En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” |
Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. |
Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. |
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. |
En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. |
En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. |
En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. » |
Qui es-tu, douce lumière qui me combles |
et illumines la ténèbre de mon cœur ?... |
Es-tu le Maître d'œuvre, |
le bâtisseur de la cathédrale éternelle |
qui depuis la terre s'élève jusqu'au Ciel ? |
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent, |
hautes et droites, solides et immuables (Ap 3,12). |
Marquées du signe du Nom divin et éternel, |
elles s'élancent vers la lumière et portent la coupole |
qui achève et couronne la sainte cathédrale, |
ton œuvre qui embrasse l'univers entier : |
Saint Esprit, Main de Dieu créatrice !... |
Es-tu le doux cantique de l'amour |
et du respect sacré qui retentit sans fin |
autour du trône de la Trinité sainte (Ap 4,8), |
symphonie où résonne |
la note pure donnée par chaque créature ? |
Le son harmonieux, |
l'accord unanime des membres et de la Tête (Col 2,19), |
dans lequel chacun au comble de la joie |
découvre le sens mystérieux de son être |
et le laisse jaillir en cri de jubilation, |
rendu libre |
en participant à ton propre jaillissement : |
Saint Esprit, jubilation éternelle ! |