Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. |
Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. |
Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. |
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. |
Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » |
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient. |
Quand se déchaînent les tempêtes, |
tu es, Seigneur, notre force. |
Nous te louerons, toi le Dieu fort |
qui es notre constant secours. |
Nous restons fermes près de toi, |
mettant en toi notre confiance, |
même si la terre est secouée |
et si la mer devient houleuse. |
Que les flots enflent et déferlent, |
que vacillent les montagnes, |
la joie nous illuminera, |
la cité de Dieu te rend grâce. |
En elle tu as ta demeure, |
tu préserves sa sainte paix. |
Et un fleuve puissant protège |
la sublime demeure de Dieu. |
Les peuples en folie se déchaînent, |
le pouvoir des États s'effondre. |
Voici qu'il élève la voix, |
la terre gronde, secouée. |
Mais le Seigneur est avec nous, |
le Seigneur, le Dieu Sabaoth. |
Tu es pour nous lumière et salut, |
nous ne saurions avoir peur. |
Venez tous, venez contempler |
les prodiges de sa puissance : |
toutes les guerres se meurent, |
la corde de l'arc se détend. |
Jetez dans le brasier de feu |
bouclier et arme de guerre. |
Le Seigneur, le Dieu Sabaoth |
nous secourt en toute détresse. |