La plupart du temps, la question du processus de décision est sans importance, ridicule comme dirait Blaise Pascal.
Il y a un chef, il décide. Chacun a développé son argumentaire. Eventuellement, pour stimuler l’ambiance, la moitié de la salle s’est étripée. Le boss finit par trancher. Si la tension est montée, les déçus repartent en grognant dans leur barbe.
S’il est éclairé, le leader arbitre au mieux de l’intérêt général. S’il est tyrannique, il arbitre au mieux de ses intérêts personnels.
Avec le développement des entreprises « libérées » et autres modèles où le centralisme des décisions fait place à des arbitrages en collège, la question du processus de décision devient une décision en soi. Comment allons-nous prendre nos décisions ? Comment devons-nous les prendre ? Quel est le processus de décision, savons-nous le décrire précisément ?