Un retour à quelques principes de base... |
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La Chronique Agora
Paris, vendredi 24 juin 2022
 
•   Philippe Béchade : L’économie ne sera pas le seul enjeu des élections aux Etats-Unis
Une autre question n'a pas tout à fait disparu des débats

•   Bill Bonner : De nouveaux baigneurs nus
Et même des cétacés échoués, désormais

•   Etienne Henri : Hausse des taux : tout le monde souffre, mais qui gagne ?
Quelques principes de base redeviennent essentiels

 

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L’économie ne sera pas le seul enjeu des élections aux Etats-Unis

La particularité de cette année 2022, c’est que Joe Biden va – sauf miracle – perdre sa majorité le 8 novembre au Sénat (une certitude) et peut-être même à la Chambre des Représentants (équivalent de nos députés) avec le renouvellement d’un tiers des sièges.

Il est rare, pour ne pas dire exceptionnel, qu'un président en exercice conserve sa majorité lorsqu'une récession frappe les Etats-Unis… et Jerome Powell vient d'affirmer ce 22 juin qu'il y a de fortes possibilités que ce soit le cas.

Avec la polémique sur le prix des carburants (plus de 5 $ le gallon dans l'ensemble du pays, et même plus de 7 $ en Californie, un record), mais aussi sur la vaccination des nourrissons et des enfants, voulue coûte que coûte par Biden avec un produit ARN à 99% inutile, sans aucune efficacité prouvée et aux effets secondaires inconnus à court, moyen et long terme, cela s’annonce très "compliqué" pour les parlementaires démocrates mi-novembre.

Cette vaccination des tout petits est recommandée par Joe Biden – qui la présente comme "une immense bonne nouvelle" – sur la base d’un énième mensonge faisant état de 500 enfants de moins de 5 ans "morts du Covid" alors que la bonne formulation est "positifs au Covid".

Une question de confiance

Cette question viendra concurrencer les questions économiques lors des prochaines élections… cliquez ici pour lire la suite.

 

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auteur 2
 

De nouveaux baigneurs nus

Reprenons le fil de notre réflexion entamée hier. Ce fut une décision audacieuse. Peut-être tordue. Mais pas totalement folle. La société de Michael Saylor, MicroStrategy, était en train de décliner... elle ne progressait plus, et n’était pas non plus rentable. Or le Bitcoin – et toute la constellation de stars des crypto-monnaies et de la blockchain – brillait de mille feux.

Solution : utiliser l’entreprise cotée, avec ses actions faciles à vendre et à acheter, pour que les gens prennent part au boom des cryptomonnaies.

Comme beaucoup d’autres choses de l’existence, les mariages improbables... les entreprises non rentables... les guerres impossibles à remporter... cela a fonctionné jusqu’à ce que cela ne fonctionne plus. Et, aujourd’hui, nous jetons un œil sur de nouveaux baigneurs nus. Ils commencent à encombrer la plage, et c’est un spectacle grotesque. 

C’est ce que l’on appelle "la contagion des cryptomonnaies". Une faillite en entraine beaucoup d’autres.

C’est comme les retraits bancaires massifs qui ont eu lieu jadis : nous nourrissons une rancœur personnelle, à leur égard. Notre grand-père avait placé la fortune familiale dans une banque de Baltimore. Au début des années 1930, les banques faisaient faillite. Prudemment, il a voulu sortir au moins une partie de son argent. Mais il faisait partie des administrateurs de la banque. De quoi cela aurait-il l’air, s’il retirait son argent ? Il y aurait des retraits massifs, et la banque pourrait faire faillite.

Il s’avère qu’il y a tout de même eu des retraits massifs. Puis notre grand-père a tout perdu. Enfant, nous avons ainsi grandi et travaillé dans une ferme qui cultivait du tabac.

Pas d’acheteurs

Les retraits bancaires massifs sont contagieux. Les gens perdent de l’argent dans une banque. D’autres ont peur que leur argent soit également en péril, et une autre vague de retraits massifs débute.

Aujourd’hui, les retraits massifs ont déjà commencé : dans le secteur des cryptomonnaies, des technologies et de la blockchain. Beaucoup de gens pensaient posséder beaucoup d’argent. A présent, ils découvrent qu’ils en ont moins qu’ils ne le pensaient...

Et peut-être plus du tout. Cliquez ici pour lire la suite !

 

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auteur 3
 

Hausse des taux : tout le monde souffre, mais qui gagne ?
- Etienne Henri -

Nous avons vu il y a deux jours que la nouvelle stratégie anti-inflation de la BCE est un contre-sens économique basé sur l’impression fallacieuse que le "quoi qu’il en coûte" d’il y a dix ans a sauvé l’Europe. Déplorant les conséquences de ses propres actions passées, la Banque centrale européenne s’enferre dans sa volonté de piloter l’économie et d’écraser une inflation qu’elle a elle-même créée.

Mais contrairement au débat qui agite la sphère médiatico-financière, les taux directeurs ne sont pas la cause ou la conséquence de l’inflation des prix à la consommation. Leur évolution est en fait liée à la baisse de la valeur de la monnaie qui est, elle-même, un retour à la réalité.

Quand l’inflation s’emballe, le temps coûte. Les investisseurs en veulent pour leur argent, et les obligations voient leur rendement augmenter, ce qui tire mécaniquement les prix de tous les actifs à la baisse. Les banques centrales ne peuvent que suivre le mouvement. Leur seule marge de manœuvre, totalement politique, consiste à décider de suivre la tendance, l’anticiper, ou maintenir un prudent retard.

Dans tous les cas, la période d’exubérance des années 2010-2020 est terminée. L’argent n’est plus gratuit et la quasi-totalité des acteurs économiques souffriront lors de la grande remise à zéro. Ce changement de paradigme financier est crucial pour les investisseurs car seule une infime minorité pourra en profiter. Les stratégies qui ont bien fonctionné durant les dix dernières années vont maintenant devenir perdantes… et même les investisseurs prudents doivent se préparer à des vents contraires.

Quand les placements refuges disparaissent

Les investisseurs avertis qui anticipaient l’érosion de la valeur de l’euro ont pu, de bonne foi, faire le plein d’actifs plus tangibles que la monnaie fiduciaire. Ils ont privilégié les actions, l’immobilier, ou encore les cryptomonnaies.

Si prudente qu’elle soit, cette stratégie de diversification connaîtra tout autant de soubresauts dans les prochains mois et années. Sur les actions et les cryptomonnaies, la chute a déjà commencée. Elle est brutale sur les dossiers les plus spéculatifs, mais ne vous méprenez pas : même les lignes les plus sures seront emportées par la baisse.

Et il en sera de même pour l’immobilier. Cliquez ici pour lire la suite.


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