États-Unis : une nouvelle guerre de sécession en vue ?
Le gouvernement du Texas a-t-il déclaré la guerre au gouvernement fédéral ? L’année 2024 sera-t-elle l’an 1 de la sécession des États républicains aux États-Unis ?
Si formellement ce n’est pas encore le cas, dans les faits, cela y ressemble fort. Cela y ressemble tellement que le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, Vassily Nebenzia, aurait déclaré, non sans humour, et en faisant allusion aux pays occidentaux qui arment et financent le gouvernement ukrainien pour combattre les Russes : « Ce n’est pas parce qu’elle armerait le Texas que la Russie deviendrait partie prenante au conflit ! »
Rappel des faits
Dès le 1er jour de sa présidence, celui qui est de plus en plus surnommé « le violeur pédophile de la Maison-Blanche », Joe-Robinette Biden, a signé des décrets annulant les décisions du Président Donald J. Trump et donc favorables à l’immigration illégale au motif, selon Jen Psaki la secrétaire de presse de la Maison-Blanche, que « L’immigration fait partie de l’équité raciale… (déclaration du 21 janvier 2021 confirmée lors d’un point presse un mois plus tard) ».
Rappelons que les principales mesures protectrices des États-Unis prises par le Président Donald Trump l’ont été fin 2019 afin de répondre à la crise des « caravanes et des frontières » de la même année (plus d’un million d’immigrants illégaux avaient pénétré sur le territoire du pays).
Décisions de Joe-Robinette Biden dès le premier jour de son mandat
Ces décisions de l’administration de Joe-Robinette Biden ont été les suivantes : - Suspension « temporaire » (toujours en vigueur en 2024), des expulsions des immigrants illégaux (sans visa). - Annulation de l’interdiction faite aux ressortissants de pays finançant le terrorisme de pénétrer et de voyager sur le territoire des États-Unis. - Arrêt de la construction de « murs » à la frontière mexicaine (décret signé par Joe-Robinette Biden quelques heures après sa grotesque investiture du 20 janvier 2021. - Suspension du programme « Remain in Mexico » (« Rester au Mexique ») qui obligeait les demandeurs d’asile d’attendre au Mexique les résultats de l’instruction de leur dossier. - Renforcer le droit de rester sur le territoire des États-Unis pour les mineurs et leurs parents immigrants illégaux. - Demander au Congrès de voter une amnistie pour les millions d’immigrants illégaux présents sur le sol des États-Unis (autant d’électeurs en plus pour les démocrates-mondialonazis).
Ces mesures, également connues sous le nom du programme « Capture et remise à l’eau » ont permis en 2020 l’expulsion immédiate de 90 % des immigrants illégaux et leur renvoi au Mexique pour ceux qui passaient par la frontière mexicaine. Ces expulsions représentant une perte d’autant de futurs électeurs du Parti démocrate.
L’annulation de la construction du « mur » à la frontière mexicaine
Alors que plus de 450 milles (724 km) de clôtures ont été installés en 2020 à la frontière mexicaine (la majeure partie en remplacement de celles construites sous l’administration Obama), Brandon Judd, partisan de Trump et président du NBPC (« National Border Patrol Council ») (« Conseil national des patrouilles frontalières »), déclara : « La clôture des frontières est essentielle pour ralentir les passages illégaux et assurer la sécurité des agents. » La première décision de Joe-Robinette Biden fut d’ordonner l’arrêt immédiat de toute pose de clôtures le long de la frontière mexicaine.
L’annulation de l’interdiction de pénétrer et de voyager sur le territoire des États-Unis
Sur 200 pays examinés par le DHS (département de Sécurité intérieure), l’administration de Donald J. Trump avait dressé la liste de 13 pays qui pouvaient être soupçonnés de servir d’éventuel refuge pour des terroristes, qui refusaient de prendre en charge sur leur territoire leurs citoyens expulsés des États-Unis, ou qui ne pouvaient pas garantir : - l’intégrité et l’authenticité des documents fournis en appui de la demande de visa, comme celle des passeports sans puce intégrée ; - que le demandeur d’un visa était bien celui qu’il prétendait être dans sa demande de visa ; - que le demandeur d’un visa était bien citoyen du pays délivrant le passeport.
Ces 13 pays étaient : l’Érythrée, l’Iran, le Kirghizistan, la Libye, le Myanmar (anciennement Birmanie), le Nigeria, la Corée du Nord, le Soudan, la Syrie, la Tanzanie, le Venezuela, le Yémen et la Somalie (Somalie qui est sans administration capable de délivrer des actes de naissance ou des permis de conduire authentiques depuis des décennies, tout comme sans doute le Yémen, l’Érythrée, le Soudan et le Nigeria).
Dès le 20 juillet 2021, Joe-Robinette Biden annula par décret présidentiel cette interdiction en déclarant : « Cette interdiction est discriminatoire à la fois contre les Musulmans et les nations africaines et c’est une tache sur notre conscience nationale ».
La frontière mexicaine n’est plus une frontière, ni même une simple « passoire », elle a été transformée en boulevard pro-immigration illégale de masse par l’administration de Joe-Robinette Biden.
Soutenu par une immense majorité de Texans et pas des dizaines de millions de citoyens des de tous les États-Unis, le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, a ordonné à la Garde nationale texane et au département de la Sécurité publique du Texas, de prendre le contrôle de la frontière mexicaine pour appréhender et refouler au Mexique les milliers d’immigrants illégaux qui la traversent tous les jours.
« Nous ne sommes que des chauffeurs Uber »
Ces passages illégaux de la frontière mexicaine sont protégés par les agents fédéraux de la « patrouille des frontières », dont la mission est désormais d’arrêter formellement les immigrants illégaux et de les acheminer en bus vers des camps où ils pourront demander l’asile, recevoir des subsides et des bons de transport vers les villes démocrates sanctuaires que sont Chicago dans l'Illinois, San Francisco, San Jose et Los Angeles en Californie, ainsi que New York City (New York) et Washington D.C..
Rien que pour l’année 2021, il y a eu plus de 2 000 000 d’arrestations de migrants entrés illégalement aux États-Unis en franchissant la frontière mexicaine.
L’affaire du Shelby Park
Il s’agit d’un parc public situé dans la petite ville d’Eagle Pass (28 596 habitants recensés en 2021) et qui longe le fleuve Rio Grande, côté États-Unis. C’était un lieu de passage privilégié de différents passeurs mexicains qui monnayeraient les passages d’immigrants illégaux qui seraient composés de près de 30 % de Chinois). Ce parc était sous la juridiction de l’administration fédérale et des agents fédéraux de la patrouille frontalière.
C’est au cours de la semaine du 8 au 14 janvier 2024 que le gouverneur Greg Abbott donna l’ordre à la Garde nationale texane de prendre le contrôle du parc et d’en interdire l’accès aux agents de l’administration fédérale, y compris aux membres armés de patrouille frontalière. En réaction, l’administration Biden a donné jusqu’au 24 janvier pour que le parc revienne sous le contrôle effectif des agents fédéraux de la patrouille frontalière et que les clôtures dressées le long du Rio Grande soient démontées.
Dans une lettre datée du 17 janvier 2024 et envoyée à l’administration Biden, le procureur général du Texas, Ken Paxton, a rejeté les demandes du gouvernement fédéral de cessez-le-feu et d’arrêt du blocus du Shelby Park : « Les faits et le droit sont du côté du Texas et l’État [du Texas] continuera à utiliser son autorité constitutionnelle pour défendre son territoire », a-t-il écrit.
Au soir du 28 janvier 2024, le Shelby Park était toujours sous le contrôle de la Garde nationale texane, et son accès toujours militairement interdit à l’administration fédérale et aux agents fédéraux de la patrouille frontalière.
La Garde nationale texane mobilisée, mais pas seulement elle.
La Garde nationale texane a été mobilisée par le gouverneur Greg Abbott afin de refouler les immigrants illégaux et d’ériger des clôtures en fil de fer barbelé là où la frontière est libre de passage, des barrières flottantes sur le Rio Grande ainsi que des porte-conteneurs.
Dès l’annonce de l’ultimatum lancé par la Maison-Blanche au Texas, Donald J. Trump et Robert F. Kennedy Jr, tous deux candidats à l’élection présidentielle de 2024, ont apporté leur soutien au gouverneur du Texas, Greg Abbott en lui demandant de ne pas céder.
Donald J. Trump aurait par ailleurs demandé que tous les États républicains envoient une partie de leur Garde nationale au Texas afin de défendre la frontière et d’escorter les immigrants illégaux de l’autre côté de la frontière.
Plus d’un million d’Américains se rendraient actuellement au Texas pour soutenir la Garde nationale texane, ainsi que des détachements armés des différentes gardes nationales des autres États républicains.
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