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Moins de 17 secondes. C'est le temps moyen qu'une vidéo est regardée sur le fil d'actualité de Facebook. Un temps court, trop court même pour les médias en ligne, qui aimeraient booster leur taux de rétention, être récompensés pour leurs investissements. Mais Facebook et ses millions de vues faciles ne sont pas l'endroit pour ça,
comme l'a constaté AJ+.
Pourtant née sur Facebook, la chaîne de vidéos en ligne d'Al Jazeera a décidé, comme Vox.com et The Atlantic, de réorienter une partie de ses contenus pour Youtube. Avec succès. Si la première plateforme de VoD permet plus de longueur et de profondeur,
elle génère surtout des recettes continues avec la publicité avant vidéo (preload). De quoi motiver des médias touchés par la crise et au budget souvent limité.
Pionnier de la vidéo en ligne, Youtube a su garder son avantage en développant - grâce notamment à l'expertise de Google, sa maison-mère - un très puissant algorithme de suggestion.
"Les chaînes ne dominent plus Youtube comme elles ont pu le faire", écrivait il y a peu The Verge. Chaque nouvelle vidéo visionnée est donc une possibilité supplémentaire pour les médias
d'être vus par 1,5 milliard d'utilisateurs mensuels connectés. Et sur Youtube, on ne s'arrête généralement pas à la première vidéo : les utilisateurs connectés sur mobile y passent en moyenne une heure par jour.
Du côté de Facebook, l'heure est à la contre-attaque : lancé dans l'été, son service de streaming, Watch,
rémunère des médias orientés "millienials" (BuzzFeed, Vox...) pour qu'ils y produisent du contenu.