A l’heure du bilan sanitaire et économique désastreux de la pandémie qui frappe le monde depuis 8 mois, la délégation au droit des femmes de l’Assemblée Nationale lance une nouvelle offensive idéologique pour allonger le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines. C’est la proposition qu’elle vient de faire dans un rapport remis le 16 septembre dernier sur l’accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse.
Parmi ses recommandations :
- L’ajout du critère de « détresse psychosociale » pour recourir à une interruption médicale de grossesse sans délai,
- L’allongement des délais de l’avortement médicamenteux à domicile de 5 à 7 semaines,
- La suppression de la clause de conscience spécifique des personnels de santé.
La présentation de ce rapport intervient après une course à l’échalote entamée pendant le confinement par Olivier Véran, Ministre de la santé, pour s’assurer que l’accès au désir de mort des enfants à naître ne soit pas menacé par la mort des victimes du Covid 19. Une Proposition de loi déposée le 26 août dernier à l’AN et qui sera discutée le 8 octobre prochain vise à allonger le délai de 12 à 14 semaines, et un amendement voté en catimini pendant l’examen de la révision de la loi de bioéthique propose l’IMG jusqu’à 9 mois pour « détresse psychosociale ».
La Marche pour la Vie fera entendre une autre voix le 17 janvier 2021à Paris et dans plusieurs autres villes de France. La voix qui ne transige pas avec le respect de la dignité d’un être humain, de sa conception à sa mort naturelle. La voix qui ne tremble pas devant les larmes du mensonge qui prive 220000 enfants de voir la lumière du jour chaque année en France. La voix qui accueille la vie naissante, la vie finissante, la vie abimée par le handicap ou la souffrance.
La Marche pour la vie fera entendre le 17 janvier la voix des sans voix, celle de l’embryon de 14 semaines dont la technique d’avortement consistera à « écraser la tête du fœtus ossifiée ». « Le geste lui-même est donc terrible pour celui qui le fait, et pour la patiente ». Confidence du Professeur Israël Nisand, le pape de l’avortement en France. Cela nous permet de mesurer combien l’horreur n’a plus de limite.