les aquifères côtiers de la Méditerranée montrent leur fragilité ; on rejoue la compétition Est-Ouest pour la suprématie scientifique avec l’opération Paperclip ; et la population humaine aurait connu un important goulot d’étranglement il y a 900 000 ans.
 
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Cette semaine dans Pour la Science, les aquifères côtiers de la Méditerranée montrent leur fragilité ; on rejoue la compétition Est-Ouest pour la suprématie scientifique avec l’opération Paperclip ; et la population humaine aurait connu un important goulot d’étranglement il y a 900 000 ans.
 
 À lire également, « Pourquoi est-il si difficile de modéliser le cerveau humain ? »
 
Bonne lecture !
 ● François Lassagne, rédacteur en chef à Pour la Science.
 
 
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• À lire cette semaine
 
 
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Toutes les eaux souterraines côtières parviennent en mer, mais leur débit dépend étroitement des précipitations en surface. Cela limite l’intérêt de leur exploitation, d’autant que cela risque d’en dégrader la qualité ● Entretien avec Perrine Fleury, hydrologue au Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM).
 
 
La conquête spatiale est loin d’être le seul domaine qui, aux États-Unis, a profité de l’expertise de chercheurs et d’ingénieurs européens recrutés pendant la guerre froide ● Par Johannes-Geert Hagmann, directeur du département de conservation des techniques au Deutsches Museum de Munich.
 
 
Une nouvelle simulation de la diversité génétique passée suggère qu’il y a 900 000 ans, la population humaine a été réduite à moins de quelques milliers d’individus aptes à se reproduire, qui sont à l’origine de la population actuelle ● Par François Savatier, rédacteur à Pour la Science.
 
 
Les prix Nobel 2023 de physique, chimie et médecine
 
 
► PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2023 | Les dispositifs de mesure aptes à capter les phénomènes se produisant à l’échelle de l’attoseconde (milliardième de milliardième de seconde) valent à Anne L’Huillier (université de Lund), Pierre Agostini (université d’État de l’Ohio) et Ferenc Krausz (institut Max-Planck d’optique quantique) le prix Nobel de physique.
► PRIX NOBEL DE CHIMIE 2023 | Le prix Nobel de chimie revient à Alexeï Ekimov, Louis Brus (université Columbia) et Moungi Bawendi (MIT), pour leurs travaux ayant conduit à la découverte des boîtes quantiques et à leur fabrication.
► PRIX NOBEL DE MÉDECINE 2023 | Les recherches fondamentales sur les vaccins à ARN, qui ont mené aux vaccins contre le Covid-19, sont récompensées par le prix Nobel de médecine, attribué à Katalin Karikó, aujourd’hui vice-présidente de l’entreprise BioNTech, et Drew Weissman, de l’université de Pennsylvanie.
 
Le dernier n° de Pour La Science vient de paraître 
DE L'EAU DOUCE SOUS LA MER
Des acquifères inattendus et fragiles
 
Et s’il fallait chercher de nouvelles et précieuses ressources d’eau douce non pas au pied des glaciers déclinants, des rivières et nappes phréatiques surexploitées, mais… au fond des océans ? De récentes explorations, au large de plusieurs côtes, viennent de confirmer ce que les géologues soupçonnaient depuis quelques années : d’importants aquifères d’eau douce existent, à plusieurs dizaines de kilomètres des terres... mais ces réserves sont fragiles...
 
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• Vos articles préférés la semaine dernière
 
 
Les planchers océaniques côtiers recèlent des réservoirs d’eau douce, qui pourraient aider un jour à alimenter les régions menacées par la sécheresse ● Par Rob Evans, géophysicien, chercheur à l’institut océanographique de Woods Hole, dans le Massachusetts (USA).
 
 
On la pensait glacée, trop isolée pour être soumise à l’influence du Soleil. Il n’en est rien. La météo neptunienne évolue de concert avec l’humeur du Soleil ● Par Sean Bailly, rédacteur et responsable des actualités à Pour la Science.
 
 
Un dispositif de stockage d’énergie appelé « supercondensateur » vient d’être développé à partir de matériaux abondants et peu onéreux : du ciment, de l’eau et du noir de carbone. Ce système pourrait être intégré directement dans les fondations des bâtiments ● Par Évrard-Ouicem Eljaouhari, journaliste scientifique.
 
 
• Pourquoi ? Comment ?
 
 
Comment expliquer l’intelligence des poulpes ? Dimanche 8 octobre, les céphalopodes sont à l’honneur : la journée internationale du poulpe célèbre ces invertébrés, dont les extraordinaires capacités cognitives continuent de fasciner éthologues et neuroscientifiques. En 2014, deux spécialistes du fonctionnement de la mémoire et de la plasticité comportementale détaillaient les étonnantes aptitudes de toute la famille : poulpe, mais aussi seiches et calmars.
 
 
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Poulpes, seiches et calmars sont bien plus que les maîtres du camouflage. Mémoire, apprentissage, innovation, jeux... Dans de nombreux domaines, ils n'ont rien 
à envier à certains vertébrés ● Par Ludovic Dickel, professeur à l'Université de Caen Basse-Normandie, directeur du groupe Mémoire et plasticité comportementale et Anne-Sophie Darmaillacq, maître de conférences au sein du même groupe.
 
 
• La revue de presse de la rédaction
 
 
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Bonne lecture et à la semaine prochaine !
 
 
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