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Mercredi 6 Mai
Le mercredi de la 4e semaine de Pâques
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St Pierre Nolasque , St François de Laval En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,44-50.

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
La Trinité, I, 13, 30-31 (2000 ans d'homélies, Pour l'année A; trad. Brésard; Éd. Soceval 2001; p. 152)


« Celui qui me voit, voit Celui qui m'a envoyé »

Quelqu'un qui avait appelé Jésus « bon maître », en lui demandant conseil pour arriver à la vie éternelle, a reçu cette réponse : « Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Personne n'est bon sinon Dieu seul » (Mc 10,17-18). (...) Oui, si tu me prends dans ma condition divine, je suis bon, mais si tu me prends seulement dans la condition humaine que tu vois maintenant, pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon, si tu es de ceux qui seulement « verront celui qu'ils ont transpercé » ? (Jn 19,37; Za 12,10) Cette vue sera pour eux leur malheur, car ce sera celle du châtiment.
Il y a, en effet, une vision où nous contemplerons l'être immuable de Dieu, invisible aux yeux humains. Cette vision qui n'est promise qu'aux saints, c'est la vision que l'apôtre Paul appelle un face à face (1Co 13,12). L'apôtre Jean dit de cette vision : « Nous serons semblables à Dieu parce que nous le verrons tel qu'il est » (1Jn 3,2), et le psalmiste : « Je n'ai demandé qu'une seule chose au Seigneur : contempler les délices du Seigneur » (Ps 26,4). Le Seigneur lui-même en parle : « Moi, je l'aimerai et je me montrerai moi-même à lui » (Jn 14,21). C'est pour cette vision que nous purifions nos cœurs dans la foi, afin d'être du nombre de ces « cœurs purs qui verront Dieu » (Mt 5,8). Cette vision-là, seule, est notre bien suprême, et c'est pour y parvenir que nous avons le devoir de faire tout ce que nous faisons de bien.
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