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B2B et boule de cristal 

« Il est difficile de faire des prévisions, surtout sur l'avenir », soutenait malicieusement Niels Bohr, lauréat danois du prix Nobel de physique en 1922. Un adage qui n'a jamais été autant d'actualité. Budgets marketing réduits comme peau de chagrin et événements physiques annulés : l'année 2020 a été une « annus horribilis ». Fort de ce constat, le B2B Institut propose de défricher, avec un peu d'humour et des cas concrets, les tendances macroéconomiques qui définiront les dix prochaines années du marketing B2B, dans une étude de 43  intitulée B2B Trends Contrarian Ideas For The Next Decade. Avec pour mots d'ordre : durabilité et anticonformisme ! Morceaux choisis.

Pense comme Disney 

Il faut adopter la logique du blockbuster américain (et ses multiples franchises). C'est-à-dire sortir l'artillerie lourde. La créativité est l'un des piliers de la réussite d'une stratégie marketing. Les marques fortes se distinguent par une créativité audacieuse. « Certains diront qu'une forte créativité peut multiplier le rendement financier d'une campagne marketing par douze », souligne l'étude. Un trublion insupportable retiendra toujours plus l'attention qu'un élève timoré. Sad but true. 

Selon certaines estimations, l'internaute est soumis à 5 000 publicités par jour : pas facile pour l'annonceur de se démarquer. Les « petits paris sont rarement payants », surtout quand il s'agit de créativité. « Si vous ne dépensez pas au moins 50 % de votre budget pour une seule idée créative, vous ne pariez pas assez gros », martèle l'étude. Les contenus sans relief n'ont pas lieu d'être. « Si vous avez la chance de trouver une idée contre-intuitive et juste, vous devez miser sur elle ! »

Et il y a urgence. Fin 2017 déjà, l'agence Raconteur réalisait une étude auprès des décideurs en Europe : 71 % d'entre eux déclaraient que les contenus de marque étaient ennuyeux, attendus et répétitifs.

Ne trahis pas ton identité

Les spécialistes du marketing sont « obsédés par la nouveauté ». Il faut savoir raison garder et être fidèle à sa patte, pour que les futurs acheteurs puissent vous identifier sur la durée. Pour l'équipe du B2B Institute, « le changement de la marque doit être progressif. Sinon vous finissez comme Tropicana, une marque qui a perdu 100 millions de dollars en quelques semaines lorsqu'un commercial a décidé de révolutionner les emballages ». L'objectif du marketing de marque est de construire et de rafraîchir la mémoire des prospects. La répétition est la clé de la mémoire. N'oubliez pas, les marques possèdent au moins deux atouts distinctifs : le nom et le logo. « Les marques B2B sont souvent très mauvaises, avec des images sans intérêt d'hommes d'affaires se serrant la main. » Autant être fantasque pour retenir l'attention : « On se souvient souvent d'expériences étranges et inattendues, et on oublie toujours les expériences génériques. » Plus c'est absurde, mieux c'est. 

En conclusion, si vous avez une marque à l'image forte, les gens répondent à vos appels et prennent rendez-vous. Dans le cas contraire, c'est la messagerie vocale qui vous attend. Et ça, c'est ballot.

JUNGLE STORIES
Et si on parlait de souveraineté numérique ?

Et si on parlait de souveraineté numérique ?

Arno Pons est le délégué général du think-thank "Digital New Deal". Une fondation dont le but est de "créer un Internet des Lumières, européen et humaniste". Il plaide pour une circulation des données personnelles sous le "strict contrôle des individus". L'heure est à la défense d'une souveraineté numérique. Il a échangé sur le sujet avec Gilles Prigent, directeur de l'agence Story Jungle. 


illustration de fougéres
UN PAVÉ DANS LA JUNGLE
« Il aura suffi de quelques mois pour effacer vingt-deux ans de croissance. » La dernière étude Bump (Baromètre unifié du marché publicitaire et de la communication), coréalisée par l'Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep), France Pub et Kantar, et publiée ce mardi 10 novembre 2020, table sur une dégringolade du marché publicitaire. Au troisième trimestre, les recettes publicitaires nettes de l'ensemble des médias s'élèvent à 4,532 milliards d'euros, en forte baisse : moins 23 % par rapport à la même période de 2019. « Sans surprise, le marché est bien impacté par cette crise inédite », a annoncé Christine Robert, directrice déléguée de l'Irep.

Pourquoi c'est un pavé ? Si les chiffres peuvent paraître vertigineux, il convient de souligner que, pour l'ensemble des médias, la baisse sur la période janvier-septembre 2020 est « plus contenue » que celle constatée au premier semestre 2020, « grâce à une période estivale qui a bénéficié d'une légère reprise de confiance ». À l'automne, les annonceurs n'abandonnent pas le navire,  comme on vous le disait la semaine dernière. « Le comportement des annonceurs n'a rien à voir avec celui du premier confinement. On constate dix fois moins d'annulations qu'au printemps », indique aux « Échos » David Larramendy, président du SNPTV. 

Presque une bonne nouvelle.
UN FORMAT À LA LOUPE
Samedi 14/11/2020 - 4- FORMAT
Dans la série « C'est dans les vieux pots... », les publications de liens surpassent les publications de photos sur Facebook, annonce le média « What's new in Publishing ». « Le partage d'un mélange de liens et de photos a un effet négatif sur les performances des éditeurs, par rapport au partage exclusif de liens », rapporte une nouvelle étude d'Echobox, un service axé sur l'optimisation de l'activité des médias sur différentes plateformes. Pour parvenir à cette conclusion, l'entreprise s'est associée à onze éditeurs majeurs internationaux et a analysé une dizaine de milliers de messages Facebook. Si le format est un facteur dans le succès d'un post, « de nombreux autres facteurs détermineront si un post est performant, notamment la qualité du contenu, le moment où il est partagé et la fréquence de partage », préviennent-ils. À bon entendeur ! 

LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE
Samedi 14/11/2020 - 5- Contenu qu'in aurait AF
Quelle est la situation la plus risquée pour attraper le Covid-19 ? Participer à un séminaire bouddhiste avec 300 personnes, déjeuner à une table de dix pendant trente minutes dans une salle non ventilée ou prendre le bus pendant une heure et demie, avec la clim allumée et les fenêtres ouvertes, le tout sans masque ? Le journal « Le Monde » répond avec classe à la question, en s'appuyant sur une étude publiée en septembre 2020 dans la revue « JAMA Internal Medecine », dans une vidéo incarnée et pédagogique. Dessins, animations, musique zen et interventions rapides de la journaliste Anne Moreau face caméra rendent la compréhension plus facile. Une chose à retenir : ouvrez vos fenêtres ! 

LE CONTENU QU'ON A AIMÉ FAIRE
Samedi 14/11/2020 - 7- Contenu qu'on a AF

En décembre 2019, le groupe Rocher est devenu le premier groupe international à adopter le statut de « société à mission », institué par la loi Pacte. Dans ce format type "Conversation entre CEOs", que nous avons réalisé pour EY, Éric Fourel, président d'EY France, échange avec Bris Rocher, CEO du groupe Rocher, sur la raison d'être de l'entreprise. À voir sur YouTube.

UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE
Sommes-nous vraiment en train de fabriquer des « crétins digitaux », s'interroge Xavier de La Porte, sur France Inter. Un discours alarmiste domine. Les écrans sont un danger et fabriquent « une génération perdue, qui aura le choix entre l'obésité, l'addiction et toutes sortes de troubles émotionnels et cognitifs ». Pour le journaliste, ce discours « sans être forcément faux, ne nous informe que sur une partie du problème ». Pour contrebalancer cette vision inquiétante, il tend le micro à Anne Cordier, maîtresse de conférences en sciences de l'Information et de la communication, qui interroge en profondeur les usages des jeunes : « Pourquoi dire que les jeunes glandent quand ils sont sur les écrans ? Ils communiquent, ils produisent du lien social, participent à une vie de société. On oublie cette dimension profondément sociale des usages des écrans. On ne fait pas rien quand on rediffuse des vidéos : on partage des connaissances avec les autres. » Une émission à écouter, pour prendre un peu de recul ! 

Sinon... cinq ans après les attentats du 13 novembre 2015, Story Jungle vous conseille, si vous avez le cœur bien accroché, le documentaire poignant « Fluctuat nec mergitur », dans lequel 40 victimes livrent leur expérience des attaques... À voir sur Netflix


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