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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 20 Avril
Le samedi de la 3e semaine de Pâques
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Ste Agnès de Montepulciano , Bx Anastase Pankiewicz |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » |
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? |
Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !... |
C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. |
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. |
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » |
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. |
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » |
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. |
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) |
« C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien » (Jn 6, 63)
L’âme, du commencement à la fin de toute action, doit vénérer avec un zèle égal les sept dons de l’Esprit Saint. Au commencement de son action, elle accueille la sagesse, qu’elle possède au terme de la crainte et conserve au milieu du courage –force du cœur–, elle se garde dans les choses célestes par l’intelligence et le conseil et s’entoure dans les choses terrestres de science et de piété : celles-ci doivent être accueillies avec grand respect, car elles sont son soutien. Que l’âme veille donc d’abord à s’ouvrir à la Sagesse pour se refermer, au terme de son action, avec la timidité et la pudeur ; que, dans l’intervalle, elle s’arme de fermeté grâce à la parure de l’intelligence et du conseil, qu’elle se fortifie également par la science et la pitié. |
Le mouvement de l’âme raisonnable et l’action du corps, selon ses cinq sens, suivent un seul et même chemin, parce que l’âme ne meut pas le corps plus qu’il ne peut accomplir, et que le corps n’œuvre que selon ce que l’âme met en mouvement. Les différents sens, eux, ne se séparent pas l’un de l’autre, ils se soutiennent entre eux avec une grande fermeté et éclairent l’homme tout entier, afin de le conduire soit vers le haut, soit vers le bas, suivant les choix de son âme. |
La science de l’âme provoque les larmes de repentir alors que les péchés la refroidissent. Car la constance dans la droiture lui apporte, en sus des bonnes œuvres, la chaleur des désirs supérieurs. Les autres vertus viennent en aide à la fermeté pour communiquer à chaque croyant l’humeur de la sainteté –la grâce sanctifiante– : l’âme se trouve pénétrée de la rosée et de la chaleur de l’Esprit Saint, elle maîtrise la chair et elle l’entraîne à servir Dieu avec elle… Alors tous les organes intérieurs apportent leur énergie à l’âme humaine afin de la servir. Ainsi quand l’âme délaisse les péchés pour accomplir la justice, elle s’élève tout en suivant la raison. |
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