| Pour recevoir chaque jour notre lettre d'informations, n'oubliez pas d'ajouter news@p.opportunites-technos.com à votre carnet d'adresses. | Paris, 21 Août 2019 | ∞ Qui paiera vraiment la taxe Gafa ? ∞ Pas de BATX au Nasdaq chinois ∞ L'oscilloscope_Biotechnologies |
Le cours de l'or... multiplié par SEPT ? C'est en tout cas l'objectif fixé par Jim Rickards si cet événement se produit : cela mettrait le prix de l'once à... plus de 8 700 $. Ce n'est pas tout : Jim a identifié deux autres manières de profiter d'un bouleversement qui est en train de se produire au moment même où vous lisez ces lignes. Pour tout savoir, cliquez ici. |
| Qui paiera vraiment la taxe Gafa ? Par Etienne Henri Cocorico ! Une nouvelle fois, la France montre le chemin en matière d'innovation fiscale. Lassé de voir les GAFAM exercer leur activité dans notre pays tout en évitant l'impôt au maximum, Bercy a inventé pour les géants du net une nouvelle taxe assise sur le chiffre d'affaires. Ils devront désormais s'acquitter d'une contribution au budget de l'Etat à hauteur de 3 % du chiffre d'affaires effectué dans l'Hexagone. La mesure, présentée comme une évidente question de justice fiscale, ne devait faire que des gagnants en France. Alors que l'Association des services Internet communautaires (Asic) mettait en garde, dès le mois de mai, sur de possibles répercussions sur le pouvoir d'achat des Français, le ministre Bruno Le Maire répliquait que "le consommateur, jusqu'à preuve du contraire, ne paye pas pour la publicité qu'il regarde. Or, c'est le principal revenu de cette taxe", fustigeant au passage ceux qui jouent "avec les peurs des Français". Patatras. Comme souvent lorsque des mesures sont conçues à la va-vite et que la morale et la justice sont utilisées pour étouffer tout débat, la réalité économique n'a pas tardé à appliquer son cinglant démenti. Une semaine à peine après la promulgation de la loi au Journal Officiel, Amazon a annoncé augmenter ses tarifs de 3 % pour compenser la nouvelle taxe. Les PME, premières victimes de la taxe GAFAM En pratique, la place de marché augmentera les commissions facturées aux vendeurs externes de 3 %. Ces anonymes, qui remplissent le catalogue virtuel d'Amazon de leurs produits, représentent l'écrasante majorité de l'offre disponible. Ces entreprises disposent bien souvent de moyens de commercialisation propres (boutiques physiques, site Internet dédié), mais ont choisi au fil des ans de proposer également leurs produits sur Amazon. Les consommateurs étant de plus en plus nombreux à utiliser Amazon comme "le Google du shopping", TPE et PME ne peuvent se permettre d'être invisibles aux yeux des internautes. Le coût de cette mise en avant est loin d'être négligeable. Pour toute vente effectuée par son intermédiaire, Amazon facture jusqu'à 15 % du montant TTC aux entreprises. Ce montant peut facilement représenter la majorité de la marge des vendeurs qui se retrouvent pris entre le marteau du besoin de rentabilité et l'enclume d'une nécessaire visibilité sur Internet. Avec la nouvelle taxe GAFAM, et sa répercussion sur la commission facturée par Amazon, les PME se retrouvent à payer pour renflouer les caisses de l'Etat. Quand on taxe le lait, ce ne sont pas les vaches qui paient... Nos politiciens européens moquaient à l'envi les taxes douanières votées par l'administration Trump, indiquant (à raison) que les citoyens américains seraient in fine amenés à payer la facture. Imaginer que, lors d'une taxation des GAFAM, les clients ne seraient pas les payeurs relevait soit d'une curieuse naïveté, soit d'une cynique mauvaise foi. Alors que la taxation du numérique quitte désormais la sphère française pour arriver à l'échelle européenne, il est temps de rappeler une évidence trop souvent oubliée : toute taxe est au bout du compte payée par les clients. Il n'existe pas de taxation indolore ; toute richesse transférée dans les caisses de l'Etat a été prélevée sur l'économie réelle. Google, Amazon et Facebook ont longtemps maintenu la confusion entre client et utilisateur (on notera que les plus vieux des GAFAM, Apple et Microsoft, font figure de bons élèves sur la question). Aujourd'hui, les citoyens prennent lentement conscience que, lorsqu'ils utilisent Facebook ou Google, ils ne sont pas clients mais simples utilisateurs du service. Les clients, ceux qui payent, sont les annonceurs qui achètent de coûteuses publicités en ligne. Croire que le cas Amazon est différent serait une erreur... Lorsqu'un acheteur lambda fait ses emplettes sur Amazon, il utilise simplement le service de mise en relation avec un vendeur tiers. Du fait de l'obligation contractuelle des vendeurs d'aligner le prix de leurs offres publiées sur Amazon avec celles disponibles sur leurs sites particuliers ou boutiques physiques, l'acheteur ne paye pas directement la commission d'Amazon. Ce sont les PME qui versent leur obole au géant : ce sont donc elles les vraies clientes de la place de marché. Il est donc logique, malgré les belles intentions affichées par nos hommes politiques, que ce soient elles qui subissent de plein fouet la hausse des tarifs. Deux scénarios sont désormais possibles : soit ces entreprises absorbent cette hausse des frais de fonctionnement, et l'Etat perdra en impôt sur les sociétés des PME ce qu'il gagnera en taxe Amazon ; soit ces entreprises répercutent à leur tour cette taxe sur le prix de vente TTC, et le client final se retrouvera à régler l'addition. Dans tous les cas, le grand gagnant sera l'Etat, et le perdant soit le citoyen-contribuable, soit le citoyen-client des PME. Le coût de massue de la "justice fiscale" n'aura pas coûté cher à Amazon. | REVELATION : Ce qui se cache derrière ces portes pourraient aider de nombreux investisseurs à devenir millionnaires dans les semaines à venir... | | | Cela va peut-être vous surprendre... Mais ce qui se cache derrière ces portes pourraient créer de nombreux millionnaires. Ce n’est plus qu’une question de jours. A vrai dire, tout pourrait changer Il faut le voir pour le croire... Cliquez ici pour connaître tous les détails. |
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| Pas de BATX au Nasdaq chinois Par Vanessa Popineau En plein cœur de l'été, nouvelle étape dans la guerre technologique qui l'oppose aux Etats-Unis, la Chine a concrétisé la création de sa propre Bourse dédiée aux valeurs techs et biotechs. Son "Nasdaq" à elle sobrement baptisé Star Market (Star pour Science and Technology Innovation Board). Vous ne trouverez cependant aucune trace des GAFA chinoises (les BATX : Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) dans la composition actuelle de l'indice. Pas plus que Huawei, JD.com (l'Amazon chinois) ou Didi (le Uber chinois). Ces géants sont pour la plupart déjà cotés sur d'autres places de marchés. Certains ont élu domicile à Wall Street, d'autres à Hong Kong. Un parti pris à double tranchant qui, certes, offre à ces sociétés un meilleur rayonnement international mais qui, dans le même temps, freine l'alimentation de leur capital en fonds chinois – ce qui par extension limite bien sûr l'influence de Pékin. D'où l'idée de cette alternative au Nasdaq pour tenter de maintenir les meilleures startups du pays dans le giron national. Dans cette perspective, quoi de mieux que de leur offrir des facilités de financement, et ce à domicile ? Voilà qui semble désormais acté. Bien qu'il se targue d'être un équivalent au Nasdaq, le Star Market offre toutefois des barrières à l'entrée beaucoup moins strictes. Et cela fonctionne ! Pour le moment du moins... En effet, lors de son lancement à Shanghai le lundi 22 juillet dernier – et en une seule séance s'il-vous-plaît –, les 25 premières élues ont pu engranger, au total, quelque 7 Mds$, soit une hausse de près de 140% au global. Une sacrée performance pour ces nouvelles recrues qui, pour la grande majorité d'entre elles, restent totalement inconnues au bataillon international. Reste encore à transformer l'essai. D'abord parce que la Chine n'est pas à sa première tentative en la matière. Ensuite parce que l'indice promet d'être particulièrement volatil. En effet, sans un encadrement des prix digne de ce nom, le Star Market risque de devenir le terrain de jeu idéal des amateurs de spéculation débridée. Attention donc à ne pas reproduire les erreurs du ChiNext lancé en 2009 sur la place de Shenzhen... C'est ce genre de travers qui ont contribué à enfoncer les clous du cercueil de ce qui devait déjà être, à l'époque, l'homologue asiatique du Nasdaq.
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