C'est une victoire à côté de laquelle n'est pas passé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Ce 25 juin, il a annoncé la fermeture du site Coco et l'arrestation de son fondateur; un Français vivant en Bulgarie. La fin d'une très longue lutte contre une plateforme de chat attirant de nombreux pédocriminels, notamment grâce à l'absence totale de modération. Un site également utilisé pour des guets-apens homophobes, parfois meurtriers. La fin de Coco, pourtant en ligne depuis 2003, illustre parfaitement la difficulté que peuvent avoir les forces de police pour lutter contre des plateformes enregistrées et/ou hébergées à l'étranger. Seule une opération internationale a finalement permis d'en venir à bout. Mais internet a horreur du vide. Désormais, la principale question n'est pas de savoir si des sites analogues à Coco renaîtront, mais à quelle vitesse ils le feront.