Pour lâinstant, et grâce aux salaires mirobolants quâils offrent aux ingénieurs, aux programmeurs et aux techniciens, il semble que seuls nos ennemis maîtrisent parfaitement la complexité technologique de lâIA connectée au « Big data » (la gestion mondiale et centralisée des données).
  Mais devons-nous pour autant nous résigner à subir ?   Non, naturellement.   Nous sommes des êtres humains, des vrais.
  Nous sommes des êtres humains issus de lignées génétiques qui ont combattu pour rester en vie et libres depuis les origines de lâhumanité, alors nous nâallons pas faillir pour quelques lignes de programmes informatiques maniées par les larbins surpayés des cliques de Bill, de George, de Barack et de Klaus.
  Certainement pas !
  Nous former, apprendre, nous adapter à la « Softwar »â¦
  Mais comment lutter et combattre face à des lignes de programmes informatiques ?   En se formant, en apprenant et en nous adaptant !   Câest dâailleurs ce que lâon retient de la lecture du livre autobiographique de lâex-major de lâUSAF (US AIR FORCE), Jason P. Lowery : « Softwar », (livre publié en 2002 chez John Wiley & Sons et dont le titre aurait pu être « Digitalwar » ou « Guerre numérique »).
  « Softwar » présente en toile de fond de lâouvrage une doctrine de guerre numérique (comment prendre le dessus sur ses ennemis grâce au potentiel du numérique utilisé « tous azimuts », y compris sur les vrais champs de bataille) qui diffère des doctrines militaires « Hardwar » consacrées aux hommes engagés sur des champs de bataille avec leur armement, comme câest le cas aujourdâhui en Ukraine.
  En résumé, pour notre survie et pour vaincre face aux mondialistes, nous devons constamment apprendre, nous former et nous adapter aux évolutions des technologies numériques, tout comme les informaticiens doivent le faire sâils veulent continuer à être payés à la fin du mois.
  Apprendre, se former et sâadapter aux technologies numériques associées à lâIA, devient donc nécessaire pour qui veut défendre la liberté face aux Etats occidentaux qui sont en passe de réussir de la supprimer, dans tous les domaines.
  Les cryptomonnaies décentralisées : des armes de destruction massive des gouvernements mondialistesÂ
  Un autre livre extrêmement important à lire à ce sujet, câest celui de Balaji S. Srinivasan, lâancien directeur de la technologie de la plateforme « Coinbase » (« Chief Technology Officer â CTO) et ancien associé de chez Andreessen Horowitz (importante société de capital-risque).
  Pour celles et ceux qui découvrent les cryptomonnaies, Coinbase est une plateforme dâéchange sur laquelle il est possible dâacheter, de vendre ou dâéchanger des cryptomonnaies (la société revendiquerait plus de 25 millions dâutilisateurs dans le Monde).
  Le livre Srinivasan a pour titre « Software: A Novel Theory on Power Projection and the National Strategic Significance of Bitcoin », que lâon pourrait traduire par « Softwar : Une nouvelle théorie sur la projection du pouvoir et lâimportance stratégique nationale du Bitcoin ».
  Dans son livre, Srinivasan explique comment le Bitcoin (la blockchain et la cryptomonnaie, dâoù le B majuscule), pourrait être utilisé pour renforcer la puissance des Ãtats-nations qui cherchent à contourner les sanctions internationales et à sâaffranchir de la domination monétaire des grandes puissances.   Précisons que ce que dit Srinivasan au sujet des Ãtats-nations, peut très bien sâappliquer, pour ce qui concerne la philosophie générale, à tout opposant des mondialistes, individus comme groupes dâindividus.   Précisons également que lorsquâon parle des cryptomonnaies décentralisées, on parle dâun nouveau système financier, décentralisé, câest-à -dire ne dépendant ni des banques centrales, ni des Ãtats.   On peut également considérer, grâce aux « Wallet » (portefeuilles) qui permettent de conserver en toute sécurité ses avoir monétaires, que lâon parle également dâun nouveau système bancaire.
  En résumé, pour Srinivasan, les Ãtats-Unis (et tous les Ãtats occidentaux) ont tout intérêt à adopter le Bitcoin et la technologie des blockchains. Non pas pour les contrôler, ce qui est structurellement impossible, mais tout simplement pour pouvoir rester à la table des grands et perdre le moins possible de pouvoir sur les échanges économiques en y participant activement.   Autre avantage quâauraient les Ãtats occidentaux à commercer avec le Bitcoin selon l'auteur, câest qu'il leur serait alors possible dâaugmenter leur puissance géopolitique â et financière, grâce à des jeux dâalliances entre Ãtats qui lâadopteraient également.
  Cependant, là où son raisonnement pèche, câest quâen cas dâintervention massive et directe des Ãtats sur le Bitcoin (par lâacquisition de bitcoins et par la validation des échanges dans la blockchain), cela risque de faire fuir des centaines de milliers de possesseurs actuel de bitcoins vers dâautres cryptomonnaies décentralisées.
  Mais quâimporte cette question, car le plus important, câest que Srinivasan confirme, en fait, que les cryptomonnaies décentralisées ont potentiellement le pouvoir de mettre à terre les Ãtats, leurs politiciens et leurs fonctionnaires.   Et ce, même sâils sont puissants et quâils ont une parfaite maîtrise des technologies numériques connectées à lâIA (intelligence artificielle) et au « Big data »â¦
  Leur puissance ne doit en aucun cas nous décourager, nous apeurer ou nous effrayerâ¦
  La morale de ces deux livres, câest quâil ne faut pas accorder une importance démesurée à la puissance des mondialistes, donc à celle des Ãtats occidentaux, même sâils ont une sorte de monopole de la maitrise de lâIA.    Il faut simplement les connaître, les observer et les évaluer en permanence afin de mieux les combattre - victorieusement (il est hors de question que nous ne sortions pas victorieux des combats que nous devons mener).
  à lâimage des armées de lâOTAN face à la Russie aujourdâhui, et sans doute demain face à la Chine (à moins quâà la fin de la guerre en Ukraine, plus aucun pays membre de lâOTAN ne possède encore une armée digne de ce nom), nos ennemis sont puissants, mais ils sont loin dâêtre invulnérables.
  Très bien me direz-vous, mais si la Russie possède des missiles hypersoniques qui lui permettent de tenir tête à lâOTAN, quâavons-nous, nous, à opposer aux milliardaires mondialistes qui tiennent tous les rouages étatiques en Occident, polices et armées comprises ?
  Câest un fait, nous nâavons pas dâarmée et pas dâarmement militaire à notre disposition pour combattre ceux qui veulent notre peau (dépeupler la planète, câest bien vouloir notre peau, non ?).
  Mais nous avons à leur opposer notre volonté, notre culture, notre intelligence et notre refus de disparaître, auxquels il faut ajouter des missiles hypersoniques numériques composés de simples lignes de chiffres et de lettres : les cryptomonnaies décentralisées.
  Nos missiles hypersoniques, sont numériques, ils ont pour noms et acronymes BTC (bitcoin), ETH (ethereum), XMR (monero), FTM (fantom), Waves ou encore HEX - Leurs silos sont des blockchainsâ¦
  Nous ne sommes plus démunis face aux politiciens professionnels et aux fonctionnaires qui sont les agents exécutifs de Bill, de George, de Barack, de Klaus et de leurs amis de la Commission européenne et de lâÃlysée, nous avons lâéquivalent des missiles hypersoniques que la Russie oppose aux armées de lâOTAN : les cryptomonnaies décentralisées et anonymes.
  Nous les vaincrons, définitivement, le jour où nous réussirons à nous passer de leurs monnaies centralisées en utilisant dans notre vie quotidienne les cryptomonnaies décentralisées.
  Les monnaies « centralisées » comme lâeuro, le dollar, le rouble, le yuan, le yen, etc., sont contrôlées en tous points par les des banques centrales et des Ãtats, câest pour cela que lâont dit quâelles sont « centralisées ».
  Personne ne contrôle les cryptomonnaies décentralisées qui sont attachées aux protocoles fondateurs des blockchains qui les hébergent.   Par exemple, on sait depuis le début combien il est possible de créer de bitcoins, à quel rythme, et à quelle date le dernier bitcoin sera produit (« miné »).   Par ailleurs, pour prendre le contrôle de la blockchain Bitcoin, il faudrait acheter la quasi-totalité des bitcoins déjà créés et contrôler directement les « nÅuds » (ordinateurs) qui valident les transactions dans la blockchain (lorsqu'un bitcoin passe d'un propriétaire à un autre propriétaire).    Sans parler de quasi-impossibilité pratique de réaliser la chose, et si cela se produisait, cela aurait, sans aucun doute, pour conséquence immédiate de faire chuter en dessous du centième de dollar la valeur de chaque bitcoin (que plus personne ne voudrait acheter).
  Les cryptomonnaies décentralisées ont potentiellement le pouvoir de mettre à terre les Ãtats mondialistes, leurs politiciens et leurs fonctionnaires.
  Comment ne pas sâen réjouir ?   Nous ferons forcément mieux sans eux.   Nous ne pourrons que faire mieux sans les politiciens professionnels et les fonctionnaires qui sont à leurs ordres. Dans tous les domaines : pour la paix dans le monde, pour la sécurité de tout un chacun, ou encore en matière dâéducation, de développement économique et de santé.   Nous ferons forcément beaucoup mieux quâeux, et sans eux.
  Vous imaginez le bonheur et la joie de vivre sans que des fonctionnaires et des politiciens se mêlent à chaque instant de nos existences en nous dictant ce que nous avons le droit de faire et de ne pas faire, et en nous expliquant en permanence ce que lâon doit dire et penser⦠  Vous imaginez, se réveiller un matin et apprendre que nous nâaurons plus à les supporter, à nous soumettre et à les financer⦠  Le rêveâ¦
  Faire comme siâ¦
  Soyez-en persuadés, les cryptomonnaies décentralisées et anonymes nous permettront de faire comme si⦠  Comme si nous étions enchaînés à leurs phantasmes et soumis à leurs décisions, alors que nous ne le serons pas.   Alors que nous ne le serons plusâ¦
Pierre Lefevre
PS : Marie-France et toute l'équipe, moi y compris, nous vous remercions pour vos soutiens financiers. L'échéance du 11 a pu être réglée, et nous aurions un peu plus de 100 ⬠de réserve... Prochaine échéance important pour Libre Consentement Ãclairé : mi-juin 2023, nous ferons sans doute de nouveau appel à votre soutien... Encore merci à toutes et à tous.
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