Bonjour ,
Cette semaine dans Pour La Science, on enquête sur les conséquences de l’appétit mondial pour le sable ; des mondes errants dans la Voie lactée interrogent les astrophysiciens. Et aussi : comment douter à bon escient. Bonne lecture.
● François Lassagne, rédacteur en chef de Pour la Science. |
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| | Des étoiles trop petites pour briller ? Des planètes éjectées de leur berceau ? Les astrophysiciens découvrent un nombre croissant de ces mondes errants dans la Voie lactée. Ces nouvelles observations les obligent à repenser les théories sur la formation de ces objets énigmatiques. ● ParCharlie Wood, journaliste spécialisé en physique à la rédaction de Quanta Magazine. | | |
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| | — ENVIRONNEMENT 🕒 21 minutes | | |
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| | Cette enquête révèle un trafic auquel personne ne pense. D’ici à 2050, l’industrie de la construction, qui utilise le sable pour la fabrication du béton, risque d’en manquer. Surtout, ce trafic (qui se classe juste derrière celui de la drogue quant aux recettes mondiales) provoque des ravages sur l’environnement, entre aggravation des crues et assèchement des nappes phréatiques. Enquête sur les réseaux mafieux du sable et les stratégies pour y mettre fin. ● Par David Taylor, journaliste scientifique. |
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| | — LES SCIENCES À LA LOUPE 🕒 3 minutes |
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La chronique d'Yves Gingras : « Nombre de chercheurs affirment que le doute est le fondement de toute bonne méthode scientifique. J’ai entendu cela de nombreuses fois lors de conférences de vulgarisation et, chaque fois, j’exprimais mon désaccord. Je pense en effet que lorsqu’on parle de "science" de manière générale, il faut distinguer les sciences stabilisées, bien établies, et la recherche en action, qui concerne la frontière des connaissances et vise à établir des vérités nouvelles. C’est à cette seconde forme de l’activité scientifique qu’il convient d’appliquer un doute méthodique ». ● Par Yves Gingras, professeur d’histoire et sociologie des sciences à l’université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies (OST), au Canada. |
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| | ▩ LES ACTUS & ECHOS DES LABOS |
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| | — ENVIRONNEMENT C’est la quantité de sable utilisée chaque année dans le monde, selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement. Le sable est la deuxième ressource naturelle la plus exploitée sur notre planète après l’eau. Selon une étude de 2022 menée par des chercheurs de l’université d’Amsterdam, nous draguons le sable des rivières à un rythme qui dépasse de loin la capacité de la nature à le remplacer, à tel point que l’on pourrait manquer de sable de qualité convenable pour la construction d’ici à 2050. En savoir + |
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Comment l’agriculture peut-elle réduire le recours aux pesticides ? |
Cette semaine, le Premier ministre a annoncé le remplacement prochain du Nodu, un indicateur de suivi des usages de pesticides dans les champs, par le HRI-1. De nombreux scientifiques jugent ce changement d’outil de mesure malvenu, arguant du risque de donner faussement l’impression que les quantités de pesticides utilisées sont moindres qu’en réalité. S’il est nécessaire pour les agriculteurs de suivre, avec autant de rigueur que possible, l’évolution des volumes consommés afin de se rapprocher de la trajectoire de réduction à laquelle la France est tenue, il leur faut aussi identifier des pratiques culturales à même de réduire le recours aux produits phytosanitaires. De très récents travaux menés sur des variétés de riz et de blé dur suggèrent que le mélange des cultures, et par là l’immunité collective des plantes, est susceptible de réduire jusqu’à 90 % la sensibilité des plantes aux pathogènes. |
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| | — BIOLOGIE VÉGÉTALE | 🕒 3 minutes | | |
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Quand deux variétés d’une même espèce poussent côte à côte, chacune ajuste son système immunitaire, parfois jusqu’à réduire de près de 90 % sa sensibilité aux maladies. De quoi proposer de nouvelles méthodes de sélection de cultures en mélange. ● Par Isabelle Bellin, journaliste scientifique. | | |
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• REPÉRÉ PAR LA RÉDACTION CETTE SEMAINE | | |
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Bonne lecture et à la semaine prochaine ! |
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