La domestication au XVIIIe siècle ; les émissions de gaz à effet de serre mesurables au mois près ; la paléogénétique fait parler les objets.
 
Bonjour ,
 
Cette semaine, dans Pour la Science, on revient aux sources du grand bond utilitariste de la domestication au XVIIIe siècle ; les émissions de gaz à effet de serre sont désormais mesurables au mois près. Et aussi : la paléogénétique fait parler les objets.
 
Ne manquez pas également : "Pourquoi connaît-on si mal les océans ?" ainsi que la revue de presse de la rédaction.
 
Bonne lecture !
 
● François Lassagne, rédacteur en chef à Pour la Science.
 
 
À lire cette semaine
 
 
Si la naissance de l’élevage et de l’agriculture remonte à 15 000 ans, la domestication ne s’est réellement intensifiée qu’il y a 300 ans  ● Par Cécile Callou archéozoologue, maîtresse de conférences au Muséum national d’histoire naturelle et Clémence Pagnoux, archéobotaniste, maîtresse de conférences au Muséum national d’histoire naturelle.
Un article à retrouver dans le grand dossier consacré à la domestication du dernier numéro de Pour La Science. Découvez le sommaire.
 
 
Il est désormais possible d’extraire les gènes du principal utilisateur humain d’un objet ancien. Marie Soressi, qui a codirigé le développement de cette technique à l’institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire de Leipzig, en évoque le principe et les enjeux ● Interview de Marie Soressi, professeuse de préhistoire à l’université de Leyde, aux Pays-Bas.
 
 
Les plans de lutte contre le réchauffement climatique établissent des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Connaître l’efficacité de ces plans passe par la mesure des réductions effectivement réalisées. Or l’évaluation des émissions réelles reste encore entachée d’importantes incertitudes. De nouvelles méthodes pourraient cependant changer la donne ● Entretien avec Thomas Lauvaux, titulaire de la chaire de professeur junior CASAL (Carbon Across Scales And Landscapes), de l’université de Reims-Champagne-Ardenne.
 
Le dernier numéro de Pour la Science
LA NOUVELLE ÈRE DE LA CLIMATOLOGIE
 
Aujourd’hui, les derniers rapports montrent qu’ici le réchauffement a rendu 50% plus intenses les pluies accompagnant un ouragan, là 9 fois plus probables de redoutables incendies saisonniers... La climatologie ne se contente plus de comprendre la machinerie climatique : elle fait les comptes... et traque les émissions de GES à l’échelle des territoires.
 
A lire également dans ce numéro : notre dossier spécial sur la domestication, réalisé en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle...
 
 
 Les articles les plus lus
 
 
Après des années de tâtonnements, les climatologues déterminent désormais très vite la part due au changement climatique dans les catastrophes naturelles  Par Lois Parshley, journaliste scientifique indépendante.
 
 
Une méthode de calcul peut être la meilleure en théorie, mais totalement inutile pour toute application dans le monde réel  Par Jean-Paul Delahaye, professeur émérite à l’Université de Lille et chercheur au centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille (CRISTAL).
 
 
L’étrange mode de reproduction de la fourmi folle jaune vient enfin d’être décodé  Par Hervé Le Guyader, professeur émérite de biologie évolutive à Sorbonne Université.
 
 
 Pourquoi ? Comment ?
 
 
Pourquoi connaît-on si mal les océans ?
Hier était célébrée la journée mondiale des océans. On sait qu’ils couvrent 70 % de la planète, produisent au moins 50 % de son oxygène. On sait aussi que de nombreuses ressources de pêche sont épuisées, 50 % des récifs coralliens détruits – préserver le milieu marin est l’enjeu central de sa célébration par les Nations unies. Que sait-on d’autre ? Notre connaissance des océans reste à construire, et cette connaissance passe essentiellement par l’exploration, lente et patiente, à bord de navires. Si bien que, comme le rappelait le président du Muséum national d’histoire naturelle Bruno David dans le long entretien qu’il nous avait accordé en juillet 2019, il reste de nombreuses mare incognita.
 
 
 
 
On dit que l’on connaît moins les océans que la Lune : qu’en est-il vraiment ? Entretien avec Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle ● Entretien avec Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle.
 
 
 La revue de presse de la rédaction
 
 
Pierre, Paul ou Jacques…
 
 
… ne sont pas forcément les premiers venus. Porter un prénom courant, est-ce une invitation à se démarquer par d’autres moyens, ou au contraire à adopter un profil effacé ? L’effet psychologique des prénoms communs, études à l’appui, est susceptible de pencher plutôt d’un côté ou de l’autre, selon les contextes.
 
 
Sécheresse locale
 
 
Le débit de la rivière qui coule à proximité de chez vous est-il préoccupant ? Les nappes phréatiques qui alimentent une partie des communes alentour ont-elles un niveau satisfaisant ? Réponses en cartes et graphiques mis à jour en temps réel.
 
 
Utopie scientifique
 
 
Une chercheuse talentueuse, membre d’un laboratoire de recherche de biologie fondamentale aux équipements de pointe, qui se mettrait au service d’une infirmière de la maison de santé du quartier et résoudrait pour elle, dans la journée, une urgence médicale en identifiant une molécule toxique ? Oui, c’est une fiction. Mais le récit qu’en propose une authentique chercheuse, lauréate d’un concours de nouvelles, la rend tout à fait crédible.
 
 
New York enfumée
 
 
À quel point les fumées venues des incendies gigantesques du Canada sont-elles toxiques pour les habitants de New York ? Ce type d’épisode sera-t-il amené à se répéter ? Quelles précautions prendre pour protéger sa santé ? Les incendies géants, et les dangers qui les accompagnent, traversent les frontières.
 
 
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Bonne lecture et à la semaine prochaine !
 
 
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