La manière dont nos cerveaux se synchronisent ouvre de nouvelles perspectives en neurosciences ; la résistance au VIH passerait par des anticorps spécifiques ; le jeu de la vie se répète avec des séquences de n’importe quelle longueur.
 
Bonjour ,
 
Cette semaine dans Pour la Science, la manière dont nos cerveaux se synchronisent ouvre de nouvelles perspectives en neurosciences ; la résistance au VIH passerait par des anticorps spécifiques ; le jeu de la vie se répète avec des séquences de n’importe quelle longueur.
 
À lire également, « Comment progressent les recherches sur la maladie d’Alzheimer ? », ainsi que la revue de presse de la rédaction.
 
Bonne lecture !
 
● François Lassagne, rédacteur en chef à Pour la Science.
 
 
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• À lire cette semaine
 
 
Nouvelles pistes de recherche en psychiatrie, axes de développement pour l’intelligence artificielle, meilleure compréhension du développement cognitif… Les voies qu’ouvre l’observation des différentes formes de synchronisation intercérébrale sont nombreuses ● Entretien avec Guillaume Dumas, professeur de psychiatrie computationnelle à l’université de Montréal, directeur du laboratoire de Psychiatrie de précision et physiologie sociale (PPSP), au centre de recherche du CHU Sainte-Justine. 
 
 
Comment expliquer que de rares patients sont capables de résister à l’infection par le virus du sida, même après l’arrêt de leur traitement ? Des biologistes pensent avoir identifié l’une des clés du mécanisme de contrôle : des anticorps neutralisants à large spectre, qui ouvrent la voie à de potentielles nouvelles approches thérapeutiques ● Par William Rowe-Pirra, journaliste scientifique.
 
 
On connaissait des configurations périodiques du célèbre « jeu de la vie » pour toutes les périodes possibles… sauf deux. Les cycles manquants, de longueur 19 et 41, viennent d’être découverts ● Par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
• Vos articles préférés la semaine dernière
 
 
Le problème de la mesure en mécanique quantique taraude les chercheurs depuis la naissance de cette théorie quasi centenaire. Sa résolution nécessiterait d’abandonner certains principes les plus fondamentaux de la physique. De quoi renverser notre vision du monde ● Par Anil Ananthaswamy,  journaliste scientifique.
 
 
Chauve-souris ou humains, quand deux individus d’une espèce sociale sont en interaction, l’activité de leurs cerveaux se synchronise. À la clé, un traitement cognitif partagé, susceptible de faciliter la communication. Et aussi l’apprentissage ● Par Lydia Denworth, journaliste scientifique.
 
 
Quarks et antiquarks peuvent s’assembler par quatre pour former des structures rares : les tétraquarks. Deux nouveaux représentants viennent d’être découverts dans l’expérience LHCb au Cern ● Par Évrard-Ouicem Eljaouhari, journaliste scientifique
 
 
• Pourquoi ? Comment ?
 
 
Comment progressent les recherches sur la maladie d’Alzheimer ? Hier, jeudi 21 septembre, était organisée la Journée mondiale Alzheimer. La maladie d’Alzheimer touche environ 1 million de personnes en France. Le traitement précoce fait l’objet de nombreuses recherches, et passe par un diagnostic effectué le plus tôt possible. En août 2022, le neurologue Bruno Dubois détaillait l’état des avancées dans ce domaine.
 
 
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Plusieurs essais cliniques en cours aux États-Unis testent des molécules pour traiter précocement la maladie d’Alzheimer, avant l’apparition des symptômes. Mais le traitement précoce suppose que l’on arrive à diagnostiquer tôt la maladie. Où en est-on de ce côté ? ● Par Bruno Dubois,  membre de l'Académie nationale de médecine, professeur de neurologie à Sorbonne Université, et chef du service des maladies cognitives et comportementales à l’hôpital de la Salpêtrière ; Directeur de l’unité de recherche Inserm « Cognition, neuro-imagerie et maladies du cerveau », à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière. 
 
 
• La revue de presse de la rédaction
 
 
Le bon goût des cailloux
 
 
Jan Zalasiewicz, professeur de géologie à l’université de Leicester, dirige le groupe de travail sur l’Anthropocène de la Commission internationale de stratigraphie. Ce qui ne l’empêche pas d’être honoré cette année par le prix Ig Nobel de Chimie et Géologie, récompense suprême accordée annuellement par les Annals of Improbable Research pour les travaux qui « font d’abord sourire, puis réfléchir ». Les travaux récompensés ne disent rien de l’Anthropocène, mais tout sur l’astucieuse pratique documentée en 2017 par l’éminent professeur : sur le terrain, géologues et paléontologues lèchent des cailloux, pour en éprouver rapidement et efficacement la composition.
 
 
IA et risque génétique
 
 
AlphaFold, le système d’IA de la société DeepMind, avait réussi l’exploit de prédire la conformation spatiale des protéines à partir de leur séquence d’acides aminés, un objectif prioritaire pour la recherche fondamentale. L’entreprise, propriété de Google, a annoncé que son système AlphaMissense s’appuie sur cette capacité pour prédire le risque de survenue de pathologies, à partir de la simulation systématique de millions de mutations de l’ADN humain.
 
 
Barrages sous surveillance
 
 
La destruction de deux barrages consécutifs à la suite des pluies torrentielles déversées par la tempête Daniel sur Derna est à l’origine de la dévastation de cette ville libyenne. Ces barrages étaient notoirement mal entretenus. Ailleurs dans le monde, des milliers de barrages présentent des faiblesses. En 2021, un rapport des Nations unies estimait qu’au-delà de 50 ans (l’âge des barrages de Derna) ces infrastructures présentent des risques accrus de défaillances. Aux États-Unis (deuxième région du monde la plus équipée, après la Chine), ces infrastructures ont, par exemple, 66 ans en moyenne.
 
 
Les céphalopodes aussi
 
 
...bénéficieront désormais, aux États-Unis, de l’avis d’un comité d’éthique, fixant les conditions dans lesquelles il sera autorisé de les soumettre à des expérimentations. Ils rejoignent ainsi les souris et les singes – une première pour un invertébré.
 
 
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