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Cette semaine dans Pour la Science, la physique quantique bouscule à nouveau notre rapport au réel, le rat-taupe nu défie les lois de la biologie, et l’on remonte le temps jusqu’à l’époque où les jours ne duraient que dix-neuf heures.
 
Et aussi, en cette journée d’ouverture de la coupe du monde de rugby, "Comment faire voler droit un ballon ovale ?" ainsi que la revue de presse de la rédaction.
 
Bonne lecture !
 
● François Lassagne, rédacteur en chef à Pour la Science.
 
 
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• À lire cette semaine
 
 
Cet article est à retrouver dans le dernier n° de Pour La Science de Septembre. Voir le sommaire.
Les nombres imaginaires sont apparus dès la première moitié du XVIe siècle. La physique y a rapidement vu de précieux outils mathématiques fondamentaux. La mécanique quantique leur attribue un rôle essentiel, comme nous l’explique le mathématicien et philosophe Frédéric Patras ● Entretien avec Frédéric Patras, mathématicien, directeur de recherche CNRS à l’université Côte d’Azur. Spécialiste d’algèbre et de combinatoire.
 
 
Ce petit rongeur d’aspect singulier présente des propriétés étonnantes qui en font un modèle prometteur pour la recherche sur le vieillissement et le cancer ● Par Delphine del Marmol, docteure en médecine vétérinaire, et docteure en sciences biomédicales et pharmaceutiques.
 
 
La durée du jour s’est progressivement allongée au cours de l’histoire de la Terre. Mais il y a entre deux et un milliard d’années, elle aurait stagné autour de dix-neuf heures. Pourquoi ? ● Par Nicolas Butor, journaliste.
 
 
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Les dommages liés à la corrosion représentent un coût considérable. La simulation multiphysique aide à prévenir ce phénomène, et donc à limiter les coûts ● Par COMSOL.
 
 
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• Vos articles préférés la semaine dernière
 
 
Cette grotte située dans la vallée de la Loire, découverte au XIXe siècle, a livré des gravures pariétales non figuratives, que de nouvelles analyses attribuent à Néandertal, et qui pourraient remonter à 75 000 ans ● Par François Savatier, rédacteur à Pour la Science.
 
 
Une famille de langues en voie de disparition, dans les îles Andaman, suggère que les premiers hommes utilisaient leur corps comme modèle de la réalité ● Par Anvita Abbi, linguiste, spécialiste des langues indigènes, membre du comité d’experts de l’Atlas mondial des langues de l’Unesco.
 
 
L’observatoire antarctique IceCube a collecté plusieurs milliers de neutrinos provenant de la Voie lactée, qui dessinent une carte inédite de la Galaxie ● Par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
• Pourquoi ? Comment ?
 
 
Comment faire voler droit un ballon ovale ? Précession, effets gyroscopiques, traînée… En cette journée d’ouverture de la coupe du monde de rugby, retour sur la physique du ballon ovale, analysée en 2007 par Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik.
 
 
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Comment mieux contrôler le mouvement d’un ballon de rugby ? En le faisant tourner sur lui-même, selon un axe approprié ● Par Jean-Michel Courty, professeur de physique à Sorbonne Université, au laboratoire Kastler-Brossel (CNRS, SU, ENS-PSL, CdF) et Edouard Kierlik, professeur de physique à Sorbonne Université, au laboratoire de physique théorique de la matière condensée (CNRS, SU).
 
 
• La revue de presse de la rédaction
 
 
Machines en surchauffe
 
 
Les humains ne sont pas les seuls à souffrir des vagues de chaleur. Nos machines, mécaniques, thermiques ou électriques, sont aussi affectées. Les performances des batteries lithium-ion, par exemple, se dégradent au-delà de 35 °C. La viscosité de l’huile de moteur est réduite d’un facteur trois quand la température s’élève de 15 °C… Et le rendement énergétique des climatiseurs s’effondre.
 
 
Une invasion à 400 milliards
 
 
Le coût économique global annuel des espèces envahissantes s’élève à environ 423 milliards de dollars, conclut un rapport de synthèse publié par l’IPBES, et cette facture a été multipliée par quatre chaque décennie depuis 1970. Les chercheurs à l’origine de cette évaluation ont comptabilisé 3 500 espèces envahissantes et leurs effets sur la biodiversité, la santé, l’agriculture, l’élevage, et les services environnementaux (comme la régulation des précipitations par certains écosystèmes).
 
 
Sangliers radioactifs
 
 
Certains des sangliers présents dans les forêts de Bavière, en Allemagne, émettent un niveau de radiation plusieurs centaines de fois supérieure au seuil considéré comme inoffensif pour les humains. Un héritage de l’accident de la centrale de Tchernobyl, peu à peu disparu chez d’autres espèces du même écosystème… Qui persiste chez les sangliers à cause de leurs préférences alimentaires : ils raffolent de certains champignons concentrant le césium radioactif présent dans le sol.
 
 
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