Et la récession est-elle inévitable ? |
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La Chronique Agora
Paris, mardi 27 septembre 2022
 
•   Philippe Béchade : Une inévitable récession ?
Le signal de trop s'est peut-être déjà allumé

•   Bill Bonner : Mort par gouvernement
Où finira la plus importante expérience étatique du siècle ?

•   Nicolas Perrin : Comment l’inflation affecte l’or
Un facteur à garder à l'esprit avant d'investir

 

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Une inévitable récession ?

C’est souvent à des "petits rien" que les investisseurs réalisent qu’un marché est en train de basculer… Vous savez, ces battements d’ailes d’un papillon qui, depuis le fond de l’Amazonie, peuvent déclencher une tempête terrible sur les côtes bretonnes.

Bon, en réalité, tout que ce qui se passe dans l’hémisphère sud a en fait peu de chances d’affecter l’hémisphère nord, les deux systèmes climatiques évoluant de manière complètement séparée de part et d’autre de l’équateur.

Mais, si les marchés devaient être déstabilisés par des battements, ce serait par celui des oreilles d’un troupeau d’éléphants bien énervés qui fonce vers nous à travers la pièce.

Bien sûr, il y a les 125 points de hausse supplémentaire de taux que la Fed semble déterminée à rajouter d’ici fin 2022, mais cet élément été tellement discuté qu’aucun effet de surprise ne devrait faire tressaillir les marchés lors d’une prochaine prise de parole de Jerome Powell qui, c’est acté, n’est plus le meilleur ami des marchés mais de "juste lui-même".

Avec comme seule préoccupation de ne pas perdre définitivement sa "crédibilité", après s’être totalement planté dans sa gestion puis sa communication relative à l’inflation.

Baromètre de l’économie réelle

Oublions un peu l’éléphant "taux" (oui je sais, ce calembour est usé jusqu’à la corde) pour nous intéresser à l’éléphant "FedEx".

FedEx, considéré comme le baromètre le plus fiable de l'activité économique réelle (parce que le reflet de ce que les consommateurs commandent "dans la vraie vie") a vu son cours de Bourse chuter de près de 25% en six séances, entre le 15 et le 23 septembre (la plus lourde chute de son histoire).

FedEx a annoncé un chiffre d'affaires en légère hausse, mais surtout un bénéfice par action dilué ajusté chutant de 4,37 $ vers 3,44 $ (consensus de 2,8 $).

Et ce n’est qu’un des éléphants qui nous foncent dessus… cliquez ici pour lire la suite.


 

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Mort par gouvernement

Malgré les débats incessants sur la crise énergétique et économique en Europe... Paris semblait calme la semaine dernière. Les restaurants étaient remplis. Les gens se promenaient dans les rues, comme toujours. On aurait dit que la ville avait été envahie par des hommes-lézards, se faisant passer pour des êtres humains.

Tout semblait normal. Les gens autour de nous se comportaient normalement. Mais, comme on l’entend partout, l'hiver approche.

Déjà, lorsque l’on a traversé la Manche puis la mer d'Irlande, on pouvait apercevoir les nuages de l'Atlantique Nord. La mer n'était pas aussi tranquille, ni aussi claire que cet été. Elle commençait à grisonner et à grogner, comme un vieil homme dont les meilleurs jours sont derrière lui. Après tout, l'équinoxe d'automne est déjà passé.

Des décisions difficiles

Concernant les affirmations "scientifiques" du lobby "vert", nous sommes agnostiques. Mais méfiants. Chaque fois que l'élite se lance dans une grande campagne, elle fait appel à la "science", à la religion et aux médias... et le résultat est presque toujours le même : une escroquerie catastrophique.

Nous n'avons aucune raison de croire que cette fois-ci sera différente.

Nous gardons l'esprit ouvert. Mais, pour l'instant, l'ancien monde semble ouvrir la voie à une nouvelle catastrophe. Cliquez ici pour lire la suite.

 

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Comment l’inflation affecte l’or
- Nicolas Perrin -

Dans la 16ème édition de leur rapport In Gold We Trust (IGWT), Ronald Peter Stöferle et Mark J. Valek (S&V) nous livrent leur analyse du secteur minier aurifère. Les deux Autrichiens relèvent que "pendant des décennies, les mines d'or ont été étroitement corrélées au cours de l'or et leurs performances ont été similaires". Mais depuis 2008, l’industrie minière prise dans son ensemble sous-performe l’or.

Comme nous l’avons vu, cette sous-performance des mines par rapport à l’or depuis 2008 s’explique notamment par les contraintes environnementales et les problèmes de permis, les gouvernements qui veulent une plus grande part du gâteau, l'instabilité politique, la dilution des actions et le manque chronique de nouvelles "découvertes majeures".

Il nous reste deux facteurs à aborder, dont l’effet risque d’être d’autant plus important que l’inflation fait son grand retour…

L’augmentation des coûts de production

Il est assez délicat de suivre précisément cet indicateur sur le long terme. En effet, comme le rappellent les deux Autrichiens :

"La méthode généralement acceptée de déclaration des coûts de production, l'AISC [All-in Sustaining Costs, c’est-à-dire le coût médian tout compris de maintien en activité d’une exploitation minière pour produire une once de métal], n'a été adoptée qu'en 2012. Auparavant, les mineurs d'or utilisaient différentes méthodes et il était difficile de comparer leurs coûts de production réels."

L’augmentation des coûts de production dans le temps n’en n’est pas moins évidente. Par exemple, au début des années 2000, le cours de l’once avoisinait les 300 $. L’AISC de l’époque se situait donc forcément en-dessous de ce niveau, lequel se monte aujourd’hui aux environs de 1 000 $.

All-in Sustaining Costs (AISC) en USD par once troy
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Cliquez ici ou sur le graphique pour l'afficher en grand

En sachant que "le coût d'exploitation le plus important des principaux exploitants d'or est la main-d'œuvre (39%), suivie par le carburant et l'électricité (20%), les consommables (20%), la maintenance (11%) et les autres coûts (10%)", les coûts de production semblent voués à augmenter, compte tenu du grand retour de l’inflation.

S&V ne relèvent qu’un seul facteur susceptible de compenser la hausse des coûts de production : il s’agit de la hausse du cours de l’or qui devrait se produire sous l’effet la hausse de l’inflation. "Cependant, il n'y a aucune garantie que le cours de l'or augmentera suffisamment pour compenser entièrement la hausse des coûts", précisent-ils.

C’est ce qui nous amène au risque suivant… Cliquez ici pour lire la suite.

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