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ACTU DES MARCHÉS AU 6 MAI 2024 |
| L'analyse d'Etienne Henri • Le leader mondial de la gestion d’actifs BlackRock fait régulièrement grincer des dents.
• Sa position dominante sur les marchés suscite des inquiétudes, mais sont-elles vraiment justifiées ?
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New Tech Insider , Zéro Carbone Millionnaire |
| BlackRock atteint le PIB de l’Inde [Vilipendé à plus d’un titre, le gestionnaire d’actifs BlackRock effraie par sa taille, son influence et sa réussite sur les marchés financiers. Alors qu’il vient de franchir de nouveaux sommets, intéressons-nous de près à l’activité de ce mastodonte de la finance, qui présente, on le dit peu, certains avantages... Cliquez ici pour lire l'article.] C’est un franchissement de seuil qui donne le tournis. Grâce à la hausse des grands indices mondiaux, BlackRock a vu ses encours atteindre, au 31 mars, les 10 500 Mds$. En termes de PIB à parité du pouvoir d'achat (PPA), le célèbre gestionnaire d’actifs se retrouve ainsi à gérer l'équivalent du PIB de l’Inde, plus grande démocratie du monde qui compte pas moins de 1,4 milliard d’habitants. Exprimés en PIB nominal, les encours de BlackRock sont encore plus impressionnants. A la fin du premier trimestre, la firme de New York avait sous gestion l’équivalent du PIB de l’Allemagne, de l’Inde, du Canada, et de l’Arabie Saoudite… réunis. Beaucoup s’inquiètent des risques apportés par cette concentration capitalistique inédite dans l’histoire de l’humanité. Le sujet est, il est vrai, complexe tant en termes de responsabilité sociale que de menaces sur l’efficience des marchés. Reste que BlackRock n’est pas un individu, un fonds souverain, ni même un Etat aux mains d’un dictateur. Si le groupe est souvent sous le feu médiatique, il reste une société comme les autres, qui s’avère être cotée en Bourse. Vous avez ainsi, en tant qu’investisseur particulier, la possibilité de posséder une partie du plus grand gestionnaire d’actifs privés au monde dont la croissance ne se dément pas.
Durant les phases de hausse comme durant les crises, BlackRock a clairement surperformé le S&P500 sur les 20 dernières années. Cliquez sur l'image pour l'agrandir Un modèle d’affaires incompris par les médias Il est fréquent de lire, dans la presse généraliste, des analyses s’inquiétant des montants "possédés" par les gestionnaires d’actifs. BlackRock étant le numéro un du secteur, il fait partie des cibles les plus évidentes. Pourtant, c’est bien mal connaître la façon dont ces entreprises travaillent. Leur mission est de gérer les capitaux confiés par des tiers. Les véhicules peuvent prendre des formes diverses : fonds fermés ou ouverts, thématiques, indiciels, actifs ou passifs… l’industrie financière ne manque pas d’imagination lorsqu’il s’agit de créer des produits pour répondre à tous types de besoins. Et, avec des encours se chiffrant rapidement en centaines de milliards de dollars, la plupart des véhicules atteignent rapidement des tailles significatives. Mais le point commun entre toutes ces poches d’actifs est qu’elles appartiennent in fine aux souscripteurs, pas au gestionnaire. Dire que BlackRock possède 10 000 Mds$ est aussi faux que prétendre qu’un gardien de parking possède des centaines de voitures. Le travail de l’entreprise est de faire fructifier des capitaux qui ne lui appartiennent pas, et de se rémunérer sur le conseil en investissement via des frais de gestion. Ce modèle d’affaires s’avère ultra-rentable. Ces deux activités représentent à elles seules plus des trois quarts des revenus du groupe, qui atteignent les 17,86 Mds$ par an. Pour les clients de l’entreprise, cela représente une maigre ponction de 0,18 % des montants sous gestion. Pour les actionnaires, en revanche, il s’agit d’une véritable corne d’abondance qui offre un socle d’activité quelle que soit l’orientation des marchés. Un accord gagnant-gagnant comme il en existe peu dans le monde de la finance, et qui explique la croissance continue du groupe. Des résultats robustes...
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| Le come-back des OPA [Chargeurs, Aures Technologies, Visiativ, SII… On ne compte plus les OPA annoncées ces six derniers mois à la Bourse de Paris dans le compartiment des small caps. Et selon Eric Lewin, nous n’avons pas fini d’en entendre parler... Cliquez ici pour lire l'article.] Le marché des offres publiques d’achat sur les petites sociétés reste dynamique cette année. Il faut dire que les valorisations ont de quoi laisser pantois de nombreux patrons d’entreprises qui n’en peuvent plus, non seulement de voir leurs titres délaissés, mais en plus de payer des coûts élevés pour le maintien de la cotation. Le patron d’une société présente dans l’édition de logiciels me disait dépenser en moyenne 250 000 € par an entre la communication financière, la réglementation, les contrats de liquidité et les analyses financières. Un montant énorme, à l’heure où les petites entreprises veulent rogner leurs coûts. Mais les OPA se multiplient également parce que de nombreuses sociétés sont sous-évaluées et valent en moyenne moins cher que leurs homologues du private equity. Difficile de donner des pourcentages, mais il est avéré qu’il existe une décote de l’ordre de 30 % à 35 % entre le coté et le non coté, ce qui incite de nombreux fonds spécialisés dans le non coté à faire leurs emplettes sur la cote parisienne : "c’est pas cher et on peut réaliser de superbes opérations", me précisait jeudi dernier un banquier parisien qui travaille pour l’un des plus grands fonds de la place. Ce phénomène est amené à perdurer au cours des prochains mois, car la liquidité est toujours absente dans notre compartiment. Les gérants sont bel et bien là, mais ont souvent peu de cash pour investir. Certains doivent même désinvestir pour rendre du cash à leurs souscripteurs. J’ai récemment bu un verre avec le patron de Winfarm, le spécialiste de la vente à distance de produits destinés aux éleveurs et au monde rural. Il m’expliquait que la baisse de son titre de plus de 70 % en un an ne venait pas uniquement de résultats décevants. Pour lui, elle s’explique aussi par les ventes massives de certains fonds, qui ont soldé leurs positions à n’importe quel prix, en effectuant ce qu’on appelle des ventes ATP. Mais pour les actionnaires, cette situation n’est pas si catastrophique... OPA : quelques sociétés à surveiller
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