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Profession : cycliste
" Pendant longtemps, j’ai dû avoir un métier à côté pour avoir une couverture sociale, cotiser pour la retraite ou demander un prêt à la banque car la licence amateur ne suffisait pas. " Championne de France en titre, Audrey Cordon-Ragot fait partie de la quinzaine de coureuses cyclistes françaises qui, enfin, vont pouvoir bénéficier d’un statut professionnel. Une bonne nouvelle qui s’est fait attendre – " on acceptait la situation sans rien dire " - alors que les sportives, elles, ont depuis longtemps un fonctionnement de professionnelles dans les faits. Entraînements quotidiens, compétitions, hygiène de vie, elles avaient tout des pros, sauf le statut, donc. C’est désormais chose faite et elles le doivent en grande partie à deux femmes, Marion Clignet et Elisabeth Chevanne-Brachet, coprésidentes d’une toute récente association française des coureuses cyclistes. Cette première victoire ne doit pas masquer tous les défis qu’il reste à accomplir. Comme leurs consoeurs des autres disciplines, les cyclistes doivent encore se battre, au quotidien, pour exister médiatiquement, évoluer sereinement. Demain se prépare aujourd’hui, et la jeune relève mérite que les actrices se battent dès maintenant pour assurer davantage de confort aux futures championnes.
Par Virginie BACHELIER, journaliste Ouest-France
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Blandine Dancette aura 33 ans en février, et c'est à cet âge qu'elle a décidé de prendre sa retraite sportive. La handballeuse aux 108 sélections chez les Bleues finira sa saison avec le Nantes Atlantique Handball, avant de se concentrer sur sa reconversion professionnelle dans le secteur de la logistique et de la direction d'exploitation.
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Les grandes compétitions |
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L'article de la semaine Quentin Burban,Journaliste Ouest-France.
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Pour l’éternité. À 16 ans, Maya Weug restera dans l’histoire des sports mécaniques comme la première femme à avoir intégré la prestigieuse Ferrari Driver Academy (FDA). Une grande avancée pour la Formule 1 dont on oublie très souvent que c’est une discipline mixte. Les jeunes générations n’ont pas souvenir d’une femme au volant d’une monoplace d’un Grand Prix (GP). Et pour cause. En 71 éditions du championnat du monde, la Formule 1 n’a connu que deux femmes pilotes sur la ligne de départ : les italiennes Maria Teresa de Filippis (trois GP en 1958) et Maria Grazia " Lella " Lombardi. Cette dernière avait pris part à douze départs entre 1974 et 1976 et était devenue la première femme à entrer dans les points (6e à Montjuïc en Espagne).
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Depuis, c’est le néant. Et c’est en ce sens que la Fédération internationale automobile (FIA) a mis les petits plats dans les grands pour inverser la tendance. Depuis un an, une initiative a été lancée : le programme FIA Girls on Track – Rising Stars, déployé sur quatre ans par la commission pour les femmes dans le sport auto de la FIA et Ferrari. L’objectif ? Dénicher le talent féminin de demain. Au départ, elles étaient vingt âgées entre 12 et 16 ans. Et au terme de longs mois de sélection intense, il ne devait en rester qu’une. L’écurie italienne a alors jeté son dévolu sur la pilote belgo-néerlandaise Maya Weug (16 ans) qui a remporté la première édition le week-end dernier. Faisant d’elle une pionnière de la discipline en devenant la première femme à rejoindre la prestigieuse école Ferrari que rêvent d’intégrer les jeunes pilotes. Celle qui a permis de révéler des talents connus du grand public comme Charles Leclerc (son idole), Lance Stroll, Antonio Giovinazzi, le regretté Jules Bianchi ou plus récemment Mick Schumacher. " L’arrivée de Maya est un indicateur clair de l’engagement de la Scuderia à collaborer avec un sport de plus en plus inclusif, corroborant le hashtag que toute la communauté de Formule 1 soutient : #WeRaceAsOne ", a lancé à Marca , Mattia Binotto, PDG de la Scudería Ferrari.
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Un programme pour un sport plus inclusif
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Une sacrée aventure l’attend désormais puisqu’elle bénéficiera d’un contrat d’un an avec la Ferrari Driver Academy et prendra part à la saison complète de Formule 4. Le premier échelon avant d’envisager la Formule 3 puis 2 puis… 1. D’ici quelques jours, la jeune pilote sera à Maranello (Italie), au siège de l’écurie. " Je n’ai littéralement pas de mots pour exprimer mes sentiments en ce moment, a-t-elle déclaré à l’issue de l’annonce des résultats . C’est mon rêve depuis que j’ai commencé le karting. Être avec Ferrari, c’est incroyable. Ce sera ma première saison en Formule 4, je vais m’efforcer de m’améliorer à chaque course. C’est un grand honneur de faire partie de la Ferrari Driver Academy. Je vais tout faire pour les rendre fiers, j’en suis sûre. Vous ne pouvez pas imaginer avec quelle fierté je porterai ce T-shirt rouge avec le logo mythique. " Sa vive émotion traduit déjà son parcours de vie. Celle d’une jeune fille née en 2004 en Espagne d’un père néerlandais et d’une mère belge. La passion pour l’asphalte vient de son père qui lui achète un kart d’occasion à ses sept ans. Une véritable passion est née et Maya Weug a su tracer la trajectoire de sa vie. Sans sortie de route et avec brio puisqu’elle tape rapidement dans l’œil de la FIA, consciente du talent brut que la belgo-néerlandaise possède.
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C’est mon rêve depuis que j’ai commencé le karting
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Lors de la dernière étape de sélection pour la Ferrari Driver Academy, durant cinq jours, Maya Weug était opposée à deux brésiliennes Julia Ayoub et Antonella Bassani ainsi qu’à la Française Doriane Pin. Les quatre pilotes étaient plongées dans le milieu exigeant de la course automobile sous les ordres et conseils de la Scuderia Ferrari. " Nous avons été impressionnés par son dévouement et sa préparation, d’un point de vue physique et par son approche de la course, a salué Marco Matassa, directeur de la Ferrari Academy, à Formula1.com. Malgré une expérience très limitée au volant d’une monoplace de Formule 4, elle a su développer une belle pointe de vitesse et faire preuve d’une maîtrise de la voiture qui lui permet de mettre immédiatement en œuvre les instructions qui lui sont données. "
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Suffisant pour suivre la trace de Charles Leclerc, seul pilote de l’Académie à avoir franchi tous les paliers de la Formule 4 à la Formule 1 avec Ferrari ? Pas impossible, selon Marco Matassa. La jeune pilote a mis tous les arguments de son côté en défiant les statistiques. " Pour nous, être pilote fait partie de l’ADN d’une personne, indépendamment du fait que ce sont des hommes ou des femmes. Mais, dans une discipline spécifique pendant ce camp, Maya a en fait obtenu le meilleur classement de toute l’histoire de notre campus, donc ma réponse est définitivement oui ", a déclaré l’entraîneur à Marca . Ça promet.
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