D'une certaine manière, Central Park était né pour soigner. « Il n'y a pas de poumons sur cette île », seulement « des veines et des artères », écrit James Gordon Bennett dans le New York Herald au tournant des années 1850. Le parc public le plus célèbre au monde fait aujourd’hui partie intégrante de la vie des New-Yorkais. En plus d’accueillir ces dernières semaines de nombreuses tentes pour traiter les patients atteints du Covid, ce sanctuaire de nature a surtout rempli pour les habitants un rôle essentiel d'évasion, à un moment de grand stress. Véronique Le Billon, correspondante des Echos aux Etats-Unis, a emprunté ses chemins de traverse pour rencontrer celles et ceux qui l'entretiennent, le protègent, le financent, pour préserver sa légende. Bonne lecture !