Des stalagmites particulièrement photogéniques | Les dures lois des collections | Paranthropus boisei, premier tailleur d'outils ?
 
Bonjour ,
 
Cette semaine, dans Pour la Science, découvrez comment des stalagmites particulièrement photogéniques sont aussi de précieux enregistreurs des climats du passé, des archives climatiques. Vous avez du mal à collecter toutes les vignettes de l’album Panini de la dernière coupe du monde ? Rassurez-vous, c’est normal ! Et enfin, rencontrez Paranthropus boisei, un lointain cousin du genre Homo qui aurait taillé des outils en pierre il y a 2,8 millions d’années.
 
À ne pas manquer également, dans l'archive de la semaine, notre entretien avec l’archéologue et anthropologue culturel Ludovic Slimak. Et enfin, retrouvez la revue de presse de la rédaction. Bonne lecture !
 
Loïc Mangin, rédacteur en chef adjoint à Pour la Science.
 
 
À LIRE CETTE SEMAINE
 
 
À l’instar des glaces polaires, les stalagmites et les stalactites sont des enregistreurs naturels du climat terrestre. Une exposition photographique rend hommage à ces témoins du temps qui passe ● Par Loïc Mangin, rédacteur en chef adjoint des Hors-séries Pour la Science.
 
► LOGIQUE & CALCUL
Les dures lois des collections
 
Compléter sa collection de vignettes est loin d’être simple. Les mathématiques apportent des explications inattendues ! ● Par Jean-Paul Delahaye, professeur émérite à l’Université de Lille et chercheur au centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille (CRISTAL).
 
 
Sur la rive du lac Victoria, au Kenya, le site de Nyayanga a livré des dents de paranthropes cotoyant des pierres taillées datant de 2,8 millions d’années, soit un million d’années plus tôt que les plus vieux outils connus. Ce cousin du genre homo est-il le premier tailleur de pierre de l’histoire ? ● Par François Savatier, rédacteur à Pour la Science.
[➜ Un article à retrouver dans le grand dossier du dernier n° de Pour La Science. Voir le sommaire]
 
 
LES ARTICLES LES PLUS LUS
 
 
Le séquençage partiel du génome de 356 chasseurs-cueilleurs sapiens européens confirme certains chapitres du Paléolithique supérieur et en révèle de nouveaux, jusque-là inconnus ● Par François Savatier, rédacteur à Pour la Science.
 
 
Amas de poussière, vaisseau extraterrestre… De nombreuses explications exotiques ont été avancées pour expliquer la trajectoire anormale de ce corps céleste venu de l’extérieur du Système solaire. Un nouveau scénario, plus classique, est aujourd’hui proposé ● Par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
Dans l’espace, les flammes se comportent différemment de ce à quoi nous sommes habitués sur Terre. Et les surprises, pas toujours sans risque, sont au rendez-vous… ● Par Edouard Kierlik, professeur de physique à Sorbonne Université, au laboratoire de physique théorique de la matière condensée (CNRS, SU) et Jean-Michel Courty, professeur de physique à Sorbonne Université, au laboratoire Kastler-Brossel (CNRS, SU, ENS-PSL, CdF)
 
 
L'ARCHIVE
 
 
L’arrivée d’Homo sapiens en Europe — Les humains modernes et les Néandertaliens se sont-ils croisés ? Oui, la paléogénétique le prouve, mais aussi les restes archéologiques, par exemple ceux de la grotte Mandrin, dans la Drôme, analysés par l’équipe de Ludovic Slimak, de l’université Toulouse-Jean-Jaurès. La rencontre au sommet se serait déroulée il y a 54 000 ans. Mais par où est arrivé Homo sapiens ? Dans un article paru le 3 mai dans la revue Plos One, l’archéologue et anthropologue propose sur la base de l’étude d’outils lithiques un scénario en trois étapes s’étalant sur plus de 13 000 ans. Néandertal n’y a pas résisté ! Mais que peut-on savoir de lui ? Ludovic Slimak nous l’expliquait dans un entretien qu’il nous avait accordé.
 
 
Pour l’archéologue et anthropologue culturel Ludovic Slimak, en étudiant l’homme de Neandertal, nous sommes tombés dans le piège de la projection de nous-même dans notre sujet d’étude ● Entretien avec Ludovic Slimak, archéologue et anthropologue culturel, chercheur au CNRS, rattaché au laboratoire Traces de l’université Toulouse-Jean-Jaurès.
 
 
LA REVUE DE PRESSE DE LA RÉDACTION
 
 
★ On a lu, on a aimé, on vous le partage ★
 
 
》Le cuivre coupable
 
 
Que peuvent avoir en commun une inflammation incontrôlée parfois létale, par exemple consécutive à une infection par le SARS-CoV-2, et le développement de métastases à partir d’une tumeur cancéreuse originelle ? Des ions cuivre oxydés Cu2+. C’est ce qu’a découvert un groupe de biologistes et de chimistes réunis dans une équipe de l’Institut Curie, à Paris. Dans les deux cas, grâce à de longues molécules de sucres (des hyaluronates), les cellules incriminées laissent entrer dans leur cytoplasme ces ions cuivre en grande quantité. Là, par l’intermédiaire de quelques réactions, ces ions modifient l’expression des gènes et orientent ainsi le destin des cellules. La bonne nouvelle est que l’on dispose de traitements à même de les bloquer !
→ À lire sur Le Monde
 
 
》Vikings sous l’eau ?
 
 
Entre 985 et 1450, des Vikings, à la suite du pionnier – et un peu sanguin – Erik le Rouge, ont vécu au Groenland, puis en ont disparu sans qu’on sache pour quelles raisons. Plusieurs hypothèses ont été avancées : conséquence du petit âge glaciaire qui a commencé en 1250 ? Bouleversements culturels et politiques en Europe ayant rendu caduc leur modèle économique ? Raids de pirates ? Maladies ? Une équipe de l’université de Durham, en Grande-Bretagne propose un nouveau facteur, qui aurait joué un rôle important dans l’abandon de la « Terre verte » : une hausse locale du niveau marin de plus de 3 mètres. Ce phénomène aurait entraîné la submersion de plusieurs fermes et villages, et donc leur abandon. Difficile de résister à l’appel de la mer, surtout quand elle vient vous chercher dans votre cuisine !
→ À lire sur le Washington Post
 
 
》Tout nu et tout bronzé 
 
 
En 2005, le permaculteur Jacob Gabriel et son ami le journaliste Mark Storey, tous deux américains, ont l’idée de lancer la « journée mondiale du jardinage nu », chaque premier samedi du mois de mai. C’est demain, le 6 ! L’objectif est de se reconnecter à la nature dans le plus simple appareil et, partant, de vivre un moment de relaxation particulièrement déstressant, aux dires des adeptes. C’est finalement une façon d’être en harmonie avec son environnement. Attention aux orties tout de même !
→ À lire sur wngd.info
 
 
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
 
 
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