’ait été touché, la question des causes exactes de sa mort demeure… |