« La population est tout à fait capable d’entendre qu’un doute existe sur un médicament, et que cela suscite des contradictions et un débat. On aurait tort de lui faire croire que l’AMM est un certificat d’innocuité. Il faut développer la culture générale autour du médicament. Dans ce cadre, la notion de bénéfices-risques est cruciale pour les professionnels de santé et les usagers. Chacun doit comprendre que tous les médicaments y compris ceux achetés en automédication présentent des risques qui peuvent se révéler parfois des années après .» Celle qui exprime ce point de vue s’appelle Magali Leo. Elle a coprésidé avec Gerald Kierzek la mission pour améliorer l’information des patients et des professionnels de santé. De l’épais rapport présenté à l’ANSM le 3 septembre, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, n’a retenu que six grandes mesures. Pour l’instant ? |