| JO Paris 2024 | vendredi 27 octobre 2023 |
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Cérémonie d’ouverture, le grand défi | | Par Pierrick Taisne Directeur adjoint de la rédaction sport | Dans huit mois, les regards du monde entier seront tournés vers Paris et sa cérémonie d’ouverture. Une cérémonie grandiose qui se déroulera pour la première fois en dehors d’un stade, le long de la Seine, pour près de 13 kilomètres à sécuriser. Dans un climat social et international tendu, cette ambition a de quoi en effrayer plus d’un. D’autant qu’au maximum, les autorités ont évoqué le chiffre de 600 000 personnes pouvant affluer sur les quais haut et bas de la Seine. Un chiffre qui sera revu à la baisse mais qui n’a toujours pas été tranché définitivement. Invitée ce jeudi de BFM TV, Amélie Oudéa Castéra a réaffirmé qu’aucun plan B n’était prévu pour ce 26 juillet. « Il est important de préserver l'ambition, mais ça n'empêche pas, dans la manière dont les choses sont faites, d'ajuster un certain nombre de variables ». Comprendre : oui la cérémonie se fera sur la Seine. Non, elle ne se fera pas nécessairement dans les conditions présentées par le comité d’organisation de Paris 2024. Une question de sémantique Dans ces conditions, pourquoi ne pas dire tout de suite qu’un plan B est à l’ordre du jour ? Ou du moins un plan « A bis ». Quelle sera la rédaction du grand public, si par exemple, la jauge de spectateurs descend à 100 000 personnes comme le nombre de billets commercialisés ? Et que dire si finalement, pour des raisons de sécurité, les animations sont réduites à portion congrue le long du parcours ? Ou encore si les nations ne déambulent plus sur la totalité du parcours de Seine mais arrivent directement sur l’esplanade du Trocadéro ? Pour l’occasion, plus de 35 000 forces de l’ordre seront ainsi mobilisées, avec très certainement l’armée. Double champion olympique et ancien ministre des Sports, David Douillet a d’ailleurs expliqué sur RMC que toutes les possibilités étaient à l’ordre du jour. « La vérité c’est que le plan B existe déjà. Et même un plan C, un plan D... En cas d'amplification de la menace terroriste, tout est déjà géré lors de réunions interministérielles et il y aura des modifications à prévoir. » S’il n’est question de sémantique, peu importe. L’essentiel sera de présenter le projet ambitieux de Paris 2024 dans des conditions de sécurité optimales. Et là, tout le monde est bien d’accord. |
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